Tout les modèles de carrés de potager que j’ai fabriqué pour mon potager en carrés depuis le début
Pourquoi j’ai fabriqué mes propres modèles de carrés de potager ?
Lorsque j’ai commencé à vouloir cultiver un potager en carrés, je me suis naturellement tourné vers les solutions du commerce. J’imaginais qu’il existait des modèles bien pensés, durables et adaptés aux besoins des jardiniers. Mais très vite, je me suis rendu compte que l’offre était limitée, souvent mal conçue, et surtout bien trop chère pour ce que c’était. Plutôt que d’investir dans des structures qui ne me convenaient pas, j’ai décidé de fabriquer mes propres bacs, serres et carrés potagers. Au fil des années et des expérimentations, j’ai accumulé une précieuse expérience sur ce qui fonctionne vraiment, ce qui s’use trop vite, et comment améliorer chaque modèle pour qu’il soit plus pratique et plus durable.
Les limites des solutions du commerce
En cherchant des carrés potagers prêts à l’emploi, j’ai rapidement identifié plusieurs problèmes :
- Des matériaux peu durables : Beaucoup de modèles en bois sont fabriqués avec des essences qui résistent mal à l’humidité et aux insectes, ou bien ils sont traités avec des produits chimiques peu recommandables pour un potager nourricier. Quant aux versions en plastique, elles finissent par se dégrader sous l’effet des UV et des intempéries.
- Des dimensions inadaptées : Les carrés du commerce sont souvent trop petits (souvent 1m x 1m) ou trop bas, ce qui oblige à se pencher constamment et limite le volume de terre disponible. Cela réduit leur efficacité pour les cultures nécessitant un bon enracinement.
- Un prix élevé pour une qualité moyenne : Un simple carré en bois coûte parfois plus cher que si on le fabriquait soi-même avec des matériaux de meilleure qualité. Et si l’on cherche des modèles surélevés ou des serres adaptées, les prix grimpent très vite.
- Un manque de modularité : La plupart des modèles du commerce sont rigides et ne permettent pas d’adapter leur hauteur, leur forme ou leur disposition à l’espace disponible.
L’importance d’adapter les potagers aux besoins réels des jardiniers
Jardiner dans des bacs surélevés doit être un plaisir, pas une contrainte. En fabriquant mes propres modèles, j’ai pu réfléchir à ce qui était vraiment important pour un jardinier, qu’il soit débutant ou expérimenté :
- Le confort de travail : J’ai testé différentes hauteurs de bacs pour éviter de trop se pencher et soulager le dos. Les bacs plus hauts permettent aussi d’éloigner les cultures de certains ravageurs comme les limaces.
- Une gestion optimisée de la terre et de l’eau : J’ai expérimenté plusieurs méthodes de remplissage (lasagnes, compost, terre végétale) et j’ai conçu des modèles favorisant un bon drainage tout en retenant suffisamment d’humidité pour limiter les arrosages.
- Une adaptation aux petits espaces : Pour ceux qui jardinent sur un balcon ou une terrasse, j’ai conçu des potagers sur pieds qui permettent de cultiver sur une surface réduite tout en optimisant la production.
- Des serres adaptées aux carrés potagers : J’ai testé plusieurs structures de serres et de tunnels pour protéger les cultures et prolonger les saisons. Beaucoup de modèles du commerce sont difficiles à fixer sur un carré potager, j’ai donc conçu mes propres structures adaptées aux dimensions de mes bacs.
L’évolution de ma réflexion sur l’ergonomie et la durabilité
Avec l’expérience, j’ai appris à repérer les éléments fragiles et à améliorer mes conceptions pour qu’elles durent dans le temps. Par exemple :
- Le choix des matériaux : J’utilise désormais du bois plus résistant (comme le douglas ou le châtaignier), parfois combiné avec du métal ou d’autres solutions pour renforcer la structure.
- Des assemblages solides : J’ai remarqué que certains types de fixations vieillissent mal. J’évite désormais les vis trop fines qui risquent de rouiller ou de se desserrer avec le temps.
- Des protections naturelles : Plutôt que de traiter le bois avec des produits chimiques, j’ai testé différentes huiles naturelles ou techniques comme le bois brûlé (shou sugi ban) pour prolonger la durée de vie des bacs.
