Évolution du Potager en Carrés à la Française vers une Culture en Lignes Efficace
Introduction : Pourquoi commencer avec le potager en carrés à la française et pourquoi évoluer ?
Le potager en carrés, notamment dans sa version française avec des carrés de 40 cm de côté, est une méthode qui séduit de nombreux jardiniers débutants. Elle repose sur un principe simple : diviser un espace de culture en petites parcelles géométriques bien définies pour y cultiver une grande variété de légumes, fleurs, et herbes aromatiques. Cette méthode a l’avantage d’être accessible, esthétique, et particulièrement adaptée aux petites surfaces et à ceux qui débutent dans le jardinage.
En cultivant sur une surface limitée, on apprend à mieux comprendre les besoins des plantes : les cycles de semis et de récolte, l’arrosage, la gestion des ravageurs et des maladies, ou encore l’importance des associations bénéfiques. Avec moins de 6 carrés de potager, cette organisation reste facile à gérer. Chaque carré peut être dédié à un type de culture, facilitant ainsi les expérimentations et la rotation des cultures d’une saison à l’autre.
Cependant, cette méthode, idéale pour les petits espaces, montre vite ses limites lorsque l’on souhaite augmenter la taille de son potager ou produire en plus grande quantité. Au-delà de 6 carrés, l’organisation devient complexe. Chaque carré demande un entretien minutieux, et multiplier les petites parcelles peut rendre la gestion chronophage. De plus, l’espace perdu en allées entre les carrés limite la surface réellement cultivable, ce qui peut être frustrant lorsqu’on souhaite produire davantage pour tendre vers l’autonomie alimentaire.
C’est à ce moment qu’une transition vers une culture en ligne ou en planches de culture plus longues devient pertinente. Cette évolution permet de simplifier l’organisation du potager, de réduire l’effort nécessaire pour son entretien, et d’augmenter la production tout en optimisant l’espace disponible. Dans cet article, nous allons explorer pourquoi et comment faire évoluer votre potager, en passant des petits carrés traditionnels à une organisation plus adaptée aux surfaces importantes. Que vous débutiez ou que vous soyez prêt à faire grandir votre potager, cet article vous aidera à planifier une transition réussie.
1. Les limites du potager en carrés traditionnels
La méthode du potager en carrés à la française est une solution ingénieuse pour cultiver un potager sur de petites surfaces. Cependant, comme toute méthode, elle n’est pas adaptée à toutes les échelles ni à tous les besoins. Voici pourquoi cette méthode fonctionne très bien dans un cadre restreint et pourquoi elle devient moins efficace lorsque la surface cultivée augmente.
1.1. Une organisation parfaite pour moins de 6 carrés
Pour un jardinier débutant ou pour ceux qui disposent d’un espace limité, le potager en carrés est une véritable bénédiction. Avec ses petites parcelles de 40 cm x 40 cm organisées de manière structurée, cette méthode offre de nombreux avantages :
Simplicité de gestion et d’entretien
Avec moins de 6 carrés, chaque parcelle est facilement accessible et rapide à entretenir. Les petites dimensions permettent de se concentrer sur une poignée de cultures différentes, sans être submergé par les tâches de désherbage, d’arrosage ou de récolte. Cette organisation aide également à éviter les erreurs courantes des débutants, comme un semis trop dense ou un arrosage irrégulier.
Optimisation pour les petites quantités de cultures
Le potager en carrés est conçu pour maximiser la diversité dans un espace réduit. Il permet de cultiver plusieurs types de légumes ou d’herbes aromatiques sans nécessiter une grande surface. Cela le rend idéal pour les besoins familiaux modestes ou pour des jardiniers qui souhaitent tester différentes variétés sans s’engager sur de grands volumes. Chaque carré devient un micro-jardin dédié, et cette segmentation visuelle aide à garder un potager ordonné et esthétique.
1.2. Les contraintes pour des surfaces plus grandes
Si la méthode du potager en carrés brille sur une petite échelle, elle montre rapidement ses limites lorsque l’on souhaite cultiver davantage pour augmenter sa production ou pour tendre vers l’autonomie alimentaire.
