Ca me gratte quelque part ! Pas vous ?

Il y a des jours « sans » ! Aujourd’hui c’est le cas ! Pas d’inspiration pour vous parler potager ! Seulement j’en suis déjà à 1000 mots ! Alors voilà c’est un article inclassable ! Je me suis perdu, les idées se sont mêlées. Vous me direz si j’ai eu raison de vous le livrer tel que !

 

protection des vegetaux

 

-Vin dé diou ! Dit la marie ! J’m’en viens du potager ! C’est l’génocide ! Les baveux nous ont tout bouffé ! On n’aura pas un feuille à croquer c’t’été.

Ça m’fait bouillir le sang, J’m’en va les éradiquer moi ! J’dois avoir quelques kilos d’chaux vive au cagibi. Tu vas voir ! ca va moins rigoler ! Y vont cuire sur place ! J’te l’dit moi !

-Vas-y mon marcel, te laisse pas faire !

-Pis au passage, j’vé pulvériser ton eau d’javel sur les tomates ! Manqu’rais plus qué choppent le mildiou !

-Serres toi, il me reste aussi du vinaigre ! T’as qu’à mélanger les 2 !

 

De cette petite tranche de vie, on peut comprendre comment l’homme produit 400 millions de tonnes de produits chimiques par ans.

Je ne jette pas la pierre à Marcel ni à Marie. J’ai moi aussi acheté quelques saloperies à une époque. Je veux juste comprendre pourquoi Marcel veut balancer de la chaux vive sur ses plants de salades.

Notre réaction instinctive.

Comme Marcel, la première chose que l’on veut faire pour éviter de se faire bouffer les salades, c’est d’éliminer les limaces. En gros quand ça vous gratte, vous vous grattez, et ne chercher pas à savoir pourquoi ça vous gratte.

Quand bien même on chercherait à savoir, c’est compliqué d’expliquer la présence des limaces et escargots. « Quand je parle de limaces et escargots, il faut comprendre tous ce qui peut nuire au potager » De plus, Marcel a bien d’autres choses à faire que d’essayer de comprendre. Il doit moissonner ses champs pour nourrir sa famille. Alors il va au plus pressé. Je crois que l’on a hérité de ce mode de fonctionnement. Seulement les conditions ont bien changé !

Allez soyez honnête ! Que va-t-il se passer si vous perdez toute votre production du potager ?

A part ressentir une grande frustration, vous ne risquez par la disette cet hiver !

Aujourd‘hui que l’occasion nous est offerte. Pourquoi ne pas chercher à comprendre ?

  • Pourquoi les limaces mangent cette salade et pas l’autre ?
  • Pourquoi le mildiou frappe mes tomates cette année et pas la suivante ?
  • Pourquoi les vers sont présents chez mon voisin et pas chez moi ?

Vous ne pensez pas qu’il est temps pour nous de passer du stade « j’me gratte ». Au stade, qu’est qui me gratte et pourquoi ? C’est toute notre planète qui le réclame !

Ça passe surement par l’observation !

En médecine, pour établir un diagnostic, on commence par observer le patient et à relever quelques paramètres. En médecine orientale, ce diagnostic est plus poussé, car le praticien pose beaucoup plus de questions. Des questions d’ordre plus général, pour mieux comprendre la position de l’individu dans son environnement.

Je dirais qu’il faut adopter cette attitude au potager. Observer et se poser des questions.

  • Comment est situé mon potager par rapport aux éléments comme le vent et le soleil
  • Quel est l’environnement autour de mon potager ?
  • Qui rentre et qui sort de mon potager et est-ce possible de le faire

Il faut regarder son potager non plus comme une parcelle délimitée, mais comme un organe qui a besoin de sang et d’oxygène.

Vous allez me dire, que l’on n’est pas des scientifiques, et que l’on n’a pas les moyens de comprendre comment, par exemple, les racines font pour attirer les bactéries qu’elles désirent.

Moi je vous répondrais, qu’il n’y a pas besoin de microscopes ! Il suffit d’adopter l’attitude du scientifique.

Un petit exemple : Hier je discute potager avec ma mère, et elle me dit, qu’elle a taillé ses tomates. Je lui réponds que ce n’est pas nécessaire de le faire.

-Oui ! Mais ton grand père a toujours fait comme ça et il nous a appris comme ça.

-Oui ! Mais moi j’ai lu sur internet que ce n’était pas la peine.

Qui a raison qui a tort ? C’est l’expérience qui va me le dire. J’ai cultivé des cœurs de bœuf sans les tailler et d’autre en les taillants.

