Le potager surélevé n’est pas synonyme de potager hors-sol

potager surélevé n'est pas une potager hors-sol

(et pourquoi cette confusion sabote souvent vos récoltes)


Introduction : une confusion très répandue

Depuis que le potager surélevé est à la mode, les termes se mélangent joyeusement : bac potager, carré surélevé, potager sur pieds, potager hors-sol…
Résultat : des milliers de jardiniers pensent cultiver un potager surélevé, alors qu’ils ont en réalité un potager hors-sol.

C’est exactement l’erreur que j’ai faite moi aussi, à mes débuts.

Quand j’ai créé Mon Potager en Carrés, je pensais simplement qu’il suffisait de “surélever un peu la terre” pour se simplifier la vie.
Je ne connaissais pas encore la méthode d’Anne-Marie Niel, ni les subtilités entre les différents types de bacs.
Et comme beaucoup, j’ai découvert après coup les conséquences de cette confusion : dessèchement rapide, terre stérile, perte de fertilité…

Aujourd’hui, après plus de dix ans d’expérimentations et de prototypes, je veux vous aider à comprendre ce qui fait la vraie différence entre un potager surélevé et un potager hors-sol — et comment concevoir un bac durable, vivant et productif.

👉 À lire ensuite : Potager surélevé : le guide complet 2025


Un potager surélevé, oui… mais vivant

🔍 Le vrai sens de “surélevé”

Un potager surélevé n’est pas un bac fermé, isolé de la terre.
C’est une planche de culture légèrement surélevée pour :

  • améliorer le confort (moins se baisser, meilleure ergonomie),
  • favoriser le drainage,
  • et recréer un sol fertile quand celui du jardin est trop pauvre.

En revanche, le potager hors-sol est coupé du vivant : il repose sur un fond étanche, ou sur une terrasse, sans aucun contact avec le sol.
Les racines y vivent dans un milieu artificiel, souvent dépendant de l’arrosage ou du terreau.

👉 À ne pas confondre non plus avec le potager en carrés, qui désigne avant tout une organisation en petites planches séparées, pas forcément surélevées.

Pour mieux comprendre : Créer un potager en carrés (guide complet)


Pourquoi la confusion “surélevé = hors-sol” fait tant de dégâts

Quand on isole le bac du sol naturel, on coupe les échanges vitaux :

  • plus de vers de terre pour aérer le substrat,
  • plus de microfaune pour décomposer la matière organique,
  • plus de capillarité naturelle pour maintenir l’humidité.

Résultat : le bac se dessèche rapidement, la fertilité s’effondre et le jardinier passe son temps à arroser ou à rajouter du compost.

C’est ce constat qui m’a amené, il y a plusieurs années, à abandonner la méthode du potager en carrés “hors-sol”.
👉 Je raconte cette évolution dans : Pourquoi j’ai abandonné la méthode du potager en carrés


Ma solution : un potager surélevé connecté au sol

🎥 Sur le terrain : quand l’ascenseur à vers de terre se déconnecte

Dans une de mes vidéos, je montre ce qui arrive quand la colonne bouge : plus de contact avec la terre, et le bac repasse en mode “hors-sol”.
J’ai dû tout vider pour la réparer !

👉 Moralité : prenez le temps de concevoir votre potager à long terme.
Placez la colonne jusqu’au fond du bac, fixez-la solidement, et imaginez déjà votre jardin dans dix ans.

Dans ma nouvelle conception, le fond du bac est légèrement abaissé : deux blocs de pilier suffisent pour assurer la jonction. Résultat : un sol aéré, grumeleux, traversé de galeries de vers même après quatre ans sans travail du sol.

📺 Voir la démonstration dans la vidéo complète.

1. Le principe de la passerelle biologique

Pour résoudre le problème de la coupure avec le sol, j’ai imaginé une idée toute simple :
une colonne verticale creuse reliant l’intérieur du bac à la terre du jardin.

Cette “passerelle biologique” permet :

  • à l’humidité de remonter naturellement,
  • aux vers de terre de circuler,
  • et aux micro-organismes de coloniser le bac.