Problèmes de gestion avec de nombreux petits carrés
Multiplier les petits carrés peut sembler une bonne idée au départ, mais cela complique rapidement l’organisation. Avec un grand nombre de carrés, il devient difficile de planifier les rotations des cultures et de garder une vue d’ensemble de ce qui est planté où et quand. De plus, chaque carré nécessite une attention individuelle, ce qui peut devenir fastidieux lorsqu’ils se comptent par dizaines.
Temps d’entretien décuplé
Le temps nécessaire pour semer, arroser, désherber ou récolter chaque petit carré augmente de manière exponentielle avec la taille du potager. Par exemple, arroser dix petits carrés de 40 cm de côté prend beaucoup plus de temps qu’arroser une seule planche de culture de 1,2 m x 5 m. Ces tâches répétitives peuvent décourager, surtout si vous avez un emploi du temps chargé.
Difficultés d’accès et d’optimisation de l’espace
Les nombreuses allées nécessaires pour accéder à chaque carré entraînent une perte importante d’espace cultivable. Ces allées, bien que nécessaires, réduisent la surface réellement utilisée pour la culture. De plus, travailler sur des carrés éloignés ou mal positionnés peut rapidement devenir inconfortable, notamment lorsque l’on doit se pencher fréquemment. Enfin, les petites dimensions des carrés limitent la possibilité de cultiver des légumes volumineux ou des cultures longues, comme les courges ou les pommes de terre, qui demandent davantage de place.
Avec ces limites en tête, il est naturel de se tourner vers une solution mieux adaptée à des surfaces plus grandes : la culture en lignes ou en planches. Cette approche permet de surmonter ces contraintes tout en conservant certains des principes qui font le succès du potager en carrés. Nous explorerons cette transition dans la suite de l’article.
Souhaitez-vous développer davantage certains points ou inclure des exemples spécifiques ?
2. Pourquoi passer à une organisation en lignes ?
Lorsque le potager grandit en surface, il devient judicieux de repenser son organisation pour gagner en efficacité. Passer d’un système de petits carrés à une organisation en lignes ou en planches de culture est une solution naturelle qui permet de surmonter les limites des carrés traditionnels tout en maximisant le rendement et en simplifiant le travail au quotidien. Voici pourquoi cette transition est avantageuse.
2.1. Une solution pratique pour des grandes surfaces
Réduction du temps passé à entretenir le potager
Avec une organisation en lignes ou en planches, les tâches répétitives comme le semis, le désherbage et l’arrosage deviennent beaucoup plus rapides à réaliser. Par exemple, semer une rangée de radis sur 3 mètres prend bien moins de temps que de semer le même légume en plusieurs petits carrés. De même, arroser une longue planche est plus efficace que de s’occuper de plusieurs petites parcelles. La simplification de ces tâches libère du temps pour d’autres activités au jardin ou ailleurs.
Moins d’allées, plus de zones de culture
Les allées nécessaires dans le potager en carrés occupent une part significative de l’espace total. En passant à une organisation en lignes ou en planches, on réduit considérablement la proportion d’allées, ce qui libère de la place pour davantage de zones cultivables. Par exemple, une planche de 1,2 m de large par 5 m de long offre 6 m² de surface de culture accessible de chaque côté, avec une seule allée, là où un agencement en carrés nécessiterait plusieurs passages et des espaces non cultivés.
2.2. Simplification des rotations et associations de cultures
Planification plus intuitive
Dans une organisation en lignes, il est beaucoup plus simple de planifier les rotations de cultures. Plutôt que de devoir réfléchir à chaque carré individuellement, on peut raisonner en termes de planches ou de rangées entières. Cela facilite également le suivi des apports au sol, comme le compost ou les amendements, ainsi que la gestion des engrais verts entre deux cultures.
