Choisir le bois pour vos carrés de potager : Traitement, durabilité et alternatives écologiques

Choisir le bois pour vos carrés de potager

Sommaire

Introduction : Pourquoi choisir le bois pour vos carrés de potager est crucial

Lorsque l’on décide de se lancer dans la construction d’un potager en carrés, le choix du matériau utilisé pour délimiter les espaces de culture peut sembler secondaire. Pourtant, il s’agit d’un élément fondamental qui influencera à la fois la durabilité de votre potager, l’entretien que vous devrez lui consacrer et même l’impact environnemental de votre projet. Le bois est le matériau le plus couramment choisi pour ces structures, mais il convient de bien le sélectionner pour s’assurer qu’il remplisse ses fonctions de manière optimale tout en respectant l’environnement et la santé. Si vous voulez tout savoir sur le potager en carrés, de la fabrication

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Importance de la durabilité du bois

Le premier critère à prendre en compte lors du choix du bois est sa durabilité. En effet, un potager en carrés est souvent exposé aux intempéries, au contact de l’humidité du sol, au soleil et aux variations de température. Tous ces éléments peuvent accélérer le vieillissement du bois si celui-ci n’est pas adapté à ces conditions. Le bois choisi doit pouvoir résister à l’humidité et aux moisissures, tout en restant suffisamment solide pour maintenir la structure des carrés. Un bois de mauvaise qualité ou mal adapté peut se décomposer prématurément, entraînant des réparations fréquentes et une usure prématurée de votre potager. Le but est donc de choisir un bois qui soit suffisamment robuste pour durer plusieurs années, voire plusieurs décennies, sans nécessiter de remplacement.

Influence sur la longévité de votre potager

La longévité de votre potager en carrés dépend en grande partie de la qualité du bois utilisé. Un bois durable permet non seulement de maintenir une structure stable, mais également de protéger vos plantes des risques d’affaissement de vos carrés. En effet, si le bois commence à pourrir ou à se fissurer, les parois de vos carrés risquent de se déformer, compromettant ainsi l’intégrité de votre potager. De plus, un bois bien choisi permet de mieux résister aux attaques d’insectes et de champignons, prolongent ainsi la vie de votre installation et de vos cultures. Il est donc essentiel d’opter pour un bois qui résistera à ces épreuves au fil du temps, réduisant ainsi les coûts et les efforts de maintenance.

Impact sur l’environnement et la santé

Au-delà de la question de la durabilité et de la longévité, le choix du bois a également des implications environnementales et sanitaires. Le bois est un matériau naturel, mais lorsqu’il est traité chimiquement, il peut libérer des substances potentiellement dangereuses pour l’environnement et la santé des utilisateurs. Par exemple, les produits chimiques utilisés pour traiter certains bois peuvent contaminer le sol et les cultures qui y poussent, entraînant des risques pour la santé des plantes et des personnes qui consomment les fruits et légumes du potager.

De plus, le bois provenant de forêts non gérées de manière durable peut contribuer à la déforestation, ce qui est un problème environnemental majeur. Il est donc crucial de privilégier des bois provenant de forêts certifiées, gérées de manière responsable, ou bien des bois naturellement résistants qui ne nécessitent pas de traitements chimiques. En choisissant un bois respectueux de l’environnement et de la santé, vous contribuez à la préservation de la biodiversité tout en cultivant vos légumes de manière saine.

En somme, le choix du bois pour votre potager en carrés ne doit pas être pris à la légère. Ce matériau doit répondre à plusieurs critères : sa durabilité pour assurer la longévité de votre potager, sa capacité à résister aux conditions extérieures sans se dégrader, et enfin, son impact environnemental et sanitaire. En prenant soin de choisir le bon bois, vous vous assurez de la pérennité de votre projet de jardinage tout en respectant la nature et votre santé.

1. Les différents types de bois pour les carrés de potager

Lorsqu’il s’agit de choisir le bois pour vos carrés de potager, plusieurs options s’offrent à vous, chacune ayant ses avantages et inconvénients. Le choix du bois est déterminé par des critères techniques, mais également par des considérations écologiques et économiques. Pour faire un choix éclairé, il est essentiel de comprendre les différentes catégories de bois disponibles et leurs caractéristiques.

1.1 Bois de classe 4 : Qu’est-ce que c’est ?

Le bois de classe 4 est un bois qui est spécifiquement conçu pour résister au contact direct avec le sol et à l’humidité. Il appartient à la catégorie des bois dits « durables », capables de supporter les conditions rigoureuses auxquelles les éléments en contact avec le sol sont exposés, tels que les bordures de potager ou les terrasses extérieures.

Les bois de classe 4 sont traités pour être résistants aux champignons, aux insectes et à la dégradation provoquée par l’humidité. Ce traitement les rend particulièrement adaptés pour être utilisés dans un environnement comme un potager en carrés, où les planches de bois seront constamment exposées à la terre et à l’humidité.