Techniquement, c’est très simple : il suffit de placer trois blocs de pilier creux en béton sous le bac, remplis d’un mélange de terre et de compost.
Cette colonne relie directement la faune du sol à votre potager surélevé.

Et je peux vous assurer que ça fonctionne :
un jour, une taupe a littéralement traversé ma passerelle pour venir explorer mon potager sur pieds ! 🐾
Preuve que la nature trouve toujours le chemin quand on lui laisse une ouverture.


2. Une idée low-tech et durable

Ce système de connexion est invisible, économique et réversible.
Il ne demande aucun entretien, ne risque pas de s’obstruer, et favorise une vraie dynamique biologique dans le bac.

C’est aussi une belle manière de marier confort et respect du vivant :

Jardiner debout sans couper la terre de la vie qu’elle abrite.

Vous pouvez télécharger les plans complets du modèle que j’utilise ici :
👉 Télécharger le plan PDF du carré potager surélevé (version 2025)


Et sur une terrasse ? La passerelle devient une réserve d’eau

Bien sûr, si votre bac repose sur une dalle ou une terrasse, la passerelle biologique n’a plus de sens : il n’y a pas de sol vivant dessous.

Mais le principe reste le même : maintenir des échanges verticaux.

J’ai donc adapté le concept pour créer une colonne-réserve d’eau placée au centre du bac.
C’est la même structure, mais étanchéifiée et remplie d’eau.
Par capillarité, l’humidité remonte doucement dans le substrat, maintenant une réserve naturelle pendant plusieurs jours.

Ce dispositif :

  • réduit considérablement les besoins d’arrosage,
  • évite le stress hydrique des plantes,
  • et améliore la régularité de croissance.

C’est le même esprit : on élève le sol, mais on garde la vie en mouvement.

Cet article aura bientôt sa suite : un guide complet sur la réserve d’eau pour potager surélevé, avec plans et photos détaillées.


Comment fabriquer un potager surélevé durable

Si vous débutez, commencez par un modèle simple, comme celui présenté dans mes plans PDF.
Il combine :

  • une hauteur idéale (40 cm),
  • une structure solide,
  • une protection intérieure contre l’humidité,
  • et un cadre de finition esthétique.

👉 Découvrez tous les modèles possibles ici :
Différents modèles de bacs potagers surélevés


Le remplissage : une étape cruciale

Même avec la meilleure structure du monde, votre potager ne donnera rien si le remplissage est négligé.
Oubliez les mélanges “miracles” de sacs de terreau : ils s’épuisent en quelques semaines.

Je recommande la méthode suivante :

  1. Une couche de matière grossière (branches, broyat, paille),
  2. Une couche de compost mûr ou de fumier décomposé,
  3. Puis une couche de terre végétale riche.

Ce mélange crée une dynamique de décomposition lente qui nourrit le sol de l’intérieur.
C’est la base du jardinage sur sol vivant.

👉 Guide complet : Remplir un potager surélevé – la meilleure méthode


🌼 Pourquoi cette distinction change tout

Dire qu’un potager surélevé n’est pas un potager hors-sol, ce n’est pas un détail de vocabulaire :
c’est un changement de philosophie.

Le potager surélevé, quand il est bien conçu, devient :

  • un espace ergonomique et esthétique,
  • un refuge pour la biodiversité,
  • un laboratoire de sol vivant,
  • et une école de patience et d’observation.

À l’inverse, le bac hors-sol n’est qu’un contenant : pratique au début, mais épuisant sur la durée.
Il déconnecte le jardinier du vivant — alors que tout l’intérêt du potager, c’est justement d’y replonger les mains.


Ressources gratuites pour aller plus loin

Et si vous débutez, profitez de ma formation gratuite :
🎓 Formation Potager en Carrés Permacole (offerte)

Je vous y montre pas à pas comment construire, remplir et organiser vos premiers carrés de potager, même sans expérience.


Conclusion : surélever sans couper la vie

Surélever la terre ne veut pas dire la couper du monde vivant.
Le potager surélevé n’est pas une table à fleurs, c’est un écosystème miniature.
Et plus il sera relié au sol, à l’eau, et à la biodiversité, plus il vous le rendra.