Adaptation aux besoins de cultures exigeantes ou volumineuses
Certaines plantes, comme les courges, les tomates ou les pommes de terre, demandent beaucoup d’espace ou un ancrage spécifique pour se développer correctement. Dans une organisation en carrés, ces cultures peuvent rapidement se retrouver à l’étroit ou mal positionnées. En revanche, une organisation en lignes offre la flexibilité de leur attribuer des espaces adaptés à leurs besoins. Par exemple, une rangée dédiée aux courges permet de leur donner toute la place nécessaire pour étendre leurs tiges, tandis qu’une autre rangée peut accueillir des cultures serrées comme les épinards ou les carottes.
De plus, les associations de cultures complémentaires, comme le maïs, les haricots grimpants et les courges (méthode des trois sœurs), sont plus faciles à mettre en œuvre dans des planches longues, où les plantes peuvent cohabiter harmonieusement sans empiéter sur les parcelles voisines.
Passer à une organisation en lignes est donc une étape logique pour les jardiniers qui souhaitent cultiver de plus grandes surfaces sans augmenter de manière disproportionnée leur charge de travail. Cette approche permet une gestion plus fluide du potager tout en optimisant l’espace et les rendements.
3. Comment organiser un potager en ligne ?
Passer d’un potager en carrés à une organisation en lignes ou en planches de culture demande quelques ajustements, mais ces changements peuvent rapidement transformer votre espace en un système plus efficace et productif. Voici comment effectuer cette transition en trois étapes clés : élargir les carrés, optimiser les allées et ajuster les techniques de culture.
3.1. Transitionner des carrés aux planches de culture
Étendre les carrés pour créer des planches longues
L’une des premières étapes pour organiser un potager en lignes est d’agrandir vos carrés existants pour en faire des planches longues et fixes. Par exemple, au lieu d’avoir des carrés de 40 cm de côté, vous pouvez regrouper plusieurs carrés pour former des planches de 1,2 m de large et 3 m, 4 m ou même 5 m de long. Cette largeur est idéale car elle permet d’accéder facilement au centre de chaque planche depuis les deux côtés sans avoir à y marcher.
Ces planches allongées conservent l’esprit structuré du potager en carrés tout en réduisant considérablement le temps passé à organiser et entretenir chaque zone.
Avantages d’une largeur fixe : accessibilité sans entrer dans les planches
Fixer une largeur standard, comme 1,2 m, garantit que toutes les zones restent accessibles sans avoir besoin de piétiner la terre, ce qui préserve sa structure et limite le compactage. Cela facilite également l’application uniforme de compost ou de paillage sur toute la surface cultivable.
3.2. Optimiser les allées et le positionnement
Réduction de la largeur des allées
Dans un potager en carrés, les allées occupent souvent une proportion importante de l’espace total. En passant à une organisation en planches, vous pouvez réduire la largeur des allées à 30-40 cm, juste assez pour permettre le passage d’un pied ou d’une brouette étroite. Cela maximise la surface cultivable tout en maintenant un accès pratique.
Création de chemins permanents pour un accès facile
Pour éviter que les allées ne deviennent boueuses ou envahies par les mauvaises herbes, il peut être utile de créer des chemins permanents. Vous pouvez les recouvrir de matériaux comme du gravier, des copeaux de bois ou du carton épais, ou encore les enherber pour qu’ils soient à la fois esthétiques et fonctionnels. Cela garantit que votre potager reste propre et accessible en toute saison, même après de fortes pluies.
3.3. Adapter les techniques de culture
Semis en ligne vs semis en poquet
Dans un potager en carrés, les semis sont souvent réalisés de manière isolée, ce qui convient pour des petites parcelles. En revanche, dans une organisation en lignes, le semis peut être fait directement en rangées continues, ce qui facilite le placement des graines et optimise l’espace. Par exemple, les légumes-racines comme les carottes et les radis s’épanouissent dans des lignes régulières, tandis que des cultures comme les courgettes peuvent être semées en poquet (groupes de graines espacés sur une même ligne).
Gestion de l’arrosage et du paillage
Avec des planches longues, l’arrosage peut être simplifié grâce à des solutions comme des tuyaux poreux ou des systèmes de goutte-à-goutte, qui permettent d’arroser une ligne entière de manière uniforme. Cela réduit la consommation d’eau tout en évitant l’arrosage manuel fastidieux de chaque parcelle.