Les bois de classe 4 sont souvent traités de manière industrielle avec des produits chimiques, comme le Tanalith (un fongicide et insecticide à base de cuivre et d’acide borique). Ce traitement permet au bois d’être imprégné en profondeur, offrant ainsi une protection durable contre les agents dégradants. Toutefois, bien que ce type de traitement soit efficace pour prolonger la durée de vie du bois, il soulève des préoccupations concernant l’impact environnemental et sanitaire des produits chimiques utilisés.

Dans le cadre d’un potager, l’utilisation de bois de classe 4 peut être une bonne solution pour garantir la durabilité des carrés. Cependant, il est important de s’assurer que le traitement soit conforme aux normes de sécurité, en particulier pour éviter toute contamination des sols.

1.2. Les bois naturellement résistants : châtaignier, robinier, chêne

Il existe aussi des essences de bois naturellement résistantes à l’humidité et aux insectes, sans nécessiter de traitement chimique. Ces bois, souvent appelés “bois naturellement classe 4”, sont une excellente option pour ceux qui souhaitent minimiser leur impact écologique tout en assurant une longue durée de vie à leur potager.

  1. Le châtaignier : Le châtaignier est l’une des meilleures options pour un bois durable et résistant. Il est naturellement riche en tanins, ce qui lui confère des propriétés antifongiques et anti-insectes. Il est idéal pour les potagers en raison de sa capacité à résister à l’humidité et à la dégradation dans le sol. De plus, le châtaignier est un bois à croissance rapide, ce qui en fait une ressource renouvelable relativement facile à obtenir.
  2. Le robinier (faux acacia) : Le robinier est un autre excellent choix. Il est réputé pour sa grande résistance à la pourriture, aux insectes et aux champignons, même sans traitement chimique. Le robinier est également très solide et durable, ce qui en fait un bois idéal pour des structures extérieures comme les carrés de potager. Il est également plus économique que certaines autres essences résistantes.
  3. Le chêne : Le chêne est un bois traditionnellement utilisé pour les constructions extérieures en raison de sa robustesse et de sa résistance aux intempéries. Bien que le chêne soit un peu plus coûteux que le châtaignier ou le robinier, il est très durable et offre une excellente résistance à l’humidité et à la dégradation. Il nécessite généralement moins d’entretien et peut durer de nombreuses années sans se décomposer, même lorsqu’il est en contact direct avec le sol.

1.3. Bois traités vs bois non traités

Bois traités :
Le bois traité est souvent imprégné de produits chimiques destinés à améliorer sa résistance à l’humidité, aux insectes et à la dégradation. Comme mentionné plus tôt, ces traitements sont généralement effectués sous pression, permettant aux produits chimiques d’imprégner profondément les fibres du bois. Si ces traitements sont efficaces pour prolonger la durabilité du bois, ils peuvent également présenter des risques pour l’environnement et la santé, notamment si les produits chimiques utilisés sont toxiques pour les sols, les plantes et les organismes vivants.

Le bois traité, en particulier les bois de classe 4 traités avec des produits comme le Tanalith, est souvent préféré pour sa résistance à l’humidité et aux attaques biologiques. Cependant, il est important de s’assurer que le traitement utilisé est conforme aux normes écologiques et qu’il ne libère pas de substances nocives dans l’environnement.

Bois non traités :
Les bois non traités, en revanche, ne contiennent aucune substance chimique et sont souvent choisis par ceux qui souhaitent éviter tout impact écologique et sanitaire lié aux traitements chimiques. Le principal inconvénient du bois non traité est qu’il est généralement moins durable que les bois traités, en particulier lorsqu’il est en contact direct avec le sol. Il peut se décomposer plus rapidement, attirer les insectes et développer des moisissures.

Cependant, il existe des solutions pour prolonger la durée de vie du bois non traité. Par exemple, vous pouvez appliquer des traitements écologiques comme des huiles ou des cires naturelles qui aident à repousser l’humidité et les insectes, sans nuire à l’environnement. Le bois non traité est également une option plus économique, surtout si vous choisissez des essences moins coûteuses comme le pin.

Conclusion

Le choix entre bois traité et non traité dépend de plusieurs facteurs : vos préoccupations écologiques, votre budget, et la durabilité que vous souhaitez pour vos carrés de potager. Les bois naturellement résistants comme le châtaignier, le robinier et le chêne sont des alternatives écologiques au bois traité, offrant une bonne durabilité sans recourir aux produits chimiques. Toutefois, les bois traités de classe 4, bien qu’ils présentent certains risques environnementaux, restent une option de choix pour ceux qui recherchent une solution pratique et durable pour leurs carrés de potager.