Ce n’est pas la hauteur du bac qui compte,
c’est la profondeur du lien avec la terre.


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Réponses

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  1. je me suis intéressé à une technique identique avec le support d’étanchéité. Les fabricants sur les emballages indiquent base étanche bitumineux. Je m’interroge donc sur le transfert de ces produits vers la terre, d’autant plus si on souhaite une culture biologique.

  2. Bonjour Loic,
    J’ai tardé à me fendre d’un courriel et comme vous souhaitez des commentaires, je me permets une remarque d’un novice qui a démarré une expérience en suivant des blocs et souhaite prendre du plaisir mais votre présence sur le web devient très forte avec plus de 10 mails par semaine en comptant vos partenaires commerciaux comme Nicolas sur le potagerDurable, Yannick Hirel et il y en a certainement d’autres.
    Amazon, C Discount, Rue du Commerce des leaders en font pas autant dans le cercle de vie d’un shopper. Une montée en puissance régulière, une stratégie commerciale avec des offres flash, une utilisation des réseaux sociaux complète, bref une entreprise commerciale qui joue sa saison commerciale avec l’arrivée du printemps.
    Pourquoi pas mais quel dommage, je partage un autre avis qu’il consiste à ne pas en faire trop et travailler la confiance et la je m’en éloigne véritablement. Effectivement il y a la possibilité de se désabonner.
    Bon chiffre
    Amicalement.

  3. Bonjour,

    Je pense profiter de l’hiver pour lancer mon premier potager surélevé. L’objectif est qu’il soit effectivement a hauteur d’homme ! Ton système de la cheminé pour éviter d’être hors sol est juste simplement genialisime sur papier. Mais dans la réalité qu’est ce que ça donne ? Constates tu de réel bénéfices ? Les vers sont ils au rendez vous ? 🙂

    Sinon pour protéger l’interieur du bac je pensais mettre un peu comme toi un film polyuréthane et cela même au fond. Puis perser une multitude de trou pour évacuer l’eau et enfin remettre encore par dessus un film geotextile qui permettra de laisser passer l’eau sans que la terre ne s’écoule par ces trous. As tu déjà essayé cette technique ?

  4. Bonjour et bravo pour votre travail. J’ai moi aussi réalisé 2 carrés potagers sur pieds. Avant de remplir de terre, j’ai un doute : faut il percer le plastique de soubassement pour faciliter l’évacuation de l’eau ? Merci par avance.

  5. Finalement, vu la faible quantité qu’il me fallait (une jardinière de 65 x 30), j’ai opté pour un sac à gravât que j’ai percé de trous au fond

    espérons que l’eau s’évacue bien au fond …

    la jardinière surélevée est prête et les pommes des terres plantées !

    coût : environ 40 euros tout compris …

  6. Salut Loïc,

    Je compte réaliser un bac similaire pour planter des pommes de terre
    en effet, je suis locataire et je ne peux pas faire ce que je veux sur le terrain

    je me suis autorisé à faire 2 carrés + des allées pour jardiner au sec (terre archi argileuse)
    Mais pour les pommes de terre, qui prennent de volume, j’envisageais des jardinières …

    Je vais utiliser du pin autoclavé pour les pieds et le fond mais pour tout le tour, je comptais utiliser du douglas non traité (classe 3) car c’est moins cher et puis je n’ai pas trop envie d’avoir trop d’autoclavé

    Toi qui a l’expérience de ce genre de réalisation : quel type de matériau bon marché (et pas vendu en rouleau de 20 m 😉 ) puis-je utiliser pour isoler le douglas de la terre ?
    Faut-il qu’il laisse passer l’air ? pour l’eau, je ferai des trous en fond de jardinière …

    1. Bonjour Yoan

      franchement je ne vois pas mieux que la protection soubassement. Ce plastique permet a l’air de circuler sur la face de la planche en contact avec la terre. Pour eviter d’acheter un rouleau regarde, sur les forums de bricolage je suis sur que c’est possible de trouver des chuttes. sinon je crois que je ferais une parois en grillage a 3 ou 4 cm de la planche. et je remplirai cette espace de gros sable ou petit gravier.

