Faire des économies avec le potager ?

Parmi les motivations de bon nombre de jardinier qui se lance, il y a l’idée de faire des économies en cultivant ses propres légumes. Ce n’est pas évident d’affirmer que le potager est source d’économie car ça dépend un peu de votre mode d’alimentation.

Si vous faites l’essentiel de vos courses dans les grandes surfaces et que vous remplissez votre caddie de plats tout préparés et de viande rouge, il y a peu de chance que le potager soulage votre porte-monnaie.

 

 

Des economies avec le potager

Par contre si vous vous approvisionnez dans les magasins bio et que vos menus sont basé sur les légumes, la réponse est bien sûr différentes. Non seulement vous allez faire des économies sur l’achat des légumes mais en plus vous allez gagner en qualité.

Dans tous les cas, débuter un potager en carré vous demandera très peu d’investissement. Pour faire au plus simple je dirai que 4 planches, un peu de compost et quelques graines et le tour est joué. Pas la peine d’investir dans des pelles ou des fourches puisque il faut préserver la terre de tous labour. Pour jardiner dans vos carrés, il suffit d’une vielle fourchette dont vous recourberez les dents et d’un couteau pour couper vos récoltes.

Bref vous avez compris qu’il est facile de trouver quelques astuces pour éviter de dépenser son argent.

Mais la question des économies est-elle importante ? Les bénéfices d’un jardin potager sont bien plus vastes que la simple idée de l’argent. Voilà pour moi les vrais bénéfices que vous allez pouvoir tirer de votre potager.

Se reconnecter avec la nature.

Pourquoi l’appel de la nature est-il si fort ? Je ne sais pas pour vous, mais moi j’ai besoin de son contact. On est tous, je pense, soumis à cette force, car elle est vitale. On a oublié que c’est notre berceau et que pour garder un équilibre physique et mental, le contact régulier avec la nature est nécessaire. Plonger ses mains dans la terre, semer des graines, récolter des légumes est une source de joie simple mais puissante. On est heureux de pouvoir veillez sur nos cultures.

Participer activement à la sauvegarde de la planète.

Une petite action pour de grand changement, c’est ce que m’inspire la voie du potager. Imaginez simplement que nous soyons de plus en plus nombreux à cultiver des petites carres de potager. Les conséquences de la multiplication des potagers me donnent des raisons d’espérer. Voilà ce que j’entraperçois.

  • Multiplier les zones d’accueil pour la nature même au sein des villes.
  • Soulager la planète de la pression agricole.
  • Ne plus acheter nos pommes en nouvelles Zélande.
  • Soulager les décharges de nos déchets verts.

Manger plus sain.

C’est bien sur les premiers bénéfices que l’on peut retirer de la culture de nos légumes. On sera sans aucun doute beaucoup plus scrupuleux à utiliser des produits chimiques. Même s’il est possible de s’en passer complètement, si jamais on devait y avoir recours, nous saurions exactement dans quelles conditions, il a été utilisé. C’est loin d’être le cas avec les produits que l’on peut acheter en grande surface ou sur les étales des revendeurs du marché. Je vous passe le chapitre sur le gout ! Si vous n’avez jamais mangé des tomates du jardin vous ne pourriez pas comprendre.

Le potager c’est un lien vers les autres.

Déjà au sein de la famille, le potager est un noyau autour duquel la famille peut se rassembler. Même si certaines taches peuvent rebuter quelques membres de la famille, il y aura toujours un moment qui fera l’unanimité. Imaginez-vous :

Allez les enfants je vais cueillir des fraises dans le jardin !! Qui veut venir avec moi ? » Pensez-vous que vous allez entendre des «  Oh non ! J’ai pas envie !

Le potager vous poussera aussi vers vos voisins : durant la saison ou la production bat son plein, vous irez très naturellement porter un panier de courgettes a vos voisins, et je peux vous assurer qu’ils seront content.

Un sentiment d’indépendance.