2. Les traitements chimiques : risques et alternatives

Lorsque vous envisagez de construire un potager en carrés, l’une des premières questions qui se pose est celle des traitements chimiques appliqués au bois, notamment les traitements autoclaves comme le Tanalith. Ces traitements sont utilisés pour prolonger la durée de vie du bois en le protégeant contre les moisissures, les champignons, et les insectes, mais ils suscitent des inquiétudes quant à leur impact sur l’environnement et la santé. Dans cette section, nous explorerons le traitement autoclave, les risques des traitements chimiques anciens, et pourquoi, dans certaines situations, choisir un bois traité peut être acceptable.

2.1. Explication du traitement autoclave (Tanalith) et ses implications

Le traitement autoclave est un procédé qui consiste à imprégner le bois avec un produit chimique afin de le rendre résistant aux moisissures, champignons et insectes. Ce traitement est effectué sous haute pression, ce qui permet aux produits chimiques de pénétrer profondément dans les fibres du bois. Le Tanalith, par exemple, est une solution aqueuse qui contient des composés à base de cuivre et de borax, qui agissent comme fongicides et insecticides. Ce traitement est classé en Classe 4, ce qui signifie que le bois peut être en contact direct avec le sol, où il est susceptible de se dégrader rapidement s’il n’est pas traité.

Les implications du traitement autoclave sont multiples :

  • Durabilité : Le bois traité de manière autoclave est conçu pour durer plus longtemps, ce qui est particulièrement important dans le contexte des carrés de potager, où le bois est constamment exposé à l’humidité et aux intempéries.
  • Impact environnemental : Bien que les produits utilisés dans le traitement autoclave soient moins toxiques que ceux utilisés dans le passé (comme l’arsenic ou le chrome), certaines personnes s’inquiètent des résidus chimiques qui pourraient être libérés dans le sol avec le temps, en particulier lorsque le bois se dégrade.
  • Sécurité pour les plantes et les humains : Le bois traité au Tanalith est généralement considéré comme sûr une fois sec, car les produits chimiques sont emprisonnés dans les fibres du bois. Toutefois, il est conseillé de prendre des précautions lors de la découpe ou de l’installation du bois traité pour éviter d’inhaler les poussières ou de contaminer les plantes par des résidus.

2.2.Comparaison avec les traitements chimiques anciens (Arsenic, Chrome)

Dans le passé, les bois destinés à une utilisation en extérieur étaient souvent traités avec des produits à base d’arsenic et de chrome. Ces produits, appelés CCA (Chromated Copper Arsenate), étaient extrêmement efficaces pour préserver le bois contre la pourriture et les insectes. Cependant, ils ont été interdits dans de nombreux pays en raison de leur toxicité élevée. L’arsenic, en particulier, est un cancérigène reconnu et peut contaminer le sol, l’eau et la chaîne alimentaire si le bois traité est utilisé dans des environnements comme les potagers.

En comparaison, les traitements modernes comme le Tanalith sont beaucoup moins nocifs. Ils ne contiennent ni arsenic ni chrome et utilisent des éléments comme le cuivre et le borax, qui sont moins dangereux pour l’environnement et la santé humaine. Toutefois, bien que ces traitements soient plus sûrs, ils n’en restent pas moins des produits chimiques, et il existe encore des préoccupations concernant leur accumulation dans le sol et leur impact à long terme.

2.3. Pourquoi choisir un bois traité peut être acceptable dans certains cas

Choisir un bois traité peut sembler préoccupant, mais il existe plusieurs raisons pour lesquelles cela peut être une option acceptable, notamment dans un contexte de potager en carrés. Voici quelques arguments qui justifient ce choix dans certaines situations :

  1. Durabilité accrue : Le principal avantage des bois traités est leur longévité. Dans un environnement où le bois est en contact constant avec le sol, l’humidité et les intempéries, un bois traité peut durer plusieurs années, voire des décennies. Cela permet de réduire les coûts à long terme, car il nécessite moins d’entretien et de remplacement.
  2. Rentabilité : Les bois traités, bien qu’un peu plus coûteux à l’achat, peuvent représenter une solution économique sur le long terme. Le remplacement fréquent des planches en bois non traité peut vite devenir onéreux. Le bois traité offre une alternative plus économique pour ceux qui veulent éviter les remplacements réguliers, notamment dans des climats très humides où le bois non traité se dégrade rapidement.
  3. Moins d’entretien nécessaire : Contrairement au bois non traité, qui peut nécessiter des traitements réguliers à base de produits naturels ou d’huiles pour le protéger contre l’humidité, le bois traité reste relativement sans entretien. Si vous n’avez pas la possibilité de traiter régulièrement vos carrés de potager, le bois traité peut s’avérer être une bonne option.
  4. Sécurité relative : Bien que le bois traité contienne des produits chimiques, les risques pour la santé des utilisateurs et des plantes sont minimes, surtout si vous respectez les consignes d’utilisation et d’installation. Une fois que le bois est sec, la libération de produits chimiques dans l’environnement est limitée, et il est peu probable que cela affecte vos récoltes de manière significative. En outre, le traitement autoclave utilisé aujourd’hui est beaucoup moins toxique que les anciens produits à base d’arsenic.
  5. Protection du sol : Bien que certains préfèrent utiliser des bois non traités pour éviter toute interaction avec les produits chimiques, l’impact du bois traité reste relativement faible comparé aux autres sources de pollution, comme les pesticides utilisés dans l’agriculture industrielle. Pour beaucoup de jardiniers, l’argument d’une durabilité accrue et d’une faible émission de produits chimiques à long terme l’emporte sur les préoccupations immédiates.

