Présentation des méthodes de jardinage

Les méthodes de jardinage

Vous aimeriez jardiner ? Cultiver de bons légumes ? Ne plus vous empoissonner avec les éponges à pesticide des grandes surface ? Bonne nouvelle ! C’est facile et à la portée de tous. Avant de vous lancer, prenez le temps de connaitre les méthodes de jardinage. Vous pourrez par la suite faire un meilleur choix pour cultiver votre potager sur le long terme. Avant de vous orienter dans votre choix, j’aimerais vous présenter les méthodes de jardinage les plus connues.

Les méthodes de jardinage

Le potager traditionnel d’hier

L’avantage de ce genre de potager est la bonne utilisation de l’espace.

Vous avez surement déjà eu l’occasion de voir ce genre de potager. Il s’agit d’une parcelle assez grande dont la terre est à nu. Les légumes y sont cultivés en ligne. C’est de cette façon que mon grand-père cultivait son potager.

Cette méthode donne de bon résultat mais demande un investissement personnel plus grand. J’entends par là qu’il va falloir fournir un peu d’huile de coude et investir dans du matériel assez coûteux, comme un motoculteur.

Une présence plus assidue sera aussi nécessaire pour entretenir votre potager et limiter la propagation des mauvaises herbes. Votre travail sera largement récompensé car vous pouvez espérer de belle récolte. Bien sur les résultats ne seront peut-être pas au rendez-vous la première année, il faudra un peu de temps pour que votre sol s’améliore.

J’ai abandonné cette méthode depuis plusieurs années, au profit du jardinage en carrés. Je trouve que le potager traditionnel n’est plus vraiment adapté à nos modes de vie et ne respecte pas la biologie des sols. Ce modèle de jardinage est très proche de celui de notre agriculture. Hors, on sait aujourd’hui que ce modèle n’est pas durable et qu’il est voué à disparaître.

Le jardin traditionnel d’aujourd’hui

J’ai découvert le monde de l’agriculture et du jardinage en 2004 avec la découverte des BRF qui a été pour moi une expérience extrêmement motivante.

Gilles Domenech

Jardinons sol vivant

Le potager traditionnel a cependant évolué avec les nouvelles connaissances autour de la vie du sol. La grande différence avec le potager d’hier, c’est l’arrêt du labour. La terre n’est plus retournée tous les ans et pour la protéger des agressions du climat elle est constamment couverte. La méthode de culture ne change pas vraiment, on retrouve les cultures en lignes, ainsi que les petites allées provisoires intercalées entre 3 ou 4 rangs.

Cette méthode de jardinage est très productive par rapport à la place disponible car le plus gros de la surface est cultivé. C’est la méthode utilisée par les maraîchers car ces derniers sont soumis à une contrainte économique qui ne concerne pas les jardiniers du Dimanche (jardinier du dimanche n’a rien de péjoratif). Pour moi la référence dans le domaine c’est le blog de Gilles Domenech, jardinons sur sol vivant.

Le potager en carrés (méthode du jardineur)

Si vous êtes là, c’est surement la méthode qui vous intéresse le plus ! C’est la méthode que j’ai choisi après avoir cultivé un potager traditionnel. Même s’il parait être un jardin d’enfant le potager en carrés est une méthode de jardinage intensive qui utilise différentes stratégies pour limiter le travail et améliorer la productivité. De plus, le potager en carrés est inégalable, selon moi, pour son aspect esthétique.