Le paillage est également plus facile à appliquer sur des surfaces longues et continues. Un paillage uniforme limite les mauvaises herbes, conserve l’humidité et enrichit le sol tout en demandant moins de temps et d’effort qu’un paillage carré par carré.
En suivant ces étapes, vous transformerez votre potager en un espace plus productif et facile à gérer, tout en conservant les avantages d’une organisation structurée. Voulez-vous inclure des exemples visuels ou des illustrations pour guider vos lecteurs dans cette transition ?
4. Les bénéfices à long terme de la culture en lignes
Adopter une organisation en lignes ou en planches de culture n’est pas seulement une question de praticité immédiate : c’est aussi un investissement durable qui porte ses fruits sur le long terme. Cette méthode permet de produire plus efficacement, de mieux gérer ses ressources, et de poser les bases d’une autonomie alimentaire réelle et pérenne.
4.1. Une production augmentée avec moins d’effort
La culture en lignes optimise l’espace disponible et réduit le temps consacré aux tâches répétitives. Moins d’allées signifie plus de surface cultivable, et une meilleure organisation rend chaque intervention plus rapide et plus précise.
- Maximiser les rendements : En plantant de manière plus dense sur des planches bien organisées, il est possible de tirer parti de chaque centimètre carré. Par exemple, les cultures intercalées (comme les laitues entre des plants de tomates) deviennent plus simples à mettre en œuvre en raison de la surface continue.
- Réduction de l’entretien : Une gestion simplifiée du désherbage, de l’arrosage et du paillage allège considérablement la charge de travail. De plus, la terre non compactée dans les planches favorise la croissance des racines et augmente la santé globale des plantes.
4.2. Une meilleure gestion des ressources : sol, eau, et temps
Préservation et enrichissement du sol
La culture en lignes permet de mieux gérer les amendements et la rotation des cultures. Vous pouvez planifier des apports de compost ou de fumier spécifiques à chaque planche, en fonction des besoins des cultures précédentes ou suivantes. Cela aide à maintenir la fertilité du sol sur le long terme.
Efficacité de l’arrosage
Avec des systèmes comme le goutte-à-goutte ou les tuyaux poreux, l’arrosage devient plus précis et consomme moins d’eau. En concentrant l’humidité sur les zones cultivées et en réduisant l’évaporation grâce au paillage, vous économisez une ressource précieuse tout en répondant aux besoins des plantes.
Gain de temps au quotidien
Moins d’allées à désherber, des planches longues à cultiver d’un seul coup, et des interventions groupées sur des surfaces homogènes : tout cela vous permet de consacrer plus de temps à des activités annexes, comme la transformation des récoltes ou la préparation de nouvelles cultures.
4.3. Une méthode évolutive pour atteindre l’autonomie alimentaire
La culture en lignes est une solution flexible et adaptée aux ambitions de chacun. Que vous souhaitiez produire uniquement pour votre foyer ou viser une production excédentaire à vendre ou échanger, cette méthode s’ajuste à vos objectifs.
- Capacité d’agrandir progressivement : Les planches de culture peuvent être étendues ou multipliées au fil du temps, en fonction de vos besoins ou de la disponibilité de votre terrain. Par exemple, si vous commencez avec trois planches de 1,2 m x 4 m, vous pouvez facilement en ajouter d’autres sans chambouler l’organisation générale de votre potager.
- Une autonomie réaliste et atteignable : En produisant davantage sur une surface réduite, vous augmentez la part de vos besoins alimentaires que vous pouvez satisfaire vous-même. La culture en lignes permet également de diversifier les types de cultures (légumes, fruits, aromatiques), offrant une base solide pour un régime équilibré et autosuffisant.
- Un système durable : Avec une bonne gestion des ressources et des sols, cette méthode favorise la résilience de votre potager face aux aléas climatiques et aux pénuries potentielles. Vous posez ainsi les bases d’un modèle productif et écologique sur le long terme.
En résumé, la culture en lignes ou en planches n’est pas seulement une alternative pratique aux carrés traditionnels : elle ouvre la voie à une production plus efficace, à une meilleure gestion des ressources, et à une autonomie alimentaire durable. Souhaitez-vous inclure des chiffres ou des témoignages pour illustrer ces bénéfices ?