Conclusion

Le choix d’utiliser des bois traités pour votre potager en carrés dépend de vos priorités en matière de durabilité, de coût et de respect de l’environnement. Les traitements modernes comme le Tanalith offrent une solution plus sûre et plus durable que les traitements chimiques anciens contenant de l’arsenic ou du chrome. Cependant, il est essentiel de prendre en compte les risques potentiels, notamment en ce qui concerne la libération de produits chimiques dans le sol. Pour ceux qui cherchent une option plus naturelle, des bois naturellement résistants comme le châtaignier ou le robinier peuvent être une alternative idéale, mais nécessitent souvent un investissement plus élevé. Il s’agit finalement d’un compromis entre durabilité, coût et impact environnemental, et chaque jardinier doit décider de la solution la plus adaptée à ses besoins.

3. Bois non traité : avantages et inconvénients

Les bois non traités, comme le sapin ou le pin, sont souvent préférés par ceux qui cherchent à éviter l’utilisation de produits chimiques dans leur jardin, notamment dans un potager en carrés. Ces bois sont généralement moins chers à l’achat que ceux traités, mais leur durabilité et leur résistance aux intempéries peuvent poser problème. Voyons plus en détail les avantages et inconvénients des bois non traités pour les carrés de potager, ainsi que les solutions pour en prolonger la durée de vie.

3.1. Durabilité des bois non traités (ex. : sapin, pin)

Les bois non traités, tels que le sapin ou le pin, sont généralement classés en Classe 1 ou Classe 2, ce qui signifie qu’ils ne sont pas naturellement résistants au contact direct avec le sol. Sans traitement, ils se dégradent rapidement, surtout lorsqu’ils sont exposés à l’humidité et aux attaques d’insectes ou de champignons.

  1. Moins durable : Les bois non traités ont tendance à pourrir beaucoup plus rapidement que les bois traités ou naturellement résistants, surtout dans un environnement humide comme celui d’un potager. Le sapin et le pin, bien qu’ils soient relativement bon marché, ne possèdent pas les caractéristiques naturelles nécessaires pour supporter un contact prolongé avec le sol sans se dégrader.
  2. Esthétique : Un des avantages du bois non traité est qu’il conserve son apparence naturelle. Si vous préférez un aspect plus authentique et naturel pour votre jardin, le bois non traité peut apporter un charme particulier. Cependant, cette esthétique s’accompagne de la nécessité d’un entretien plus régulier.

3.2. Risque de pourrissement et stratégies pour prolonger leur durée de vie

Le principal inconvénient du bois non traité est sa propension au pourrissement. Lorsqu’il est exposé à l’humidité du sol et aux intempéries, il devient rapidement une cible pour les moisissures, les champignons et les insectes. Cependant, il existe plusieurs stratégies pour prolonger la durée de vie de ces bois et réduire le risque de dégradation.

  1. Utiliser des essences plus résistantes : Bien que le sapin et le pin soient les bois les plus courants dans la construction de carrés de potager, il existe des alternatives naturelles légèrement plus résistantes, comme le chêne ou le châtaignier. Ces bois sont plus durables même sans traitement, mais ils peuvent être plus coûteux. Il est préférable de choisir du bois de cœur, car l’aubier (la partie plus claire du bois) est beaucoup plus susceptible de pourrir.
  2. Améliorer la ventilation : Lorsque le bois est en contact avec le sol, l’humidité peut s’y accumuler, favorisant le pourrissement. Il est important de veiller à ce que les planches de bois ne soient pas directement immergées dans le sol. Utilisez des pieds ou des fondations en pierre pour surélever le bois, permettant à l’air de circuler et à l’humidité de s’évaporer.
  3. Traiter naturellement le bois : Bien que l’idée soit d’éviter les traitements chimiques, il existe des solutions naturelles pour préserver le bois non traité. Par exemple :
    • Huiles végétales (comme l’huile de lin ou de teck) : Ces huiles créent une barrière protectrice contre l’humidité, tout en nourrissant le bois. Il est important d’appliquer ces huiles plusieurs fois par an.
    • Cire d’abeille ou mélange de cire : Ce produit naturel protège le bois tout en offrant une finition brillante.
    • Bouillie bordelaise : Bien qu’elle soit principalement utilisée pour protéger les plantes des maladies fongiques, elle peut aussi être appliquée sur le bois pour lui offrir une protection contre les champignons.
  4. Rotation et entretien régulier : Une bonne rotation des carrés de potager et un entretien régulier du bois peuvent également prolonger sa durée de vie. Si vous constatez des signes de pourrissement, vous pouvez remplacer les parties endommagées sans avoir à remplacer l’ensemble du carré.