- L’adaptabilité des modèles : Plutôt que de concevoir des structures figées, j’ai imaginé des bacs modulables que l’on peut agrandir, démonter ou adapter en fonction de l’évolution du jardin.
En résumé, si j’ai fabriqué mes propres modèles, ce n’est pas seulement par souci d’économie, mais surtout pour avoir un potager en carrés réellement fonctionnel, durable et agréable à utiliser. Aujourd’hui, grâce à toutes ces expérimentations, je peux partager mes retours d’expérience et aider d’autres jardiniers à choisir (ou à construire) des bacs vraiment adaptés à leurs besoins.
Les premières fabrications : mes premiers carrés de potager
Quand j’ai commencé à fabriquer mes propres carrés de potager, mon objectif était simple : avoir une structure fonctionnelle, esthétique et durable sans dépenser une fortune. À l’époque, je ne disposais pas encore de toute l’expérience accumulée au fil des années, alors j’ai fait des choix en fonction de ce qui me semblait logique et accessible. Mais avec le recul, j’ai pu identifier certaines erreurs et affiner mes conceptions pour améliorer la solidité et la longévité de mes bacs.
Les premiers modèles de carrés en bois
Comme beaucoup, j’ai commencé avec une structure classique : des planches en bois fixées à des poteaux d’angle. Ce type de montage semblait robuste et relativement simple à mettre en œuvre. L’idée était que les poteaux assurent une bonne stabilité en servant de points d’ancrage pour les planches.
J’ai utilisé différents types de bois en fonction de ce que je trouvais localement, notamment :
- Du sapin et du pin : peu coûteux mais nécessitant un traitement pour résister à l’humidité.
- Du châtaignier et du douglas : plus résistants naturellement mais plus difficiles à trouver et à travailler.
- Des palettes récupérées : une bonne solution économique mais avec une durabilité variable selon l’essence du bois et son exposition aux intempéries.
L’assemblage des planches était généralement réalisé avec des vis ou des équerres métalliques pour renforcer la structure. À l’époque, cela me semblait suffisant pour garantir une bonne tenue dans le temps.
Les choix de matériaux et leur impact sur la durabilité
Avec le temps, j’ai constaté que certains éléments de mes premiers carrés posaient problème, en particulier les poteaux d’angle en bois.
Les limites des poteaux en bois
- Même en utilisant du bois traité ou naturellement résistant, les poteaux d’angle étaient les premiers à pourrir. Placés en contact direct avec la terre humide, ils finissaient par se désagréger après quelques années.
- Une fois les poteaux fragilisés, les angles perdaient leur rigidité, et les planches commençaient à s’écarter. Résultat : le carré de potager perdait sa forme et devait être remplacé ou réparé.
Les améliorations apportées
Face à ce problème, j’ai cherché des solutions plus durables et voici les choix qui se sont révélés efficaces :
- Utilisation de poteaux en plastique recyclé
- Contrairement au bois, ces poteaux ne pourrissent pas et conservent leur rigidité même après plusieurs années d’exposition à l’humidité.
- Ils sont fabriqués à partir de plastique recyclé, ce qui en fait une option écologique et durable.
- Leur surface est suffisamment robuste pour permettre la fixation des planches sans risque de fissuration.
- Protection du bois avec un film plastique en relief type Delta MS
- Ce type de plastique, utilisé dans le bâtiment pour protéger les fondations de l’humidité, s’avère très efficace pour prolonger la durée de vie des planches de bois.
- En fixant ce film à l’intérieur des bacs, on évite le contact direct entre la terre humide et le bois, ce qui réduit considérablement les risques de pourrissement.
- Fixation simplifiée avec du fer à béton
- Pour garantir une mise à niveau facile et assurer un bon maintien des structures, j’ai adopté l’utilisation de fers à béton enfoncés dans le sol et insérés dans les poteaux d’angle en plastique recyclé.
- Cette méthode permet non seulement d’ancrer solidement le carré au sol, mais aussi de corriger les légères irrégularités du terrain sans trop d’effort.