5. Conseils pour réussir sa transition
Passer d’une organisation en petits carrés à une culture en lignes ou en planches de culture est une démarche progressive qui demande une certaine adaptation. Voici des conseils pratiques pour effectuer cette transition en douceur et réussir à tirer le meilleur parti de votre espace.
5.1. Planifier et tester la nouvelle organisation
Plutôt que de transformer tout votre potager en une seule fois, commencez par des ajustements progressifs pour évaluer ce qui fonctionne le mieux pour votre terrain, vos cultures et votre mode de travail.
- Modifier une partie des carrés : Si vous avez déjà des carrés de 40 cm de côté, commencez par en fusionner plusieurs pour former une première planche plus longue (par exemple, 1,2 m x 2 m). Cela vous permettra de tester l’accessibilité et l’entretien de cette nouvelle configuration avant de l’appliquer à l’ensemble du potager.
- Tester différentes longueurs de planches : Les planches de 1,2 m de large sont généralement idéales pour garantir une accessibilité optimale sans piétiner la terre. En revanche, la longueur peut varier selon votre espace disponible et vos préférences. Essayez plusieurs formats (3 m, 4 m, ou 5 m) pour trouver l’équilibre entre surface cultivable et gestion pratique.
5.2. Anticiper les besoins matériels
Changer d’organisation implique de repenser l’aménagement de votre potager, ce qui peut nécessiter quelques investissements en matériel pour structurer et entretenir vos nouvelles planches de culture.
- Structurer les nouvelles zones : Prévoyez des planches ou des bordures (en bois, en métal ou même en pierre) pour délimiter les nouvelles zones de culture. Ces bordures aident à contenir la terre, à canaliser l’eau, et à donner une apparence soignée à votre potager. Si vous optez pour des bordures en bois, assurez-vous qu’elles sont traitées pour résister à l’humidité et à la dégradation.
- Outils adaptés : Sur de plus grandes surfaces, certains outils deviennent indispensables pour gagner du temps et préserver vos efforts. Une binette, une grelinette pour ameublir le sol sans le retourner, et un semoir manuel pour tracer des lignes régulières peuvent être des investissements judicieux.
Ces étapes permettent d’aborder la transition de manière réfléchie, en limitant les risques et en vous donnant le temps d’apprivoiser cette nouvelle organisation. La suite de cet article pourrait inclure une fiche pratique ou un plan d’aménagement type pour aider vos lecteurs à se lancer. Souhaitez-vous que je développe cela ?
Conclusion
Le choix entre un potager en carrés traditionnel et une organisation en lignes ou en planches dépend avant tout de vos besoins, de la taille de votre jardin, et de vos objectifs à long terme. Chaque méthode présente des avantages et des inconvénients, et il n’y a pas de solution unique : tout dépend de votre situation et de vos aspirations.
Les avantages et inconvénients en bref :
- Potager en carrés :
- Avantages : idéal pour les débutants, gestion simple avec peu de carrés, entretien rapide sur des petites surfaces.
- Inconvénients : devient rapidement contraignant sur de grandes surfaces, multiplication des tâches d’entretien, espace moins optimisé.
- Organisation en lignes :
- Avantages : plus adaptée aux grandes surfaces, meilleure optimisation de l’espace, gain de temps sur l’entretien, évolutive pour des productions plus importantes.
- Inconvénients : demande une planification initiale et quelques aménagements matériels, peut sembler plus complexe au départ.
Évoluez à votre rythme !
L’essentiel est d’adopter une méthode qui correspond à vos besoins actuels tout en gardant une flexibilité pour évoluer. Si vous démarrez sur une petite surface, le potager en carrés est un excellent point de départ. Mais dès que votre ambition ou votre terrain s’élargit, envisager une organisation en lignes peut vous permettre de gagner en efficacité et en productivité.
Le potager est avant tout une aventure personnelle : testez, expérimentez, et adaptez vos pratiques. N’ayez pas peur d’évoluer pour créer un espace qui vous ressemble et répond à vos attentes. Avec un peu de patience et d’organisation, vous trouverez l’équilibre parfait entre plaisir de jardiner et performance.