3.3. Solutions pour ceux qui ne veulent pas utiliser de bois traité

Pour ceux qui choisissent délibérément de ne pas utiliser de bois traité, que ce soit par souci de santé, d’environnement ou pour éviter l’utilisation de produits chimiques, il existe plusieurs alternatives et solutions pratiques pour créer un potager en carrés durable et respectueux de l’environnement.

  1. Bois naturellement résistant : Comme mentionné précédemment, certains bois sont naturellement plus résistants au contact du sol et à la dégradation, même sans traitement. Le châtaignier, le robinier ou le chêne sont des choix parfaits pour un potager en carrés sans avoir besoin de traitement chimique. Ces essences sont plus chères, mais leur longévité compensent largement le coût initial.
  2. Alternatives au bois : Pour ceux qui souhaitent absolument éviter le bois, plusieurs matériaux peuvent être utilisés pour construire un potager en carrés. Par exemple :
    • Brique ou pierre : Ces matériaux sont très durables et ne se dégradent pas avec le temps. Ils offrent aussi un excellent drainage et une bonne isolation thermique pour les racines des plantes.
    • Bac en métal galvanisé : Bien que le métal soit une alternative plus moderne, il est durable et ne présente pas les risques de pourrissement. Cependant, il est important de veiller à ce que le métal ne soit pas traité avec des produits toxiques.
    • Béton : Utiliser des blocs de béton pour délimiter les carrés de potager peut être une option durable, mais cela peut rendre le jardin moins naturel et plus rigide visuellement.
  3. Compost et paillage pour protéger le bois : Pour les bois non traités, une bonne couverture de paillage ou de compost autour de la base des planches peut aider à protéger le bois du contact direct avec le sol, ce qui réduira les risques de pourrissement.

Conclusion

Le bois non traité présente des avantages importants, notamment son coût réduit et son aspect naturel. Cependant, sa durabilité limitée et son risque de pourrissement sont des inconvénients à prendre en compte. Heureusement, des stratégies simples et des matériaux alternatifs existent pour prolonger la vie du bois non traité et assurer la longévité de vos carrés de potager sans recourir à des traitements chimiques. Que vous optiez pour des essences plus résistantes ou pour des solutions comme le traitement naturel ou l’utilisation de matériaux alternatifs, il est possible de concilier respect de l’environnement et efficacité dans votre jardin.

4. Les bois naturellement résistants : une alternative éco-responsable

Le choix du bois pour les carrés de potager est essentiel non seulement pour garantir la durabilité de vos installations, mais aussi pour respecter l’environnement et préserver la santé de votre sol. Certains bois possèdent des propriétés naturelles qui les rendent résistants aux attaques d’insectes, aux champignons, ainsi qu’à l’humidité. Ces bois naturellement résistants sont une excellente alternative aux bois traités chimiquement, offrant une option plus éco-responsable et durable pour vos constructions de jardin.

4.1. Détail des essences résistantes naturellement aux attaques d’insectes et à l’humidité

Certaines essences de bois sont dotées de caractéristiques naturelles qui leur permettent de mieux résister au contact direct avec le sol et aux conditions extérieures difficiles. Ces bois peuvent être utilisés sans traitement chimique, ce qui en fait des choix idéaux pour ceux qui recherchent des solutions plus naturelles et respectueuses de l’environnement.

  1. Le châtaignier (Castanea sativa) :
    Le châtaignier est l’une des essences les plus réputées pour sa résistance à l’humidité et aux insectes. Sa durabilité en fait un excellent choix pour les carrés de potager. Le bois de châtaignier contient des tanins, des substances naturelles qui lui confèrent des propriétés antifongiques et insecticides. Cette essence est donc particulièrement efficace contre les attaques de champignons et d’insectes. De plus, le châtaignier est relativement facile à travailler et offre un beau fini, ce qui en fait un choix prisé pour les constructions de jardin.
  2. Le robinier (Robinia pseudoacacia) :
    Le robinier est un bois particulièrement résistant, souvent appelé “faux acacia”. Il est naturellement très durable et offre une grande résistance à l’humidité ainsi qu’aux attaques d’insectes. Comme le châtaignier, le robinier est riche en tanins, ce qui lui confère une longévité exceptionnelle. Il est également très dense et robuste, ce qui le rend adapté aux structures exposées aux intempéries. Cependant, le robinier peut être difficile à travailler en raison de sa dureté, mais sa résistance naturelle fait qu’il est un choix privilégié pour ceux qui veulent éviter les traitements chimiques.
  3. Le chêne (Quercus robur) :
    Le chêne est une autre essence de bois naturellement résistante. Bien qu’il ne soit pas aussi résistant que le châtaignier ou le robinier, il est suffisamment durable pour être utilisé en potager en carrés. Le chêne est riche en tanins et possède une densité élevée, ce qui lui permet de mieux résister à l’humidité et aux attaques d’insectes. Cependant, le chêne est plus sensible aux champignons que le châtaignier ou le robinier, il nécessite donc un entretien plus régulier pour garantir sa longévité.
  4. Le cèdre (Cedrus) :
    Le cèdre est une autre option naturelle très résistante aux moisissures et aux insectes, grâce à ses huiles essentielles qui agissent comme des répulsifs. Bien qu’il soit plus couramment utilisé pour les constructions extérieures comme les clôtures ou les terrasses, le cèdre peut également être une option intéressante pour les carrés de potager. Son parfum agréable et sa couleur caractéristique en font un matériau attrayant et durable, mais il peut être plus coûteux que d’autres essences.