Les ajustements que j’ai apportés avec l’expérience
Grâce à ces évolutions, mes carrés de potager sont devenus plus solides, plus durables et plus faciles à installer. Voici quelques autres améliorations que j’ai intégrées au fil du temps :
- Éviter les vis trop courtes ou de mauvaise qualité : Les premières structures que j’avais réalisées avec des vis bas de gamme se sont rapidement desserrées sous l’effet des intempéries et du gonflement du bois. Désormais, j’utilise des vis inox ou galvanisées plus longues, qui offrent un meilleur maintien.
- Privilégier des planches épaisses : Mes premiers carrés avaient des planches trop fines (souvent 18 à 22 mm d’épaisseur), ce qui les rendait vulnérables à la déformation. J’opte maintenant pour des planches de 27 mm minimum, voire 30 mm pour les structures les plus durables.
- Ajouter des renforts intérieurs : Pour éviter que les longues planches ne se déforment sous la pression de la terre, j’ajoute désormais des renforts intermédiaires en métal tous les 1,20 m environ.
Ces ajustements ont vraiment changé la donne en termes de durabilité et de facilité d’entretien. Aujourd’hui, mes carrés de potager tiennent bien plus longtemps, et je peux me concentrer sur le plaisir de cultiver plutôt que de devoir reconstruire mes bacs tous les trois ou quatre ans.
Avec l’expérience, j’ai compris que la solidité d’un carré de potager ne repose pas uniquement sur la qualité du bois, mais aussi sur la manière dont il est conçu et protégé. En adoptant ces solutions, on peut s’assurer d’avoir des structures fiables et fonctionnelles pendant de nombreuses années !
Les bacs surélevés pour jardiner debout
Après mes premières expériences avec les carrés de potager classiques, j’ai rapidement cherché à améliorer le confort de jardinage, notamment en réduisant la fatigue liée aux postures contraignantes. C’est ainsi que j’ai commencé à fabriquer des bacs surélevés, qui permettent de jardiner debout sans avoir à se pencher constamment.
Pourquoi passer aux bacs surélevés ?
Les bacs surélevés présentent plusieurs avantages majeurs, en particulier pour ceux qui veulent jardiner plus confortablement, optimiser leur espace ou prolonger la durée de vie de leurs installations.
Un premier avantage est le confort de travail. Jardiner dans un bac surélevé évite de se courber en permanence, ce qui soulage le dos et les genoux. C’est une solution idéale pour les personnes ayant des douleurs articulaires ou des problèmes de mobilité.
Ensuite, ces bacs permettent une meilleure gestion des cultures. Avec un bac surélevé, on a une vue plus dégagée sur ses plantations, ce qui facilite le suivi des cultures, la gestion des maladies et l’entretien quotidien.
Le drainage est également amélioré, réduisant ainsi les risques de pourriture des racines. De plus, la terre chauffe plus rapidement au printemps, permettant un démarrage plus précoce des cultures.
Un autre point important est la protection contre les nuisibles. Les bacs surélevés limitent l’accès aux limaces, rongeurs et autres indésirables, ce qui réduit les pertes et évite d’avoir à utiliser des traitements contre ces nuisibles.
Enfin, ces structures apportent un véritable atout esthétique. Elles offrent une belle organisation de l’espace potager et permettent d’aménager des petits jardins ou terrasses de manière harmonieuse.
Les dimensions idéales pour un bon confort de jardinage
Pour qu’un bac surélevé soit réellement confortable et efficace, il faut respecter certaines dimensions clés.
La hauteur idéale se situe autour de 80 cm. À cette hauteur, on peut jardiner debout sans effort. Une hauteur inférieure oblige encore à se pencher, tandis qu’un bac trop haut devient compliqué à entretenir.
La largeur ne doit pas dépasser 120 cm. Il faut pouvoir atteindre le centre du bac sans difficulté. Une largeur de 100 à 120 cm est un bon compromis, car elle permet de travailler des deux côtés sans se fatiguer. Si le bac est accolé à un mur, une largeur de 60 cm maximum est recommandée pour garder un accès facile.
La longueur est plus variable selon l’espace disponible. Pour une bonne tenue dans le temps, il est préférable de ne pas dépasser 5 mètres de long, car c’est en générale la longueur maximale des planches disponibles.