Si le potager en carrés vous intéresse, vous devez certainement connaitre les ouvrages d’Anne-Marie Nageleisen « Le potager en carrés La méthode et ses secrets

Dans ses ouvrages, l’auteur a adapté la méthode de Mel Bartholomew qui consiste à cultiver une variété de légumes dans un petit carré de 30cm de côté. D’où la représentation des 12 petits carrés à l’intérieur d’un carré plus grand qu’il convient d’appeler planche de culture. Cette planche de culture pourrait être aussi bien rectangulaire ou d’une autre forme, car la méthode de Mel Bartholomew se caractérise par le fait de cultiver dans un petit carré de 30cm

La méthode française développée par Madame Nageleisen s’appuie sur le même principe, mais au lieu d’utiliser des carrés de 30 cm, elle a choisi des carrés de 40cm. D’où cette représentation d’un planche de culture qui ressemble à un jeu de morpion. L’auteur de ces livres, a qui ont doit le succès du potager en carrés, affirme que l’emploi du terme potager en carrés désigne la méthode de culture, c’est-à-dire de cultiver 9 variétés de légumes différents au sein d’une planche de culture de 1m20 de côté.

C’est selon moi l’origine de la confusion. Comme bon nombre d’entre vous, quand on me parle de potager en carrés, je vois un potager avec des planche de culture carrés de 1m20 de côté séparé par des allées, je ne vois pas une méthode de culture mais un aspect, une esthétique. Donc, si comme moi, lorsque l’on vous parle de potager en carrés, vous voyez un potager dans son ensemble et non pas une méthode, vous n’aurez pas la chance de faire partie des bons élèves de Madame Nageleisen. Vous l’aurez compris, je suis le cancre de la classe de madame potager en carrés méthode à la française !

Alors ! Pourquoi je ne veux ne pas me plier à la règle que l’on tente de m’imposer ? Tout simplement pour une raison mathématique ! J’ai dans mon potager :

  • 10 planches de 1m20 par 1m20
  • 9 planches de 1m20 par 2m40
  • Et bientôt 4 planche de 1m20 par 6m

Le potager en carrés, une méthode pour les débutants

Dans la technique du potager en carrés, le plus gros du travail sera de les installer et de les remplir. Une fois effectuée, vous pouvez ranger votre fourche et votre bêche. Pour peut que vous poussiez l’effort, jusqu’à surélever complément les planches de cultures, on parlera alors de jardinage debout et c’est votre dos qui va vous remerciera. Le remplissage des carrés (ou planche de cultures si on veut faire bien) nous affranchi aussi de la qualité du sol dont on dispose. Vous pouvez sans difficulté installer vos carrés sur un sol remplie de caillou, car au moment du remplissage on fera en sorte de créer un sol riche et fertile.

L’inconvénient majeur de potager en carrés, c’est le gâchis de place. Vous devez savoir que les allées représentent 50% de la place occupé par le potager. Alors si votre objectif est de produire le plus possible sur une surface donnée, n’optez pas pour le potager en carrés.

Par contre avec le recul, je dirais que le potager en carrés est le meilleur choix pour entrer dans le monde du jardinage. C’est la méthode que je recommande aux débutants. Le potager en carrés ne fait pas peur. Les petites planches de cultures sont faciles à cultiver et à mesure que l’on y prend gout, c’est très facile d’en ajouter. Alors si vous n’êtes pas trop contraint par la place, que vous êtes débutant et que vous ne visez pas pour le moment l’autonomie alimentaire, le potager en carrés est fait pour vous.

Le potager en bac

Peut-être vous n’avez pas la chance d’avoir un petit jardin. Soit, vous pouvez néanmoins cultiver votre potager dans des conteneurs. J’entends par bac ou conteneur, une construction qui vise a cultiver alors que les conditions ne n’y prêtent pas.

Par exemple, sur un balcon, sur une terrasse, ou sur un terrain dont le sol est impropre à la culture. On peut parler de potager hors sol. L’idée consiste à reproduire un sol le plus riche possible pour accueillir nos légumes. La solution la plus aboutie est selon moi le Wicking-bed. Cette grosse jardinière vise l’autonomie en terme d’eau et de fertilité. Par le biais de sa grosse réserve et de son raccordement à une gouttière par exemple, le Wicking-bed peut résister tout l’été sans être arrosé.

