Rattraper un semis qui se barre en …
Dans le meilleur des mondes, quand on sème un rang de carotte ou d’un quelconque légume, on espère voir chaque graine lever et croitre jusqu’à ce que l’on puisse récolter les légumes espéré.
Mais ça c’est dans le meilleur des mondes, dans la vraie vie, il y a une multitude de paramètres qui vont influencer la germination des graines.
Les paramètres qui nuisent à vos semis
Les causes d’échec les plus courantes sont les prédateurs. Franchement si vous étiez une limace, vous n’auriez pas envie de vous régaler de jeunes pousses bien tendres ? En une nuit vous pouvez perdre tous vos semis sans même vous en rendre compte, c’est seulement après plusieurs semaine que vous allez vous inquiéter de ne rien voir germer.
Apres les limaces, il y a les oiseaux qui seront aussi friand de ces jeunes plantes, et qui risque de tous gâcher en grattant votre planche de culture. Le taux de germination des graines est aussi à considérer, sachez qu’il baisse à mesure des années.
Apres il y a les conditions climatiques. La température est déterminante pour voir lever les graines, une terre trop froide empêchera la germination.
L’humidité est à surveiller, comme les graines sont très proches de la surface, elles peuvent facilement se retrouver en manque d’eau
Et bien sur la lumière est aussi un facteur important, vous avez sans doute tous vu vos semis filer, a la recherche de lumière.
Bref, il y a beaucoup de facteurs qui risquent de compromettre vos semis. Quand la période critique est passée et que les plantes sont suffisamment développées, on a l’occasion de rectifier le tir.
Les plantes qui ne se repiquent pas
Dans beaucoup de cas après le semis, il faut éclaircir ! C’est-à-dire supprimer les plantes les plus petites afin de laisser de la place aux autres pour se développer. On va profiter de l’opération pour combler les trous dans le rang.
Malheureusement cette opération de repiquage ne peut pas se faire avec tous les légumes. Tous les légumes racine ne supporte pas le repiquage et les légumes de la famille des fabacées n’aiment pas trop ca non plus, comme les pois les haricots mais ça m’est déjà arrivé de déplacer un jeune plant de haricot avec succès et les fèves
Voyons ça en pratique :
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur les semis, Yannick l’auteur du blog au-potager-bio.com a conçu un kit pour semeur
Si vous êtes un peu perdu quand vous entendez parler de semis en terrine, de semis en poquet ou en place. Si vous n’avez pas encore fait vos propres semis ou si vous n’avez pas réussi à obtenir de beaux plants résistants et faciles à repiquer, alors le kit de Yannick peut vous aider.
Vous y trouverez :
- Des fiches pratiques sur les différentes techniques
- Des vidéos pour voir les gestes à reproduire
- Un guide avec tous les secrets pour réussir vos semis
Bonjour Loïc,
J’aime beaucoup cet article car tu rappelles de manière simple et concise les facteurs qui peuvent faire rater les semis. Certains de ces facteurs ne sont certes pas faciles à maîtriser (problèmes de limaces, d’oiseaux…), tandis que l’on peut en influencer d’autres pour réussir au mieux sinon rattraper ses semis : lumière, eau, température… J’ai consacré il y a quelques jours sur mon blog un article sur 3 problèmes fréquents que l’on peut rencontrer lorsqu’on effectue ses semis, qui pourrait venir compléter les facteurs que tu as listés :
problème de germination, étiolement et fonte des semis
Encore merci pour ton beau blog.
Cordialement,
Angéline
Bonjour Loic,
Merci pour tes conseils. De mon coté, j’ai de gros soucis avec les semis de basilic. Sur 4 ans je les ai réussis une année. Pas terrible mais j’ai trouvé une solution de dépannage : achat d’un pot de basilic en jardinerie. Soucis : les racines sont toutes prises les unes dans les autres. Ma solution :je fais tremper la motte dans l’eau. La terre se délite et en tirant doucement sur chaque plant j’arrive quasiment à les récupérer sans casse (ou très peu). En finale je me retrouve avec une dizaine de plants à partir d’un seul godet. Ensuite : repiquage dans la planche de tomates.
Superbe article, très pro. J’avoue ça fait longtemps que je ne suis pas passé par ton blog mais tu as fait un sacré boulot en toutes ces années. J’ai commencé cette année un petit potager (en butte…), c’est passionnant et très complémentaire avec le jardin paysager. Merci pour tes conseils, A+.
N’ayant pas loupé de vos vidéos, à mon tour de donner.. je confirme la possibilité de déplacer des jeunes plans d’haricots verts et de fèves, pour le pratiquer systématiquement. Ainsi on comble les trous dans les rangées visitées. Je pratique ces déplacements avec des jeunes plants. Pour les haricots, plante dicotylédone par excellence, je les déplace parfois, alors qu’ils ne possèdent que leur deux premiers cotylédons. Merci pour votre continuité et votre simplicité de jardinier.
Philippe de Normandie.
Je suis assez régulièrement les conseils que vous donnez sur votre blog. Je jardine depuis une vingtaine d’années, mais j’espère toujours trouver de bonnes idées chez d’autres jardiniers. cette fois , je crois pouvoir vous donner un ou deux conseils.
1° j’ai repiqué des petits pois et ça marche! Si vous voulez récupérer le plus de plants possible, commencez par bien mouiller la terre avant d’enlever les plants: vous conserverez plus de terre au pied.
2° Quelque chose me choque un peu sur votre blog: il y a beaucoup de grosses fautes d’orthographe, et ce ne sont pas les fautes de frappe que tout le monde commet un jour ou l’autre. Ce sont souvent des fautes d’accord, “ça fait moche” Ex: “quand la période critique est passé(e), que les plantes sont suffisamment développé(es)” “ça m'(est) déjà arrivé”
3° Malgré les fautes, votre blog est très intéressant. Continuez
M.Gilles
bonsoir Gilles
Je sais bien ! 🙂 je corrige ça de suite !
Mr Troel ,
Je trouve votre intervention concernant les fautes d’orthographe des plus déplacée !
L’instruction,l’éducation et le savoir vivre sont trois choses bien distincts les unes des autres comme on peut le constater en vous lisant…..vous avez tout au plus un peu d’instruction,ne dit on pas:” le savoir c’est comme la confiture….moins on en a et plus on l’étale ….”
Je vous rappelle à tout hasard que nous sommes sur un très bon site de jardinage …..
Je ne vous salue pas Monsieur!
Régis,
Loïc a admit ses fautes, pourquoi venez-vous en quelque sorte le “défendre” (peut-être car on vous reproche votre mauvais français trop souvent) ? Un blog est fait pour être lu par des gens, tout comme les livres. Des fautes de français dans un livre vous dérangeraient, c’est la même chose sur un blog. Si quelqu’un avait relevé une faute de calcul, et dit à Loïc “2+2 =4 , et pas 5”, auriez-vous réagit de la même façon ? Quant au savoir vivre dont vous parlez, vous êtes assez mal placé en tant que donneur de leçon : vous l’insultez en disant qu’il n’est pas instruit sans le connaître et vous “ne le saluez pas” (franchement pitoyable). Votre commentaire était tout bonnement révoltant.
Jules
PS: On dit “la culture”, et non pas “le savoir”, car ça rime avec “confiture”.
tout le monde ne peut pas être un génie en orthographe………………
Bien, la sucette !
Quant à la vidéo… un carré noir !
Pas grave ! vous nous faites part de tellement de petits trucs, que l’on ne va pas râler, d’autant, que… le trou noir vient peut-être de nous !
Merci, et,
Bonne soirée !
Emmo