Les potagers sur pieds : une solution pour les balcons et terrasses
Lorsque l’on vit en appartement ou que l’on dispose d’un petit espace extérieur, il peut sembler compliqué d’avoir un potager. Pourtant, avec les potagers sur pieds, il est possible de cultiver ses légumes et aromates sur une terrasse ou un balcon sans occuper trop de place. J’ai conçu plusieurs modèles au fil des années, en améliorant leur ergonomie et leur durabilité.
Comment j’ai conçu mes premiers potagers sur pieds
Mes premiers essais de potagers sur pieds étaient assez simples : une caisse en bois montée sur quatre pieds, avec un fond en planches ajourées pour assurer l’écoulement de l’eau. Je voulais une solution facile à fabriquer et accessible à tous.
Cependant, ces premiers modèles présentaient des limites. Le bois en contact direct avec l’humidité se dégradait trop vite, les pieds manquaient parfois de stabilité, et le drainage était insuffisant, provoquant un excès d’eau stagnante dans le bac.
J’ai donc progressivement amélioré mes conceptions :
- Renforcement de la structure : J’ai ajouté des traverses et utilisé du bois plus épais pour assurer une meilleure solidité.
- Optimisation du drainage : J’ai intégré un fond en treillis métallique recouvert d’un feutre géotextile, permettant à l’eau de s’écouler sans emporter la terre.
- Utilisation de matériaux plus durables : J’ai testé différentes essences de bois, comme le mélèze et le châtaignier, et intégré des protections comme le film Delta MS pour éviter l’humidité stagnante.
- Amélioration de l’ergonomie : J’ai adapté la hauteur des pieds pour éviter de trop se pencher, en tenant compte des besoins des jardiniers.
L’importance de la stabilité et du drainage
Un potager sur pieds doit être stable pour éviter qu’il ne bascule sous le poids du terreau et des plantations. C’est particulièrement important sur un balcon ou une terrasse où l’espace est restreint et où le vent peut être plus fort.
- Stabilité : Pour assurer une bonne tenue, j’ai opté pour des pieds renforcés avec des équerres métalliques ou des renforts en croix. Sur certains modèles, j’ai ajouté des roulettes avec frein pour pouvoir déplacer le bac facilement tout en garantissant une bonne fixation au sol.
- Drainage efficace : Un bon potager sur pieds ne doit pas retenir l’eau, sous peine de faire pourrir les racines. Pour cela, j’ai privilégié des fonds avec des ouvertures pour permettre un écoulement progressif, combiné avec une couche de drainage (billes d’argile ou gravier).
Les différentes tailles et formats selon l’espace disponible
Les potagers sur pieds doivent s’adapter à la surface disponible tout en offrant un volume de culture suffisant. J’ai testé plusieurs formats pour répondre aux besoins les plus variés.
- Les petits modèles (60 x 40 cm) : Idéals pour un balcon étroit, ces bacs permettent de cultiver quelques herbes aromatiques et de petites salades.
- Les formats moyens (100 x 50 cm) : Offrent une belle surface de culture pour un balcon ou une petite terrasse, parfaits pour des fraisiers, des radis, des laitues et quelques tomates cerises.
- Les grands modèles (120 x 80 cm) : Conçus pour les terrasses plus spacieuses ou les patios, ils permettent de cultiver une grande diversité de légumes, comme des poivrons, des courgettes ou même des haricots.
Grâce à ces adaptations, j’ai pu rendre le potager accessible à ceux qui ne disposent pas d’un jardin. Aujourd’hui, avec un potager sur pieds bien conçu, il est tout à fait possible de récolter ses propres légumes, même en pleine ville.
Les serres adaptées au potager en carrés
Cultiver en carrés présente de nombreux avantages, mais aussi quelques défis, notamment face aux aléas climatiques. Pour protéger mes cultures et prolonger la saison de culture, j’ai testé plusieurs types de serres adaptées aux potagers en carrés. Au fil du temps, j’ai sélectionné les modèles les plus efficaces et les plus pratiques pour un usage quotidien.
Les serres basses pour protéger les cultures
Les serres basses sont idéales pour protéger les jeunes plants des gelées printanières et des attaques de nuisibles, tout en maintenant une bonne humidité du sol. Dès mes premiers essais, j’ai constaté que ces serres avaient plusieurs avantages :
- Elles conservent la chaleur accumulée durant la journée et la restituent la nuit.