De plus avec son lombricomposteur, la fertilité du sol est maintenue. Je vous invite à lire cette article à ce sujet.

Pour les bacs plus traditionnels, les jardineries disposent de large choix, seulement le coût peut vite exploser. Mais il existe des astuces simples pour réaliser ses propres bacs, il suffit de prendre sa casquette de bricoleur. C’est comme ça que l’on devient jardineurs !

Pour ceux qui s’intéressent plus particulièrement au potager hors sol, je vous invite à consulter le blog de Tom Britt. Pour ma part, bien que je pratique aussi le potager en bac surélevé, la grande différence c’est que je fais toujours en sorte que mes bacs soient connectées à la vie du sol. Soit en supprimant le fond, soit par le biais de mon ascenseur a vers de terre.

Le potager sur buttes

La référence en la matière, c’est le livre et le blog de Richard Walner. Dans cette technique, on retrouve l’idée des planches et des allées permanentes, comme dans le potager en carrés. L’approche du potager sur buttes est plus professionnelle, je veux dire par là que l’objectif recherché est la rentabilité et l’efficacité.

On va retrouver, comme dans le potager traditionnel d’aujourd’hui, de longues planches de culture séparées par des allées étroites. Je vois au travers du potager sur buttes l’évolution ultime du maraîchage tel qu’il devrait être ! Attention ! C’est une vision utopique hors des contraintes économiques. Pour les jardiniers que nous sommes, le potager sur buttes est très proche du jardinage debout que je vous propose.

Mes buttes à moi, font 80 cm de haut et sont fabriquées pour des raisons esthétiques avec la structure à l’intérieur. Pour le moment je n’ai pas encore expérimenté la forme en butte, le dessus de mes planches de cultures est plat, mais je compte bien mener l’expérience et augmenter ma surface cultivable par rapport à ma surface au sol. Ma version à moi du potager sur buttes, c’est le jardinage debout intensif.

« Au Petit Colibri » : une ferme profondément écologique, à taille humaine. Une production diversifiée, vendue localement, directement au consommateur.

Richard Wallner

Au petit colibri

Le potager en lasagne

Bien que je ne considère pas le potager en lasagne comme une méthode de jardinage, je lui réserve un paragraphe dans cet article pour éviter aux débutants de faire leur recherche sur le sujet. Pour moi le potager en lasagne est plus une technique de création de sol très efficace quand on n’a pas la chance d’avoir une terre fertile. C’est une méthode qu’il faut connaitre pour deux raisons.

  • Créer un sol riche et fertile
    Au moment du remplissage des bacs surélevé, les lasagnes nous donnent l’occasion de mettre en place des conditions de fertilité durable pour nos cultures à venir.
  • Recycler des gros volumes
    De plus c’est une technique qui permet de recycler facilement des gros volumes de déchets verts. Si vous êtes propriétaire d’un grand terrain arboré et que vous avez souvent des déchets de taille. La lasagne est faire pour vous. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour créer vos buttes ou remplir vos bacs. Pour en savoir plus vous pouvez lire l’article « jardin en lasagne » vous verrez dans la vidéo comment je mets en place une lasagne

La permaculture

C’est terriblement réducteur de mettre la permaculture dans les méthodes de jardinage, mais si je le fais c’est encore une fois pour les débutants. Sachez que la permaculture est plus une philosophie qu’une technique. C’est une nouvelle façon de regarder l’homme dans son environnement, ce qui veut dire qu’elle englobe tous les domaines de la vie. On ne parlera ici que du côté agriculture de la permaculture. Si je devais vous donner une définition, je reprendrais celle de wiki : C’est l’art de cultiver la terre pour la rendre indéfiniment fertile. Vous avez compris que c’est un art très éloigné de l’agriculture industrielle !