Je trouve cette sensation particulièrement délicieuse ! Sentir que l’on pourrait presque s’auto suffire. Avec un peu de travail quand même, il est possible de produire suffisamment de légumes pour une année. Bien sûr, il ne faut pas s’attendre à ces résultats la première année. Mais avec le temps, et la connaissance l’idée de « l’indépendance légumière » devient très accessible.

 

Et vous quels sont les bénéfices que vous tirez de votre potager ?

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Réponses

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  1. “”si possible en respectant l’environnement”” Non, quand on fait un jardin on respecte l’environnement, sans tous ces produits toxiques , même s’ils sont BIO, ou on achète ses légumes en supermarcher

  2. Pour que le jardin soit économique la première chose à faire est de limité ses dépenses.Pas de bordure en ciment, d’allée en pierre, de système d’arrosage HD…
    Pour 20€ environs, quelque sachets de graines qui me manquaient et des plants que je n’avais pas fais, le congélateur est plein, les bocaux (le plus gros budget je crois les capsules revenant à 0.50€ l’une, remplisse les rayons, sans parler de ce qui à passé de la case producteur à la case consommateur directement.
    Ce qui es important en plus c’est le BIO, le seul produit chimique en relation avec le jardin ne doit être que le savon de Marseille , que tout bon jardinier utilise avant de ce mettre à table pour dégusté son travail

  3. Bonjour,

    Tout d’abord je m’escuse pour le niveau de mon francais…

    Je vous invites a une reflexion commune sur le sujet du potager ” Le petit potager et la crise economique”

    Suite a une discution que j’ai eu avec un haut responsable du Groupama, il parait que le nombre des petits potagers qui aparaissent en villes est un des plus importants indicateurs de l’ampleur de la crise economique analisee pendant les derniers G 8.

    Apres mon interlocuteur, les analises des chefs d’etats de G 8 prend en compte la veille des plusieres indicateurs:
    1. L’augmentation des ventes des semences potageres amateurs d’une pays a un certain momment;
    2. L’augmentation du nombre des petits potagers;
    3. Le chute de vente du cifres d’affaires des grandes surfaces concernant les legumes;
    4. L’augmentation du cifre d’affaires des services conseils agrcoles pour les amateurs;

    Alors, la question des economies pour les foyers parait une bonne motivation si on doit croire serieusement ces analises.

    Jusq-a ce momment, toutes les autres motivations present sur votre article me paraissent plus importants.

    Avram

    1. Suite a une discution que j’ai eu avec un haut responsable du Groupama, il parait que le nombre des petits potagers qui aparaissent en villes est un des plus importants indicateurs de l’ampleur de la crise economique analisee pendant les derniers G 8.

      Quand on lit cela , on ce demande si la grosse branche du pommier au fond du jardin va tenir quand on va si pendre… N’écoute pas groupama, le G8, la crise économique!!!! écoute les oiseaux dans le jardin..
      PUTAIN d’oiseaux ils chantaient dans le pommier en mangeant …cette année pas de pomme…. c’est vrai pas d’insecte aussi, et puis j’ai eu les cerises (on à partager), les poires, les pêches, les raisins (on a partager aussi), l’année prochaine je leur laisse les poires , je vole les pommes

      1. Bonjour,

        Je vous recomande de lire un livre qui va dans le sens de mes propos:

        Le potager anti-crise – Manger sain en dépensant peu
        – Prix Saint Fiacre 2010

        Rodolphe GROSLEZIAT

        250 illustrations – 272 pages
        ISBN : 9782841384259
        Année d’édition : 2010

    2. Bonjour Avram

      Je crois bien volontier la remarque du responsable Groupama. C’est pour ca qu’il est temps de se mettre au potager.

      Ne pensez vous pas qu’a prendre soin de notre alimentation en cultivant nos propres légumes, finalement on prend soin de la planete toute entiere !