Pourquoi c’est si difficile de changer ses méthodes !

Mon grand-père a taillé ses plants de tomate toute sa vie et il avait de bon résultats. Alors pourquoi changer ? Surtout que ma grand-mère comptait sur les récoltes pour nourrir la famille. Il n’est donc pas question de tenter une expérience qui risque de compromettre la récolte.

Aujourd’hui, on se tourne vers le potager plus pour le plaisir que la nécessité. Bien que cela risque d’évoluer au fil des ans. Il y a 10 ans, 5kg de pomme de terre coutait 1F50. Aujourd’hui c’est presque 5€.

C’est aujourd’hui qu’il faut mener nos expériences pour mieux comprendre le potager et devenir moins dépendant des produits de l’industrie.

Encore maintenant, on peut se permettre de perdre nos récoltes mais il n’est pas dit que ça dure éternellement. Les industries ont bien compris qu’il serait facile de vendre un produit à Marcel pour éliminer ses limaces. C’est d’autant plus facile de vendre un produit que l’on en a besoin. C’est comme ça que des Monsanto voient le jour. Quoi de plus indispensable pour l’agriculteur que les graines ? Pour récolter, il n’a pas le choix, il faut acheter des graines chez Monsanto car ses propres graines sont devenues stériles ! Il faut quand même avouer qu’ils sont forts !

Allez ! On est entre nous ! Vous avez envie de donner vos sous a Monsanto vous ? Le plus dramatique, c’est que Monsanto existe grâce à nous !

Pour se passer des Monsanto il faut progresser et devenir plus éclairé sur les mécanismes du potager. Et pour progresser il faut accepter de perdre (et le mot est bien trop fort ! Perdre ! Tu parles !) Depuis quelques années je n’utilise plus rien, plus aucun produit ! Et pourtant je récolte ! Oui, je perds quelques salades et quelques graines de haricots qui se font manger des qu’elles germent.

Pour en finir avec cet article sans queue ni tête, je veux vous dire qu’une opportunité nous est donné de jouer dans la cour des grands ! Cette opportunité c’est internet ! Je suis seul et sans moyen à côté de Monsanto ! Et pourtant vous allez être plus de 5000 à me lire !

 

Et vous ! ca vous gratte ou ? Sourire

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Réponses

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  1. Bonjour, je voudrais réagir suite aux nombreux propos que vous affirmer sur la toile qui ne sont que sources de désinformation . Tout d ´ abord je peu vous affirmer qu ´ en France toutes les espèces commercialisée par dekalb “Monsanto” sont toutes fertile l année qui suit leur récolte . En effet toutes les varietes quelles soit colza, mais grain , soja ,etc ,etc … Peuvent germées et laisser place a une nouvelle récolte ( même si ce sont des hybrides ) . N ´ est stérile que votre raisonnement qui se veux” progressiste ” , quand on ne sais pas de quoi on parle , on désinforme . Il suffit de convaincre un certains nombre de personnes extérieures au monde agricole de votre bien fondé pour qu ‘ il vous “picore” dans la main , je ne suis pas un agneau mais un professionnel de l agriculture et je tiens a défendre notre autonomie alimentaire et croyez moi ce n est pas l’ agriculture biologique qui vas nous nourrir dans les années à venir . Si vous avez des enfants ou de petit enfants , penser a eux et arrêter de voir tout noir dans les méthodes conventionnelles modernes , vivez avec votre temps avec Monsanto , syngenta , bayer et basf , ce sont les même qui vous soigne quand vous êtes malades et que vos médecines traditionnelles ne peuvent en rien améliorer la situation . Coup de gueule d ´un citoyen qui ne se déplace pas à cheval qui possède encore un rasoir et roule encore en voiture avec des chaussures et non pas des sandalettes en cuir.

  2. Merci Loïc et vous tous, pour vos conseils et encouragements. J’adore lire tous ces témoignages pleins d’enthousiasme et d’humour aussi ! Je suis débutante en matière de jardinage. J’ai travaillé dur toute mon enfance et mon adolescence sur la ferme de mes parents mais l’approche n’a rien à voir avec le jardin.
    Je commence tout doucement. Je découvre, j’observe, et je vais beaucoup sur le net.
    Malgré le budget que ça représente pour moi,Je souhaite apprendre à faire des carrés (je me suis inscrite pour recevoir les info)j’ai mis un petit rectangle en lasagne pour faire un essai en permaculture pour l’an prochain.
    Je suis aussi curieuse d’expérimenter pour la terre du jardin une technique de purification spirituelle;que je pratique depuis de longues années. Si vous souhaitez que je partage avec vous mes observations en lJe découvre.
    Je me sens revivre depuis que je dispose de ce jardin…. !
    Voilà. Encore merci Loïc et vous tous.