Personnellement j’ai choisi de suivre les principes de la permaculture pour cultiver et aménager mon terrain. Ma façon de vous présenter le potager sera forcément influencer par l’éthique de la permaculture. Pour vous former et découvrir ce nouveau monde, je vous invite à parcourir le blog Permaculturedesign, ainsi que la formation « Créez facilement votre jardin d’éden grâce à la permaculture »

Fondateur de Permaculture Design. Cette structure se veut coopérative et fondamentalement attachée aux éthiques de Permaculture.

Benjamin Broustey

PermacultureDesign

Co-fondateur de Permaculture Design.

Christophe Curci

PermacultureDesign

Le potager d’intérieur

Si vous n’avez même pas la chance d’avoir une fenêtre au sud, alors il ne vous reste plus beaucoup de méthode pour cultiver. Il va falloir reproduire les conditions de lumières et de chaleur de l’extérieur. Le cout est bien sûr plus élevé par l’investissement qu’il représente et par la consommation d’électricité pour l’éclairage. L’objectif de ce mode de culture est plus basé sur le plaisir de cultiver que sur l’envie de faire des récoltes. Les mini jardins d’intérieur comme l’aerogarden sont des solutions envisageables, pour cultiver 2 3 brins de persil, en attendant des solutions comme le Kitchen Nano Garden. Mais franchement, est-ce bien raisonnable de dépenser autant d’énergie pour quelques feuilles vertes. Si vous n’avez pas de jardin, 2 solutions :

  • Trouver un jardin ouvrier ou partagé
  • Cultiver l’espace public

Je vais arrêter là mon petit tour des méthodes de jardinage, j’espère que ça vous permet d’y voir plus claire. Sachez qu’il n’y a pas une méthode à suivre en particulier, ça dépend de tellement de facteur. Votre façon de cultiver va évoluer avec le temps ! Et vous allez très certainement inventer votre propre méthode en vous inspirant de ce que vous verrez chez d’autres jardiniers.

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Réponses

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  1. Bonjour Loic merci pour cet article très intéressant (comme toujours).
    Effectivement, les planches de culture sont la méthode la plus facile pour débuter, je peux en témoigner.
    Merci encore de faire autant d’effort pour produire du contenu concret à l’usage de ceux qui se lancent !

  2. j’aimerai démarrer en permaculture – j’ai déjà préparé des bandes ou j’ai a l’automne empilé branchages et herbes arrachées aux alentours

  3. Bonjor Loïc,

    Il semble que les commentaires datent un peu, sans doute le texte également.
    “Ce modèle de jardinage est très proche de celui de notre agriculture. Hors, on sait aujourd’hui que ce modèle n’est pas durable et qu’il est voué à disparaître.”
    L’agriculture a beaucoup évolués, on ne le dit jamais assez.
    Pendant d’interminbles années on a dit “produisez, vous devez nourrir le monde à n’importe quel prix”. Les agriculteurs n’ont fait que mettre en pratique ce que les gestionnaires et leurs intérêts demandaient.
    2021 les voit différents: plus de travail de la terre, limitation des intrants, traitements à bon escient au grammes près, et dans l’extrême nécessité, car gardons en tête que ce sont les pères nourriciers de tous ceux qui n’ont pas de jardins…et c’est quand même la majorité!
    Quand on a faim on veux du blé. Point.
    Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, la faim/fin, ne justifie pas les moyens. Mais nous revenons de loin…
    Par ailleurs j’apprécie beaucoup vos idées et ce que vous nous faites partager et c’est pourquoi il me semblait que vous pouviez entendre ce petit apparté.
    Merci encore du travail accompli et partagé.

    Geneviève.