      1. Bonjour Loic et Bricoleur Amateur,

        Je suis en train de plancher sur la conception de mon propre bac en “mode ingénieur” 😉

        Dans mes recherches j’ai trouvé quelque chose qui pourrait remplacer la protection soubassement et fabriqué avec des bouteilles récupérées:
        https://fr.pinterest.com/pin/283163895295501629/

        Je me dis que ça peut être une alternative économique et écologique (recycling), à condition de prendre un peu de temps pour la fabrication et de réflechir aux jonctions entre les faces du cube (je crois avoir ma petite idée, à voir en pratique). Je pense également qu’il faut faire attention au sens du recouvrement des bouteilles pour l’éclouement de l’eau (comme on le ferait avec une toiture en tuiles).

        L’autre avantage c’est qu’à priori les bouteilles d’eau sont plus alimentaires que le plastique de sous-bassement (Je dois quand même regarder un peu plus précisément les relargages possibles sur le long terme).

        Bon, c’est certainement pas la solution miracle en l’état (quid de la résistance à la compression une fois la terre mise? etc.) mais c’est néammoins une piste sympa à explorer/tester, non? 😉

  7. Félicitations pour ton blog mis en valeur par Truffaut; ça fait la pige à tes détracteurs (surtout détractrice!)Continue, car toujours passionnant!!

  8. Bonne idée cela peut aussi permettre aux enfants de participer plus et à apprendre à faire un jardin
    Maintenant, il faudra que tu nous dises ce que tu mets dans ton carré (quels légumes et les emplacement dans ton carré?)
    Si cela montre son efficacité, je verrai pour moi l’année prochaine suivant aussi mon futur logement.

    Pour résoudre ton problème d’asséchement plus rapide de la terre.
    Est ce que tu crois qu’il ne faudrait pas installer un brumisateur dans ta serre? L’inconvénient peut être le coup mais peut être efficace.

    En attente d’une fiche plus détaillé de ton installation et de conseil pour un bon résultat . Car ta fiche de montage est très bien faite mais il faudrait que tu l’informe un peu plus en montrant par exemple ce que tu mets dans ta colonne (mare de café, caillasse ou autre) toute les astuce que tu as pour une bonne efficacité.

    Félicitation pour ce projet, il m’intéresse beaucoup

  9. Bonjour Loïc!
    Super ton site! Ça regorge d’informations pour moi qui veut me lancer dans le potager au carré sur ma grande terrasse. Je pensais aussi surélever mon potager, mais au lieu de construire une structure dessous, je voudrais installer un meuble de rangement (histoire d’optimiser l’espace sur mon balcon et avoir ainsi tout le matériel à portée de la main). Pour les inconvénients que tu cites, pour la faune ça ne change rien pour moi vu que je suis sur une terrasse. Par contre, pour la terre qui sèche plus rapidement, je pensais utiliser tes idées de reserve d’eau. Il faudrait donc une structure encore plus solide dessous (mais le meuble devrait faire l’affaire). Toi qui a l’expérience sur le sujet, penses- tu que ce soit réalisable?
    Continues ton blog en tous cas. Ça aide beaucoup!
    Zapata

  10. Bonjour, Loïc,

    Ici dans le village, un ami a construit un bac circulaire de 150 cm de haut, pour 120 cm de diamètre. Le tout a été rempli de caillasse, sur laquelle 40 cm de terre on été disposés (les légumes n’ont pas besoin de plus) et les vers sont montés d’eux-mêmes… À méditer…

    1. Bonjour 🙂

      effectivement plutot que de mettre de la terre dans la colonne , je pourrais mettre mes cailloux qui trainent dans le jardin ! a essayer ! merci pour l’idée

      1. pourquoi, en plus de la colonne, ne mets-tu pas une poignée de lombric dans le bac ?
        chez moi – je viens de déménager – ils pullulent … plutôt bon signe !