  3. Bonjour Raymond,
    Vous pouvez acheter d’abord des graines non F1, et si possible bio, chez les associations précitées, mais aussi biaugerme, germinance, la ferme de sainte Marthe, ce n’est pas exhaustif; puis dans un deuxième temps, produire vos propres semences. Si vous ne savez pas comment procéder, il y a des sites sur internet ou des livres consacrés à ce sujet : c’est très simple pour la plupart des légumes et des fleurs, un peu plus compliqué pour d’autres.
    Mais c’est amusant et valorisant (et économique).

  4. Bonjour Raymond,

    Vous pouvez produire vos graines vous même ou les commander auprès de Kokopelli (association qui produit des semences issues de l’agro-écologie). Plus de 2200 variétés anciennes ou modernes de graines potagères, céréalières, médicinales, condimentaires et ornementales sont disponibles.

    Amicalement,
    Isabelle

  5. Bonjour,

    Bravo pour cet article. C’est super de nous rappeler sans cesse de lutter non pas contre les limaces , mildiou, ou autres mais bien lutter contre tous ces insecticides et autres produits chimiques. Laissons faire la nature et regroupons nous pour lutter contre ces multinationales et cet argent pourri.
    Vu que l’on achète des graines dans les magasins et internet, comment pouvons nous lutter sur les graines déjà à la base de légumes bourrés de produits chimiques ? Comment éviter ces achats ?
    Merci pour tes articles et bon dimanche.
    Amicalement.
    Raymond

  6. Chez moi, cette année, les limaces ont dévoré la moitié de mes pieds de petits pois (heureusement j’en avais mis beaucoup) et le mildiou est en train d’avoir raison de ma trentaine de pieds de tomate (malgré beaucoup de purins de prêle et d’orties et un tout petit peu de bouillie bordelaise). Les oiseaux (surtout merles et geais)ont mangé toutes les cerises des 2 cerisiers. Mais les choux sont énormes. La tétragone pousse à une vitesse incroyable (j’ai à peine le temps de la couper qu’il faut recommencer !) et tout le reste se porte correctement et donne une production normale. Les branches du figuier se courbent sous le poids des figues.
    On en peut jamais prévoir d’une année sur l’autre ce qu’on va le mieux réussir.
    Le jardin nous apprend l’humilité et à être philosophe…

    Amicalement,
    Isabelle

  7. Bjr,
    Ma maigre expérience en potager ne fait pas de moi un spécialiste, mais j’ai commencer cette année et pour l’instant aucune limace, ni escargots sur mes salades.
    Pour ce qui est des produits, je n’en mets pas car je préfère avoir du naturel, si c’est pour avoir du traité, autant aller chez …. ou …. . Par contre pour les limaces, un petit gobelet de bière dans le potager (conseil de papy) semble efficace, car pour l’instant j’en ai pas.

  8. D’après “purin d’ortie et cie” de Bernard Bertrand et JP Collaert, pour combattre le mildiou, ils préconisent :
    -extrait fermenté de bardane (1kg/10ldilué à 20% en pulvérisation) 3 traitements à 10 jours d’intervalle. On peut associer l’extrait fermenté de sauge
    -macération de tanaisie (30g fleurs séchées/1l eau, laisser pendant 3 jours) Employer pur en pulvérisation. Traiter 3 à 5 fois durant l’été à partir de mi-juin toutes les 3 semaines.
    J’espère que cela résoudra tes problèmes de mildiou, qui, avec ce temps humide, prolifère