4.2. Pourquoi privilégier le bois de cœur et éviter l’aubier

Lorsque l’on choisit un bois naturellement résistant pour son potager, il est crucial de bien sélectionner les parties du bois à utiliser, notamment en privilégiant le bois de cœur plutôt que l’aubier.

  1. Le bois de cœur :
    Le bois de cœur est la partie centrale du tronc d’un arbre, la plus dense et la plus résistante. Cette zone est moins perméable à l’eau et plus durable, car elle contient moins de cellules vivantes et plus de substances chimiques naturelles qui aident à repousser les insectes et à éviter le pourrissement. Le bois de cœur, grâce à sa densité et sa solidité, résiste bien aux attaques biologiques, ce qui en fait un choix privilégié pour des constructions de jardin durables. Il est particulièrement adapté pour les carrés de potager, car il résiste mieux à l’humidité et aux variations de température.
  2. L’aubier :
    À l’inverse, l’aubier est la partie externe du tronc, plus jeune et plus tendre. Il est souvent plus clair que le bois de cœur et contient davantage d’humidité et de sucres, ce qui en fait un terrain propice aux attaques des insectes et des champignons. L’aubier pourrit beaucoup plus rapidement que le bois de cœur, car il est plus facilement décomposé par les organismes vivants. De plus, il est beaucoup plus vulnérable aux attaques des insectes xylophages (qui se nourrissent du bois), ce qui peut réduire la durabilité de vos carrés de potager.

En utilisant uniquement le bois de cœur, vous vous assurez que votre potager sera construit avec un matériau durable et résistant. Vous augmentez la longévité des structures tout en réduisant la nécessité d’un entretien régulier.

Conclusion

Choisir un bois naturellement résistant pour vos carrés de potager est une option à la fois durable et éco-responsable. Des essences comme le châtaignier, le robinier et le chêne offrent une bonne résistance aux attaques d’insectes et à l’humidité, sans avoir recours à des traitements chimiques. De plus, en privilégiant le bois de cœur et en évitant l’aubier, vous vous assurez de prolonger la durabilité de vos installations. Ces choix non seulement respectent l’environnement, mais permettent également de profiter d’un jardin sain, sans risques pour la santé ou pour le sol.

5. Comment prolonger la durée de vie du bois de votre potager en carrés

Un des principaux défis lorsque l’on utilise du bois pour construire des carrés de potager est de garantir sa durabilité face aux intempéries et à l’humidité. Le bois est un matériau naturel qui, bien qu’il puisse durer longtemps, nécessite un entretien pour maintenir ses propriétés et sa résistance. Voici quelques conseils pratiques pour prolonger la durée de vie du bois dans votre potager en carrés, tout en optant pour des solutions écologiques.

5.1. Conseils pratiques pour traiter et entretenir votre bois (traitements écologiques)

Bien que le bois naturellement résistant offre déjà une durabilité accrue, un entretien adéquat peut grandement prolonger sa durée de vie. Heureusement, il existe plusieurs méthodes écologiques pour traiter et protéger le bois sans recourir à des produits chimiques agressifs.