  4. Bonjour Loic, mon fils m’a fait une butte en lasagnes qui a été envahie par la menthe qui s’est propagée un peu partout, c’est un cauchemard !!! Impossible de m’en débarrasser ! Y’a t il une solution ? Merci d’avance Élisabeth

    1. Bonjour elisabeth, comme quoi le cauchemar de l’un peut être le rêve de l’autre. Ne devriez vous pas plutôt vous réjouir ? Vous pouvez récolter cette menthe et la faire sécher. A force de la récolter et de cultiver au même endroit elle finira par disparaître

  5. Bonjour Caroline. J’y arrive avec à peu près le rythme que vous indiquez, avec des planches de permaculture. Beaucoup de couverture du sol ( brf…) Et j’ai ajouté une irrigation de sauvetage pour les périodes sèches ( système de tuyaux parallèles tous les 40cm distribués par un même tuyau depuis le puits ,+/-robinets d’arrêt si pas de besoin, horloge sur la prise d’alimentation de la pompe )
    Le pb c’est que en y allant aussi peu il faut BEAUCOUP travailler qd on y est, alors si c’est un rassemblement familial….pas facile pour une maîtresse de maison…..il faut aussi prévoir une vraie grosse semaine de travail à l’automne et à la sortie de l’hiver. Rapprocher un peu les we en avril-mai,ce qui permettra aussi de ne pas se laisser dépasser par les besoins de tonte, . Et faire vos semis en godets dans votre habitation principale. Mais au total quel bonheur ce potager : délassement cérébral, beauté du jardin, satisfaction de récolter et déguster ses propres légumes…Et merveilleux moments avec mes petits enfants pendant leurs vacances ! Je cultive environ 100m2, en comptant les petits fruits rouges , les aromates, les artichauts imposants…Et les fleurs à couper.
    N’hesitez pas à vous lancer, et commencez par une petite planche ! Benedicte

  6. Bonjour Loic
    Je souhaiterais débuter un potager dans la maison de campagne familiale, ou je ne vais qu’une fois par mois anviron passer le week-end. Je me demande quel type de potager choisir. Le format carré me semble bien pour une débutante mais sera-t-il compatible avec un entretien intermittent ? Je n’ai pas de problème d’espace par contre, le terrain est large, avec une terre argileuse
    Merci beaucoup !

    1. Bonjour Caroline

      une fois par mois ! 🙁 c’est pas beaucoup ça !
      Je vous conseille d’opter pour des planches de cultures permanentes.

      Des carrés, des rectangles, peut importe ! mais pas un potager traditionnel a plat ! Vous allez vous dégouter !

      loic

  7. j’aimerai avoir le livre… en fait
    c’est possible?? 🙄
    😳 pas ok avec les arbres ..mais j’aime pouvoir tenir en main ce que je lis!!
    hihi, mon age peut être?!

  8. Bonjour Loïc. Après 2 ans de potager classique. L’an dernier j’ai mis en place 6 carrés. Sans rien autour, juste la terre prise dans les allées. Tu m’as fait découvrir la permaculture et j’ai été complètement conquise. Je n’en suis pas encore là mais je vais adopter une autre méthode cette année. J’ai réuni 3 carrés ensemble pour avoir 2 rectangles. Et je vais semer et planter en petites quantités par ci par là, légumes et fleurs. L’avantage que j’y vois c’est de dérouter les insectes nuisibles, mouches, pucerons, piérides. Et aussi de moins me prendre la tête avec les rotations de culture. Plus on mélange, moins on a de risque de mettre la même chose au même endroit. Je continuerai les associations favorables les plus connues mais là aussi sans chercher la perfection. Etant envahie par les escargots et quelques limaces j’ai une idée que je vais mettre en place dès que je vais commencer les cultures. Je vais faire une haie très serrée autour des rectangles, avec des branches de chêne vert qui sont piquantes et des branches de romarin pour l’odeur. Il y en a beaucoup dans ma région. J’espère qu’ils seront déroutés par l’odeur et découragés par le piquant des feuilles. Un peu de boulot mais pas désagréable et çà serait génial si çà marchait. Et pourquoi pas aussi en mettre au milieu des semis pour éviter que les chats ne viennent y faire leurs besoins. Après ces grands froids, vivement le printemps. En tout cas je suis très motivée et merci pour ton blog très intéressant.

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