- Elles limitent l’évaporation de l’eau et réduisent ainsi l’arrosage.
- Elles protègent contre les limaces, les oiseaux et les insectes qui peuvent endommager les jeunes pousses.
J’ai testé plusieurs types de serres basses, notamment :
- Les cadres en bois avec vitrage récupéré : Une solution esthétique et durable, mais qui nécessite un peu plus de bricolage.
- Les serres en plastique rigide avec charnières : Très pratiques pour un accès facile aux cultures, elles sont cependant plus coûteuses.
- Les tunnels en polycarbonate : Légers et résistants, ils offrent une bonne protection contre les intempéries tout en laissant passer la lumière.
Aujourd’hui, j’utilise principalement des cadres en bois avec vitrage récupéré et des tunnels en polycarbonate, car ils offrent un bon équilibre entre solidité, coût et efficacité.
Les tunnels et mini-serres pour prolonger la saison
En plus des serres basses, j’ai expérimenté différentes solutions pour prolonger la saison de culture et protéger mes plants les plus fragiles en automne et en hiver.
- Les tunnels en plastique souple : Faciles à installer et à déplacer, ils permettent de gagner quelques semaines sur les cultures en début et en fin de saison. Toutefois, ils ont tendance à s’abîmer plus rapidement sous l’effet du vent et du soleil.
- Les mini-serres surélevées : Idéales pour les potagers en carrés sur pieds, elles créent un microclimat favorable au développement des légumes. J’ai conçu plusieurs modèles avec des cadres en bois et des parois en polycarbonate.
- Les serres modulables avec arceaux et bâche transparente : Elles offrent une bonne flexibilité et permettent d’adapter la hauteur selon la croissance des plants. C’est une solution économique et polyvalente.
Avec ces différentes solutions, j’ai réussi à cultiver certains légumes bien plus longtemps que prévu, notamment les salades, les épinards et les radis en hiver.
Les modèles que j’utilise encore aujourd’hui
Après plusieurs années d’expérimentation, j’ai retenu quelques modèles de serres que j’utilise régulièrement pour mon potager en carrés :
- Le tunnel bas en polycarbonate : Résistant, facile à mettre en place et efficace contre le froid.
- La mini-serre surélevée avec cadre en bois et vitrage : Parfaite pour les semis précoces et les cultures sensibles.
- Les tunnels souples avec arceaux : Pratiques pour protéger rapidement une parcelle en cas de coup de froid.
Grâce à ces solutions, je peux jardiner toute l’année et récolter mes légumes même lorsque les températures baissent. Installer une serre adaptée à son potager en carrés est un investissement qui se révèle vite rentable, tant pour la protection des cultures que pour l’extension de la saison de culture.
je voudrais savoir quels les inconvenients d un jardin carré avec seulement des planches de coffrages de 15 cm c’est a dire mon jardin mesurera 15 cm de haut
c ‘est bien ou pas bien
car j ai peur que 30 cm cela fasse cube car j ai un petit jardin
merci
Ps pourquoi attend du mal a lire vos textes ils sont trop clair
Finalement, je vous ai trouvé une photo de carré fleuri accessible à l’adresse suivante :
http://www.flickr.com/photos/11958017@N08/6539715145/
La saison est déjà bien avancée, et la 1ere série de légumes du carré a déjà été récoltés. Les pavots en sont au stade capsules, restent les oeillets d’Inde, les lavatères, les soucis, les tournesols de Californie, l’impomée (pas très visible).
Les légumes, au 1er plan sont issus d’un 2ème semis : carottes, arroche, haricots et rutabagas, et jeunes poireaux.
Trop balot!
Même pas une photo correcte à montrer.
J’ai quelques photos sur la réalisation des carrés et le compostage, mais je n’ai même jamais pensé faire une photo du résultat final.
Trop bête.
J’ai noté, après avoir posté, qu’il y avait un autre contributeur sous le pseudo “Gilles”
Il vaudrait peut être mieux changé mon pseudo en Gil29 sur les 3 posts que j’ai passé hier, pour éviter les confusions.
En tout cas félicitations pour votre blog.