  1. Huile de lin ou huile de teck
    L’huile de lin est un traitement naturel couramment utilisé pour protéger le bois. Elle pénètre les fibres du bois et crée une couche de protection contre l’humidité et les attaques biologiques. Il est recommandé d’appliquer l’huile de lin sur le bois une fois par an, surtout après une période de forte pluie, pour renforcer sa résistance à l’eau. L’huile de teck, qui est également naturelle, offre une protection similaire et est particulièrement efficace pour les bois exposés à des conditions difficiles.
  2. Cire d’abeille
    La cire d’abeille est une autre solution écologique pour protéger le bois. Elle forme une couche imperméable qui protège contre l’humidité et les moisissures, tout en étant entièrement biodégradable. Pour l’appliquer, il suffit de faire fondre la cire et de l’étaler sur la surface du bois à l’aide d’un chiffon. C’est une option idéale si vous souhaitez éviter les produits chimiques tout en offrant une protection contre les éléments.
  3. Traitement au vinaigre blanc et huile essentielle de tea tree
    Une solution maison très simple consiste à mélanger du vinaigre blanc avec quelques gouttes d’huile essentielle de tea tree (arbre à thé). Ce mélange a des propriétés fongicides et antibactériennes qui permettent de protéger le bois des moisissures et des champignons. Vous pouvez appliquer ce mélange une à deux fois par an pour renforcer la résistance du bois.
  4. Peinture naturelle à base de pigments minéraux
    Si vous préférez une solution plus décorative, optez pour une peinture naturelle à base de pigments minéraux ou de chaux. Ces peintures permettent non seulement de protéger le bois des intempéries, mais elles laissent également respirer le matériau, ce qui est essentiel pour éviter la formation de moisissures à l’intérieur du bois. Assurez-vous d’utiliser des peintures sans solvants ou produits chimiques agressifs.
  5. Utilisation de la bouillie bordelaise
    Bien que principalement utilisée pour traiter les plantes, la bouillie bordelaise peut également être utilisée en petite quantité pour protéger le bois contre les moisissures et les champignons. Appliquez-la sur le bois à l’aide d’un pinceau, en veillant à ne pas en mettre trop pour ne pas altérer l’esthétique du bois.

5.2. Augmenter l’épaisseur du bois pour plus de durabilité

Une autre solution pour augmenter la durabilité de vos carrés de potager en bois est d’augmenter l’épaisseur des planches. Le bois plus épais est naturellement plus résistant aux attaques extérieures, car il possède une plus grande masse et une meilleure protection contre l’humidité.

  1. Utilisation de planches plus épaisses
    En optant pour des planches d’une épaisseur supérieure à 2,5 cm, vous augmentez la durée de vie de vos carrés de potager. Le bois épais est moins susceptible de se déformer sous l’effet de l’humidité et résiste mieux à l’usure. Cela permet aussi de protéger le bois des attaques d’insectes et des moisissures, qui ont plus de difficultés à pénétrer les couches profondes du bois.
  2. Utilisation de bois lamellé-collé
    Le bois lamellé-collé est une option intéressante pour les constructions extérieures. Ce type de bois est constitué de plusieurs couches de lamelles collées entre elles, ce qui le rend particulièrement résistant aux variations de température et à l’humidité. Les planches de bois lamellé-collé peuvent être utilisées pour renforcer la structure de vos carrés de potager, augmentant ainsi leur durée de vie.

5.3. L’importance de la bonne installation des carrés de potager

Une installation soignée de vos carrés de potager joue un rôle crucial dans la durabilité du bois. En plus du choix du matériau, une installation bien pensée permet de réduire l’exposition du bois aux éléments et d’optimiser sa longévité.

  1. Éviter le contact direct avec le sol
    Pour minimiser l’humidité et les risques de pourrissement, veillez à ne pas laisser les planches en contact direct avec le sol. Vous pouvez installer vos carrés de potager sur des fondations surélevées, comme des graviers ou des pierres, pour assurer une bonne circulation de l’air et éviter l’accumulation d’humidité. Utiliser des pieds en bois ou en métal pour soutenir les parois peut également être une solution pour les maintenir à l’écart de l’humidité du sol.
  2. Orientation et drainage
    Assurez-vous que vos carrés de potager sont bien orientés pour maximiser l’exposition au soleil et minimiser l’humidité stagnante. De plus, il est important de prévoir un bon système de drainage au fond des carrés pour éviter que l’eau ne s’accumule et n’entraîne la pourriture du bois.
  3. Protection contre les intempéries
    Lorsque vous construisez vos carrés de potager, prenez soin de les orienter de manière à les protéger des intempéries les plus extrêmes (pluie battante, neige, vent fort). Vous pouvez aussi installer des protections comme des bâches ou des pare-vent, qui permettront de réduire l’usure du bois et de garantir que vos carrés résistent mieux aux conditions climatiques difficiles.

Conclusion

Prolonger la durée de vie du bois de vos carrés de potager en utilisant des méthodes écologiques de traitement, en choisissant des matériaux plus épais et en assurant une installation adéquate est essentiel pour maximiser la durabilité de vos installations. En appliquant ces conseils simples mais efficaces, vous pourrez profiter de carrés de potager en bois qui dureront de nombreuses années, tout en respectant l’environnement et la santé de votre sol. Un entretien régulier et une installation bien pensée garantiront non seulement la longévité du bois, mais aussi la réussite de votre potager.