Prêt(e) à sauter le pas ? Faites le premier pas en planifiant votre transition dès aujourd’hui !
Rejoignez l’Université du Jardinier et maîtrisez le Potager en Carrés !
Vous rêvez d’un potager en carrés à la fois esthétique et productif ? À l’Université du Jardinier, nous avons conçu des ressources complètes pour vous aider à créer, entretenir et récolter le meilleur de votre potager en carrés. Que vous soyez débutant ou que vous cherchiez à perfectionner votre savoir-faire, notre université en ligne vous guide à chaque étape : de l’installation à la récolte, en passant par les astuces de conservation pour prolonger la saison.
En vous inscrivant, vous aurez accès à des formations détaillées, des conseils pratiques, des vidéos et bien plus encore, pour transformer votre jardin en un espace de production durable et efficace. Rejoignez-nous et donnez vie à un potager en carré qui vous ressemble !
Inscrivez-vous dès maintenant et commencez à cultiver votre jardin idéal !
Et bien je suis d’accord avec Loic, je me suis pris la tête l’an dernier et j’ai décidé de ne pas partager mes carrés en 9 ou 12 ou … Je me contente de maxi 3 variétés et de privilégier l’exposition. J’essaye quand même de faire attention aux ennemis ! Mais certains carrés n’ont qu’une seule espèce et c’est très bien comme ça ! La grande diversité dans un carré n’a d’intérêt pour moi uniquement pour les petits jardins et petites familles, chez nous on est 5 donc l’abondance est de mise, mais pas la perte bien sur ! Cette année, j’essaie les pomme de terre en carré (j’en ai fait 2) en essayant la culture sous paillis. En faite, j’ai posé mon plan sur la terre, j’ai recouvert de compost (pas très mure car je suis pas terrible dans sa conception !) et d’herbe sèche. J’en rajouterai avec les tontes au fur et à mesure de leur développement. Il parait que le rendement est supérieur à la culture traditionnelle, on verra !
les associations de legumes ( simplifiees, mes interets) et je serai cette annee a ma deuxieme experience du potager au carre et je suis enchentee nicole
le potager en carré, c’est facile à entretenir par contre la galère pour la planification de chaque planche d’une récolte sur l’autre et d’une année sur l’autre. cette année, je me lance dans une autre variant : en jardinant dans des pneus (mon jardin ayant déménagé je n’ai pas pu récupérer les carrés et j’ai la flemme d’en reconstruire même si j’ai adoré cette technique)
Affaire à suivre, en tout cas je m’abonne à ton blog pour suivre les bonnes idées que tu diffuses.
(je continue) je t’assure que j’ai de belles récoltes! mon commentaire n’aidera certainement pas les autres jardiniers, mais c’est mon expérience!
bon après midi! 🙂
bravo pour ce billet!
j’ai plusieurs carrés depuis quelques années, et ma foi, je plante “au hasard” au début du printemps et ensuite, en fonction des récoltes, je plante ou sème au “hasard”…en essayant quand même de ne pas faire trop de bétises.. j’ai les 2 livres de Anne-Marie Nageleisen mais j’ai du mal à “enregistrer” les types de rotation…mais je t’a
Bonjour tout le monde ,
Les engrais verts sont un facteur essentiel de la qualité des sols
,ils ont tous des fonctions différentes ,les racines allègent le sol ,stimulent l’activité biologique ( vie microbienne )du sol , les fleurs attirent les insectes pollinisateurs et en fin de floraison ils servent de paillage .(Phacélie ,Sarrazin ,Moutarde blanche ,Luzerne ,Trèfle blanc,Trèfle incarnat ,vesce d’hiver )Seigle ,Lupin , Féverole d’hiver , Epinard )c’est un engrais bon marché .
Petit conseil pour les débutants ,profitez des petits carrés pour semer des petites quantités toutes les semaines et ainsi étaler les récoltes . 😉 bonne saison à tous
Salut,
j’aime beaucoup le concept du potager ..