Pour vous qui êtes intéressés par le côté esthétique des cultures :
Je suis moi aussi très intéressé par le côté esthétique du carré potager.
Pour l’instant, ce ne sont que des planches assemblées, et mes carrés sont en fait des rectangles (2mx1,20m et même pour certains 4mx1,20m)
J’avoue que j’ai un peu négligé l’esthétique du cadre, sans doute parce que j’en ai beaucoup (une trentaine)
Par contre, la composition des carrés est fortement inspirée par cette préoccupation esthétique : pour tous les carrés plantés et semés au printemps, je prévois 1/3 de fleurs pour 2/3 de légumes. Je joue donc sur les effets de couleurs des fleurs et des feuillages, sur les hauteurs respectives des différentes plantes (petites côté sud, grandes derrières) et sur les vitesses de croissance pour que les plus rapides laissent la place aux grandes.
Les légumes poussant plus vite que les fleurs, il ne reste à la fin que des couleurs.
Et chancun y trouve son compte : le haricot qui grimpe autour du tournesol californien, l’ipomée qui colonise le pied de maïs, les haricots fleurs qui partages les armes avec les cocos grimpants;, les lavatères qui font de l’ombre au céleri branche, les oeillets d’Inde et les soucis qui font profiter les légumes de leur effet répulsif…
Certaines sont là juste parce que je les trouve jolies.
Comme les compagnonages devenaient difficiles à gérer avec tous ces mélanges, j’ai finalement renoncé à répartir mes plants dans des subdivisons de 30X30cm ou 40X40cm, et j’ai adopté le principe de mettre comme ça vient, mais en ne mettant jamais 2 plants de la même variété côte à côte.
Du coup, lorsqu’un sujet souffre de la présence d’un compagnon indésirable, la distribution complètement aléatoire fait qu’il y aura forcément un peu plus loin son congénère qui profitera lui d’un voisinage favorable.
La seule contrainte est de tenir compte des vitesses respectives de croissance et de l’encombrement futur de la plante, mais pour ça l’intuition suffit.
Une précision importante sans doute : je démarre la plupart de mes plants en godet dans une petite serre (j’adore bichonner les plantules à hauteur de la table), et du coup la composition du carré est plus facile. Si on sème en place, les temps de lévée très différents pénalisent les plantes les plus lentes. Ca me permet accessoirement de faire se succéder les cultures plus rapidement, et certains carrés ont porté 3 récoltes cette année.
Bonjour gilles
Voila qui me semble bien interressant ! Avez-vous quelques photos a partager ?
Vraiment j’aimerais bien voir ce que ca donne ! 🙂
merci pour toutes ces idées
je suis prof dans l’enseignement spécial et je fais un potager avec mes élèves .
je ne vais malheureusement pas pouvoir prendre toutes les idées car comme toujours l’agent est le nerf de la guerre : ce sera toujours au moins cher mais bon
encore merci
L’utopie d’aujourd’hui est la réalité de demain!!! (Victor Hugo)…. Alors nous sommes sur la bonne voie!!!
Mais je ne peux pas ouvrir votre lien sur le potager en carrés (pbl d’ordi : tout se referme quand je clique sur un lien)
Pouvez-vous me mettre le dossier pdf en PJ??? Merci
Dans tous les cas, je me régale avec votre site et je connaissais déjà celui de l’arpent nourricier qui est très bien fait et très philosophique…
à bientôt
Cath.
Bonsoir Catherine
Je ne comprend pas bien de quel lien vous voulez parler ? Le liens pour mon guide “il est temps de vous mettre au potager !” ??
Bonjour,
Moi aussi je serais intéressée par vos réflexions sur un potager esthétique au niveau des cultures elles-mêmes.
Si l’idée chemine dans votre esprit, merci de les partager avec moi aussi.
Cordialement,
Isabelle.
Bonsoir Isabelle
Sans aucun doute je le partagerai avec tout le monde 🙂 si vous etes inscrite vous je pourrais aussi vous l’envoyer par email.
Bonjour, le potager moderne me convient car notre maison, en cours de finition est d’aspect très moderne et les autres modèles auraient été “incongrus”! J’attends avec impatience la vidéo … merci de tous ces conseils.