  9. Salut à toi !
    Ca fait un moment que je lis quelques uns de tes articles. (Je ne les ai pas tous lu car je suis un gros feignant et que nous avons à peu près la même approche du potager.) Pour une fois, je vais réagir. Oui, un potager peut vivre sans produit chimique. J’ai commencé à planter alors que je n’avais que 5 ans. Dans un premier temps, je piquais les pommes de terre qui germait et je les plantais dans une plate bande à côté du mur de notre maison. J’avais découvert, en observant Quenotte, notre hamster, que lorsqu’il laissait des graines en terre, celles-ci poussaient, donc, j’en ai fait autant, avec les pommes de terre que je trouvais dans la réserve de mes parents, les oignons, aulx et échalotes. L’année suivante, mon père m’initia à l’art du jardinage en voyant ma belle production de pomme de terre. Je ne l’ai jamais vu traiter et pour ma part, en grandissant, je ne comprenais pas pourquoi on devait traiter “the vegetables”. (le terme anglais est plus adéquate ici). Donc, l’herbe pousse toute seule, l’avoine folle pousse toute seule, l’avoine que nos chevaux mangeaient poussait même sur du béton alors pourquoi rajouter des produits chimiques ?
    J’ai appris, bien plus tard que c’était pour éloigner les nuisibles et faire fasse aux maladies. C’est mon voisin qui m’expliqua ça. J’ai regardé son jardin, tiré à quatre épingles et j’ai regardé le mien qui ressemblait à une jungle. Il fallait fouiller au travers des adventices pour trouver les légumes. Nous avons fait un petit comparatif au moment de récolter les pommes de terre. Les miennes avaient poussées au milieu des orties (c’est toujours le cas) et les siennes étaient butées, traitées et tout ce qu’il fallait pour qu’il est une super récolte. Résultat : j’ai eu plus de pommes de terre que lui sur moins de surface et surtout plus belle et certainement meilleures car sans produits chimiques. Il m’expliqua que sa récolte avait été mangée par les doryphores. Mais pourquoi, nos deux potagers étant lien à côté de l’autre, ses pommes de terre s’étaient faites dévorées et pas les miennes ???
    Pour ce qui est des salades, jusqu’à cette année, je n’avais jamais eu de véritable récolte. Elles montaient toujours à graine mais jamais, ni même cette années, elles ne sont faites dévorées pourtant, mon potager pullule de ces corps gluants. Ils préfèrent mes choux ! 🙁
    Pour les haricots, l’année dernière, j’ai eu le problème des lapins; les limaces ne faisant pas assez de dégât pour empêcher mes fabacées de pousser. J’ai grillagé un carré de 30 mètres carré sur seulement trois côtés (je n’avais pas assez de grillage pour clôturer totalement mon carré), ça a découragé les lapins ainsi que mes chats de gratter sur mes buttes. Malheureusement pour moi, les chats n’entrant plus dans ce carré, n’en pas chassé les campagnols qui commencé à grignoter les pommes de terre. J’ai été obligé de récolter plutôt et, en plus, le mildiou commençait à faire son apparition.
    Justement, j’en arrive à un ennemi qui n’a fait son apparition dans mon potager que depuis l’an dernier; le mildiou. Il faut dire que cette année, avec seulement jour de beau par semaine, en Bretagne, nous ne sommes pas à la noce. Il faut aussi dire que j’ai déménagé il y a peu et que la terre de mon potager n’est pas la même que celle de mon ancien potager. Il m’a fallu un certain temps avant de comprendre son fonctionnement. (terre limoneuse et acide) L’eau ne restait pas. Même après un orage, la terre restait sèche. Donc cette année, j’ai décidé de passer mon potager en permaculture; sur butte suffisamment conséquente et surtout un épais paillage. La terre, sous se paillage garde un taux d’humidité constant malgré les fortes pluies; j’attends la canicule pour voir si ça fonctionne aussi avec la chaleur. Les plantes que je cultive son plus forte que celles des années précédentes et surtout, elles sont moins malades. (Enfin, c’était vrai jusqu’à la semaine dernière). Mes plants de tomates (il faut dire que je les ai entassé les uns sur les autres) se sont faites attaquées par le mildiou. Dans un premier temps, j’ai laissé faire. Peut-être que ces tomates étaient des super warrior et qu’elles allaient rétamer ce fichu mildiou. Pas de bol, la pluie est revenue très vite donnant un coup de main au mildiou. J’ai traité avec un mélange de bicarbonate de soude, de savon noir liquide et d’eau. La pluie continuait de tomber. Finalement, j’ai fait ce que mon voisin m’a conseillait, pour la première fois de ma vie, j’allais tailler mes pieds de tomates. Résultat ? Tout aussi navrant que si je n’avais rien fait. Mes tomates cerises, qui avaient toujours résisté à tout jusqu’ici, ont aussi succombé. Je vais essayer une dernière méthode, une macération de ciboulette mais, aujourd’hui, la pluie n’a toujours pas cessé. Ca me semble bien compliqué pour moi, cette année, le potager.
    J’observe, je fais des essais et je remarque que lorsqu’on change de terrain, il faut tout recommencer comme si l’on venait de naître. Ce qui fonctionne pour un jardin, ne marche pas pour un autre. Le jardinage n’est donc pas une science exacte mais plutôt des équations à plusieurs variables.
    J’ai 38 ans donc 33 ans d’observation et pourtant j’ai l’impression de n’être qu’un débutant …
    J’espère ne pas t’avoir trop ennuyé avec ce commentaire.
    Bonne continuation à toi !
    Ps : si tu as des astuces pour combattre le mildiou quand il est déjà à l’attaque sur les tomates, je suis preneur.