As tu une entreprise qui propose ce type de service?
Bonjour Loïc. Tu dois avoir raison mais ce n’est pas évident. Cette année j’ai paillé pour la 1ère fois. Avec des feuilles et du compost de suite dessus. On m’a ramené du fumier qui a un an, que je vais incorporer. J’ai envie d’y rajouter du sang séché, de la corne et qq chose à base d’algues. Je ne sais pas ce qui serait le mieux, peut-être un peu de chaque. Par contre je n’arrive pas à avoir des carottes et tout ce qui est racine, çà reste petit et très dur. Et j’ai entendu dire que les carottes n’aimaient pas l’azote. Et comme je veux tout mélanger cette
année, çà ne va pas être facile de donner ce dont il a besoin à chaque légume.
Je ne me fais pas vraiment d’illusion, j’aimerais juste que ce soit mieux que l’an dernier.
A ta place je ne mélangerais pas le tout!
avant de tous destucturer, gratouille un peu ta terre pour voir s’il les vers sont presents.
je te conseille de mettre un peu moins de fumier mais de le laisser en surface. Fais un petit mélange de fumier de paille plus seche et de quelques epluchures de légumes.
Laisses le temps a la vie de s’installer.
Je suis un peu surpris de ta remarque pour ce qui concerne les légumes racine.
En effet la carotte à des besoins entre 110 et 200 Kgs d’Azote à l’hectare ce qui est pas mal du tout.
Le fumier apporte 5,5kg/T en N, il faudrait donc un minimum de 20 tonnes par hectare (20*5,5=110kgs). Ce qui nous fait 2,88 Kgs de fumier pour un carré de 1,2mètre de côté.
En revanche elle a besoin de potasse 350Kg/ha que tu peux apporter sous forme de cendre de bois à raison de 460g par carré (si l’on considère que c’est le seul apport mais le fumier apporte aussi de la potasse).
Surpris que je lui recommande de mettre moins de fumier ?
je pense qu’il est préferable d’apporter tous au long de l’année des petites doses plutot qu’une grosse une fois par an. Mais ca n’engage que moi ! 🙂
Non surpris qu’on lui ai dit que les carottes n’aimaient pas l’azote. Bon en excès elle vont faire beaucoup de feuilles, mais elles ont déjà des besoins importants.
Pour ce qui est des doses, en effet ont peut étaler les besoin. D’un autre côté 3kgs par an si l’on commence à répartir ça fait pas lourd à chaque fois. En plus j’utilise cette méthode d’amendement réparti en fonction de la durée de végétation.
J’ai dit ca moi ! ou ca ? Je commencerai a travailler du chapeau ? 🙂
Bonsoir à tous. Je pense comme Damien, cette année je vais tout mélanger. Sauf que chez moi où il peut faire très chaud, je mettrai les salades et les radis à l’ombre d’autres légumes pour qu’ils ne soient pas grillés. J’espère ne pas être envahie par le mildiou et l’oïdium dès le printemps comme les autres années. Mes pieds de bourrache se sont ressemés à l’automne et l’hiver ils étaient tout blanc d’oïdium, je crois bien que c’est la 1ère fois que je vois çà. Alors c’est décidé, au Printemps j’arrache tout. J’en ai trop marre d’avoir les courgettes et concombres dévorés par cette maladie. Je me demande si je ne suis pas hors sujet,
désolée.
Bonjour Daolys
Les maladies sont le signe du déséquilibre, difficile de te donner une recette !
favoriser la vie plutot que de lutter contre.
Deux mots sur l’association des plantes et légumes. Je me suis intéressée à ce sujet passionnant et surtout utile si l’ont ne veut pas traiter son jardin. J’ai fait des essais, cela marche, mais je trouve qu’il y a beaucoup d’incohérence dans ce qui est prit pour exemple dans mes bouquins, car on conseille parfois 2 légumes à associer qui n’ont pas les mêmes besoins en eau (associer les oignons qui n’aime pas l’eau avec des légumes qui en ont besoin) et des légumes qui demandent beaucoup de fumure avec ceux qui n’en veulent pas… Il faut donc bien réfléchir avant d’associer des légumes quand à leurs besoins rectpectifs. L’association légumes/fleurs est elle aussi intéressante. Effectivement, les tagètes sont très utiles pour les légumes et leurs couleurs ensoleille les cultures. De plus, en fin de saison, les tagètes sèches donnent généreusement nombre de graines à ressemer l’année suivante.
je suis d’accord avec toi qu’il faut simplifier les choses.