      1. Loic,

        Quant on vie a la campagne et on est agriculteur (dans mon cas) il est evidament facile. Neanmoins, pour mes vosins cytoyens urbains de Cluj Napoca sa pourait s’averer une petite revolution dans leur pensee si jamais on pourait imaginer le proposer une telle demarche. Reduire notre empreinte ecologique en produisant nos propses legumes est une resposabilite personelle vis a vis de la biocapacite de la planete.

  4. Il y a quelques temps je m’étais prêté au même exercice, essayer de déterminer si le critère économique devait être une motivation pour se mettre à la culture d’un potager (L’article c’est par là). J’étais arrivé à peut-prèt à la même conclusion que toi, le but du potager doit plutôt être de produire des légumes sains, goûtus, à porté de main et si possible en respectant l’environnement. J’avais mis aussi l’accent sur le bien-être que génère le jardinage.

  5. bonjour,
    a l’origine, le plaisir de jardiner et de réussir ses cultures est l’objectif de chacun, ainsi que de redécouvrir le vrai gout des légumes . Mais quand on regarde le coût des légumes dans les grandes surfaces, le plaisir est décuplé. Je viens d’être licencié et je retombe sur terre, car après 30 ans de salaires confortables, je ne voyais pas la réalité de la société actuelle et je me demande vraiment comment font certaines personnes pour vivre décemment.

  6. Je ne pense pas que l’absence d’outils permette d’aller très loin dans la pratique potagère, même en débutant.

      1. Une fourchette oui mais pour quoi tu la recourbe???? Moi je l’ai aplati avec une masse pour quel soit bien droite!!!
        Mon matériel cette année..
        -une bineuse électrique que j’ai depuis 2009 , 50€ que j’ai amortie,
        -un couteau
        -Une fourchette plate , avec la partie que l’on tien dans la mains d’habitude plier en forme de goutière.
        -de la ficelle, que je vais suprimer l’année prochaine suite à des essais que j’ai fais cette année sur les plants de tomate,
        -une arrosoire.
        – j’oubliai le cagot pour la ceuillette

  7. Les économies ne sont pas vraiment mon premier motif au départ d’autant plus que pour “récupérer” mon investissement il va falloir pas mal d’années et de légumes. Pourtant j’essaie de devenir autonome au niveau des légumes pour plusieurs raisons: j’habite très loin des magasins (donc compter l’essence dans l’amortissement de mes investissements)et je n’ai pas envie de passer un après-midi par semaine à faire des courses,j’aime expérimenter, le jardinage est pour moi source de bien être, mes visiteurs sont toujours enthousiasmés par la saveur des légumes (mais pour autant s’adonnent rarement au jardinage), cela permet de meilleurs contacts avec mon voisinage par les “dons”, aider modestement la planète, et quand même, mes revenus ayant énormément diminué avec mon départ en retraite (investissements fait avant), importance de continuer de bien manger malgré tout pour un moindre coût au jour le jour. Mais je ne le ferais pas si je n’aimais pas faire le jardin, par obligation je doute des résultats.

    1. Bonjour Francoise

      Je crois que ce sont les taches telles que le labour et le désherbage qui rende le travail au potager pénible et contraignant. Sans cela, le jardin est quand même une source importante de joie.

  8. Bonjour. Pour ma part, je ne cherche pas à amortir mon potager en carrés. L’essentiel est de produire soi-même des légumes variés et bons ! Certaines expériences font perdre de l’argent mais ce sont ces mêmes expériences qui nous enrichissent !

  9. Je ne crois effectivement pas que la raison d’être d’un potager soit dans les économies à réaliser. Par contre, au vu de la situation économique et financière mondiale, je pense que pouvoir produire sa propre nourriture va devenir de plus en plus cruciale. D’où l’intérêt de ne pas s’y prendre trop tard pour avoir l’expérience nécessaire au moment voulu.

    1. Bonjour Pierre

      J’ai pas osé être alarmiste en évoquant nos situations économiques de plus en plus dur, mais je pense la meme chose que toi ! C’est pour ca que j’avais intitulé mon ebook

      il est temps de vous mettre au potager

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