    1. Bonjour Shintod

      J’apprecie beaucoup ta conclusion ! Je crois que l’on devrait tous adopter cette attitude ! Etre des éternels debutants, accepter de dire je ne sais pas, pour mieux observer et comprendre.

      Merci pour ton témoignage

    2. Pour le mildiou !! Ba je dois dire que je suis trés etonné ! Je suis logé a la meme enseigne que toi question climat et pourtant pas une trace de mildiou ou d’oidium !!

      J’ai des pieds de tomates dehors aussi vert que les pieds sous serre. La seule differenc que je peux observer c’est l’allure des feuilles. Les feuilles d’exterieur semble plus epaisse et coriace.

  10. Salut Loïc !
    J’aime bien ton article et ce genre de réflexion sur les démarches qu’on peut entreprendre pour changer les choses (je ne suis pas trop fan non plus de Monsanto et autres Syngenta).
    Tu as parfaitement raison quand tu parles de démarche scientifique : il n’y a pas besoin de microscope, simplement d’être rigoureux en ne changeant qu’un seul paramètre à la fois entre 2 expériences pour connaître son influence.
    Je te rejoins quand tu compares le potager à un organe qui est relié à ce qu’il y a autour. Ce n’est pas une clôture ou un titre de propriété qui peuvent isoler un terrain de son environnement et des multiples influences extérieures. Et heureusement d’ailleurs 😛
    A +,
    Jérémie

    1. Bonjour Jérémie.

      Quand on fait le constat de l’état de santé de notre plantète, on est tous plus ou moins d’accord pour dire que ca va mal. Par contre quand il est question de passer à l’action !!! on ne sait pas trop quoi faire.

      Moi j’a le sentiment qu’il y à un chemin à emprunter pour changer les choses; en passant par le jardin.

  11. article intéressant

    d’autant plus que dans ma nouvelle région, il est difficile de résister à l’appel de monsanto 😉
    le chant des sirènes ….

    pour l’instant, je tiens bon mais %$*€ ces #@%$ de limaces quand même 😉

  12. Monsanto vade retro satanas !

    Je n’ai pas beaucoup de recul, seulement 2 ans de potager. Je n’ai jamais mis de produits, je ne voulais pas donner de sous à vous savez qui.
    L’année dernière j’ai eu de l’Oïdium sur mes courgettes en fin de saison. Bah ca ne nous a pas gêné on en avait tellement mangé qu’on en pouvais plus.

    Cette année avec la pluie ce sont les limaces qui ont été coriaces. Mais je dois dire que j’ai été surpris par la vigueur des haricots. Je les croyais mort mais ils ont repris le dessus. Et puis en étalant les semis au fils des semaines il y en a qui sont passé au travers des envahisseurs. Et la production m’épate.

    Peut être aurais-je eu plus de rendement avec des produits, mais le coté “rentabilité” aurait été désastreux. Au final je suis plutôt satisfait de mes débuts.
    L’année prochaine je passe de 2 à 4 buttes 🙂

    1. En prévention contre l’oïdium un jardinier m’avait conseillé de pulvériser un mélange gras sur mes plantes pour l’empêcher de s’installer ..dans un pulvérisateur d’une contenance de 5l je versais 1l de lait et complétait le reste en eau ..cette année là mes récoltes ont été plus abondantes malgré une attaque modérée .

  13. Je n’utilise aucun produit car je veux cultiver sans violence. Sans doute les limaces le savent-elles et respectent t-elle mon choix…? Toujours est-il que je n’en ai pas encore vu manger mes salades.

  14. Tout simplement bravo pour ton article !!

    Je trouve ton approche très captivante et effectivement ce sont des réflexions très pertinentes.
    La France est le troisième consommateur mondial de ces produits et le number ONE en Europe : triste record.

    Alors : Posons-nous toutes ces questions pour les générations futures.
    Bonne journée et merci
    Yannick

  15. Ce n’est pas du tout un article sans queue ni tête, mais bien une réflexion que tout le monde devrait se faire et y réfléchir vraiment.

    La culture sans produits fonctionne très bien, malgrès ce que voudraient nous faire croire pas mal de gros industriels.

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