Seulement il faut savoir que beaucoup d’animaux se reproduisent en fonction de l’abondance de nourriture ce qui peut expliquer l’idée de séparer certaines variétés surtout si celles-ci ont des prédateurs communs… Imagine l’abondance si, pour moi petit insecte, qui mange des salades et des carottes j’en trouvent justement deux rangées côte à côte dans ton potager ? Quel festin !
Les associations de légumes prennent aussi en compte les besoins en nutriments de ceux-ci afin de ne pas épuiser le sol en un seul nutriment mais bien de varier afin qu’il est temps de se reconstruire. Parce que sur le même principe que les cultures intensives, ça poussera malgré tout mais le sol ne cessera de s’appauvrir et il faudra des années et des années pour qu’il regagne sa richesse.
Je suis tout de même d’accord pour simplifier mais en gardant ces principes en tête. Ce que j’essaye de faire : 2 bacs selon le principe du potager en carré et les autres plus petits fonctionnent en monoculture où j’associe par exemple les tomates avec de la tagètes. C’est une plantes qui repoussent des petits vers blanc qui s’attaquent à la racine des plans de tomates et qui attirent les pucerons. Ainsi ils n’iront pas dévorer le reste du potager. En plus c’est une fleure comestible ! Je fais également des rotations par année, du coup j’ai deux bacs avec des carottes (afin d’en avoir en suffisance) que j’ai choisi éloignés.
bon potager à tous !
Bonjour jue 🙂
les principes que tu énonces sont a mon sens fondés, je ne les remets pas en cause, je veux juste dire qu’il n’est pas necassaire de faire 9 ou 16 carrés a l’interieur d’un carré de 1m20 pour les respecter.
Merci Loïc pour ton site que je parcours activement en ce moment.
Je me lance pour la première fois dans l’aventure du potager (3 bacs de 1m20 sur 1.80). grosse prise de tête hier avec le plan de mon potager, j’ai eu l’impression de faire un sudoku interminable difficile pour moi de combiner association de légume, exposition, besoin en eau, gout personnelle de saveur et …
Aujourdhui je tombe sur ton article et remise en question de mes plans, je me rend compte que j’ai mis de la laitue partout car elle s’associe avec beaucoup d’autre, le seul souci… je consomme très peu la laitue.
bref je vais reprendre mes plans avec plus de décontraction, et avec en tête exposition besoin réel et simplement du bon sens comme dirais Nicolas.
A bientôt Maryline
Bonjour Loïc,
Je suis 100% d’accord avec toi.
Ils sont de plus en plus nombreux, les gens qui se lancent dans la création de leur potager.
Si on veut qu’ils aient de la réussite et qu’ils n’abandonnent pas au bout d’une saison, ce n’est pas des méthodes rigides qu’il faut leur donner mais simplement du bon sens.
Bonne soirée,
Nicolas
Les orties poussent toujours au même endroit (les fossé et bords des champs) car il y a de l’azote laissé par les paysans lors de la fertilisation de leurs parcelles. Dans le potager en carré, l’association peut se faire même à 30cm. Si tu ne mélange pas la terre tous les ans (ce qui est préférable) même sur 1m20 on y voit des différences. Bien sur d’autres facteurs sont à prendre en compte.
Article intéressant. Cette année je ne me casse plus la tête, je vais tout mélanger. Fini les lignes et les cases. Il y a aura peu de chance l’année suivante que je plante au même endroit. Je ferai attention, comme tu le mentionnes, à ce que les légumes profitent tous de l’ensoleillement et que les plus grands ne fassent pas d’ombre aux plus petits.
Ah ouiiiii je prends la planification simplifiée… c’est pas que je galère, mais si en fait, je galère !