  11. bonjour Loic,Quel castor vous faites! bravo et merci pour les explications très claires!
    j’avoue que j’aime que le carré touche terre quitte à m’agenouiller à terre mais avec le carré en lasagnes(fait par mon ami), pour l’instant, le seul travail est l’année qui suit de remettre des couches (terre, foin paille orties fumier) et rebelotte!
    nous vous dirons le succès des plantations dans deux mois!!

  12. salut
    pour le problème des vers, pourquoi ne pas apporter un poignée prise dans le jardin pour “ensemencer” ton carré

    1. Bonsoir dédé 🙂

      J’imagine qu’il y a déja quelques vers dedans grace a la terre du jardin, mais avec les épluchures je veux voir s’il arrivent a emprunter la colonne!

  13. Plutot que du sapin autoclavé on peut employer du ROBINER FAUX ACACIA.
    Made in France ou Europe, imputrescible ou quasiment, qualité équivalente au teak.
    Là ou je crois que il y a un problème c’est sur l’épaisseur de la couche de terre.Elle risque de déssecher dans le modèle sur la photo.
    Solution: commencer à partir du niveau du sol , et monter à 1 mètre. Moi j’ai acheté des espèces de cadres de 120 sur 120 avec des charnières à chaque coin, cela s’empile clic clac et avec 4 cadres on a 100cm de hauteur. Nickel, et le jour ou j’en veux plus je les démonte en deux minutes.
    Pour les remplir, j’ai pris: au fond: pierres et branchages diamètre max 2 cm, le tout sur 20 ou 30 cm (cela joue le rôle de drain et réserve d’eau) puis dessus un mélange:
    sol normal, mélangé a du terreau acheté et du fumier de champignon. Si on veut du super super on peut ajouter de la lave 15%, elle draine te garde l’humidité en même temps, plus apporte des minéraux.

  14. Moi ce qui me bloque, c’est l’atelier bricolage que je n’ai pas, la configuration de mon mini jardin ne me permet pas de prendre de la terre donc je dois aller la chercher dans la nature avec des seaux, traverser la maison avec pour pouvoir les déverser dans le carré ! j’en ai fait 2 au sol, ça me suffit… Mais si non c’est vraiment un chouette idée, et comme j’ai lu plus haut ça serai impec pour nos anciens et bientôt pour moi !!!

    1. Bonjour marie

      Je suis confronté un peu aux memes problemes que toi, pour remplis mon bac, j’ai creusé a un endroit. Comme mon mini terrain est légerement en pente, je fais des petites terrasses, du coup je peux gratter un peu de terre. Le reste est comblé avec des sac de compost.

  15. Bonjour Loïc,

    Je verrais bien proposer ce système aux maisons de retraites.
    Ca permettrait aux personnes agées qui ne peuvent plus se baisser de continuer à cultiver un potager.
    Et aussi à ceux qui sont en chaise roulante.

    Bonne soirée,
    Nicolas

  16. Esthétiquement, c’est très beau!
    Bravo aussi pour la réalisation!
    L’ascenseur, non pas à poissons, mais à la faune du sol, c’est bien pensé, car je pense qu’ils trouveront facilement le chemin.
    Le problème sera pour les plantes qui ont besoin d’enfoncer profondément leurs racines, comme les tomates.
    Mais ce sera très bien pour les salades, radis, courgettes et autres plantes basses. J’attends les photos de la fin de printemps ou de l’été.

  17. Superbe travail, je ne pense pas appliquer l’idée, mais par contre je trouve la serre très réussie et interressante! A quand un plan ?

  18. Si tu mets dans ton ascenseur le marc à café , tu verras qu’en 3 semaines tu auras des milliers de vers de terre. En fait c’est un super système pour les semis, quant à la plantation en elle même j’ai un petit doute par rapport à la température, la sécheresse et tout le toutim. Mais c’est super d’aller jusqu’au bout des idées. Bonne continuation.

    1. Bonjour spartacus

      Il n’y a pas de problemes sans solutions :), l’idée de jardinez debout me motive assez pour allez au bout !

      Je ne manquerais pas de vous parler de la suite !

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Jardiner debout

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