Brigitte
Bonsoir Loïc,
Je connais en théorie, je vais enfin pouvoir pratiquer “sérieusement”. La consultation de ton blog et des différents commentateurs me donne des opinions autres que les miennes ce qui me permet d’avancer et de faire de nouveaux projets … pour l’année suivante. C’est aussi rassurant de voir qu’on n’est pas seul(e) à chercher et parfois (!!) à se planter. Le jardinage est loin d’être une science facile, il y a tellement de paramètres qui interviennent.
Françoise
AAAAhhhh,
J’ai voté pour le moderne, et finalement j’aime bien le classique.
Que c’est dur de choisir !
Heureusement qu’il n’y a pas une bonne décision 😉
Bravo et merci Loïc pour ton blog, j’ai l’impression d’être au vert sans mettre le nez dehors !
A bientôt.
Samuel
Bonjour Loic
Quelle épaisseur de planche faut-il prévoir dans la conception des jardins en carré ?
Comment se fait l’assemblage des planches sur la hauteur ?
D’avance merci pour ta réponse,
Barnabé
Bonsoir Barnabé
Je ne vais pas repondre dans ce commentaire a tes questions car je prepare une video qui va expliqué tous en détail. je vous l’envoie des quelle est terminé ! 🙂
Salut,
j’ai cherché en vain la vidéo expliquant la construction des carrés notamment le moderne!
salutations paysannes
Bonjour Marc
C’est normal, elles ne sont pas encore publiées ! 🙂 Elles sont en cour de tournage !
Patience ! 😉
Bonjour Loïc,
au vu du nombre de participant à ton sondage, il semble que l’aspect esthétique du potager compte pour beaucoup de jardinier. J’en fais partie.
Personnellement, je vais être amenées à déménager, et si je trouve un coin de terre je recommencerai mon jardin à zéro. Un chance inouïe !
J’envisage de monter quelques carrés et les tiens me donnent des idées. Mais au delà de l’aspect des “planches”, je me pose surtout des questions sur l’aspect des plantations. J’aimerais qu’elles soient visuellement agréables tout en favorisant leur développement, un peu comme un massif au jardin d’agrément. Est-ce une question que tu prends en compte dans l’installation de tes légumes? As-tu quelques conseils, voire un article en préparation sur le sujet ?
A plus tard
Bonsoir Zaza
Je tiens en premier lieu a te remercier pour cette idée ! 🙂 je dois avouer que je n’ai jaimais etais aussi loin dans l’idée de l’esthetique. Mais je met ton idée bien au chaud, le temps de cogiter sur l’affaire !
Pour le moment j’ai rien a dire ! 😉
Bonjour Loïc
Au printemps prochain ce sera la première fois que je ferai véritablement mon jardin car j’y suis à demeure (avant c’était un jardin de vacances). Je ne ferai pas mon potager en carré dans des carrés hors sol, je les ferai directement au niveau du sol. Cet automne je les ai délimités par des baguettes de noisetiers posés sur le sol qui est recouvert de BRF pour certains carrés et de cartons et paillis pour les autres (l’an prochain je fais l’inverse dans la répartition des carrés ainsi la terre est bien enrichie un an sur deux et mes légumes tourneront avec les carrés). C’est la première année que je ferai ça, je verrai si c’est intéressant de faire comme cela, ça évite de fabriquer une structure en bois. Dans une autre partie du jardin je cultive plus traditionnellement avec 4 parcelles afin que les légumes ne reviennent que tous les 4 ans au même endroit. Je vais tester les pommes de terre sous carton et paillis pour m’éviter de retourner la prairie et si j’ai assez de matériaux je compte faire une culture sur butte et les cucurbitacées sur lasagne. Je me retrouve avec un peu plus de 100m2 cultivés.
Françoise
Bonsoir Francoise et félicitation
Je constate que tu connais deja beaucoup de techniques, j’espere que je parviens quand meme a t’apporter quelques chose a travers ce blog.
Bonjour Loïc,
Où peut-on trouver les ornements en bois placé sur le carré antique?
A l’avance merci pour la réponse.
Bernard
Bonjour Bernard
J’ai trouvé ces boules a mettre sur des piquets en bois de 70×70 au rayon jardin de “gros Merlin” 🙂