6. Comparaison entre les options disponibles sur le marché

Lorsque vous cherchez du bois pour fabriquer vos carrés de potager, vous allez rapidement vous rendre compte qu’il existe une multitude de choix sur le marché, chacun avec ses propres caractéristiques, avantages et inconvénients. Le prix des matériaux peut également varier considérablement en fonction du type de bois, du traitement qu’il a reçu, et de sa provenance. Dans cette section, nous allons analyser les différentes options de bois disponibles en jardinerie, en mettant l’accent sur leurs prix, leurs caractéristiques et leur adéquation en fonction du budget de chacun.

6.1. Analyse des prix et des caractéristiques des bois disponibles en jardinerie

Les prix du bois pour potager peuvent varier fortement en fonction de l’essence choisie, du traitement (bois traité ou non), de l’épaisseur des planches, et des dimensions spécifiques. Voici un aperçu des principaux types de bois que l’on trouve dans les jardineries en ligne et en magasin, avec une estimation de leurs prix et de leurs caractéristiques.

  1. Le bois de pin traité (classe 4)
    • Caractéristiques : Le pin est l’un des bois les plus couramment utilisés pour les carrés de potager. Lorsqu’il est traité en autoclave (souvent avec du Tanalith), il devient un bois résistant aux conditions extérieures et capable de supporter un contact prolongé avec le sol. Il est relativement léger et facile à travailler.
    • Prix : En moyenne, le prix du pin traité pour les carrés de potager varie entre 10 et 20 euros le mètre linéaire, selon l’épaisseur des planches et les dimensions choisies.
    • Avantages : Bon rapport qualité/prix, facile à manipuler et à couper, durable avec un traitement adéquat.
    • Inconvénients : Bien que traité, le pin reste un bois résineux qui peut se détériorer plus rapidement que d’autres essences plus dures. Le traitement chimique peut soulever des préoccupations écologiques pour certains utilisateurs.
  2. Le sapin (bois non traité ou traité)
    • Caractéristiques : Le sapin est souvent choisi pour sa disponibilité et son coût relativement bas. Cependant, il est plus susceptible de pourrir en raison de sa faible résistance naturelle aux attaques fongiques et à l’humidité. Si vous optez pour du sapin, il est préférable de le traiter.
    • Prix : Le sapin est généralement moins cher, avec des prix allant de 7 à 15 euros le mètre linéaire pour les planches traitées.
    • Avantages : Très économique, facile à manipuler et à découper.
    • Inconvénients : Durabilité limitée, surtout s’il est utilisé sans traitement. Il faut souvent investir dans un traitement supplémentaire pour prolonger sa durée de vie.
  3. Le chêne (bois non traité ou traité)
    • Caractéristiques : Le chêne est un bois dur, naturellement résistant aux attaques d’insectes et aux intempéries. C’est un excellent choix pour ceux qui recherchent un matériau durable et esthétique. Le chêne non traité est un bois naturellement classe 4.
    • Prix : Le prix du chêne est généralement plus élevé, entre 20 et 40 euros le mètre linéaire, en fonction des dimensions.
    • Avantages : Très résistant, durable, et esthétique, idéal pour les carrés de potager qui doivent durer longtemps.
    • Inconvénients : Le prix élevé peut être un frein pour certains budgets. Le chêne est aussi plus difficile à travailler que des bois plus tendres comme le pin ou le sapin.
  4. Le châtaignier (bois non traité)
    • Caractéristiques : Le châtaignier est une autre essence naturellement résistante aux intempéries et à la pourriture. Il ne nécessite pas de traitement chimique pour être utilisé dans des environnements extérieurs. Il est plus lourd que le pin, ce qui peut faciliter sa stabilité, mais il est aussi plus coûteux.
    • Prix : Comptez entre 25 et 45 euros le mètre linéaire en fonction de l’épaisseur des planches et de leur provenance.
    • Avantages : Naturellement résistant aux intempéries, sans besoin de traitement chimique, durable.
    • Inconvénients : Prix élevé par rapport aux autres essences de bois.
  5. Le robinier (bois non traité)
    • Caractéristiques : Le robinier, aussi appelé « acacia », est un bois particulièrement résistant aux attaques d’insectes et à l’humidité. C’est une excellente option pour un usage extérieur prolongé. Comme le châtaignier, il est naturellement durable et ne nécessite pas de traitement chimique.
    • Prix : Le prix du robinier varie entre 25 et 40 euros le mètre linéaire.
    • Avantages : Extrêmement résistant, durable, naturel, sans traitement chimique nécessaire.
    • Inconvénients : Prix élevé, difficile à travailler (c’est un bois dur).

6.2. Revue des offres commerciales : quel bois choisir en fonction du budget ?

Le choix du bois dépend largement de votre budget et de vos priorités en termes de durabilité, d’entretien et d’esthétique. Voici une revue des meilleures options selon différents budgets :

  1. Pour les petits budgets (moins de 20 euros par mètre linéaire) :
    • Le pin traité ou le sapin traité sont des options abordables pour ceux qui veulent une solution économique. Il faudra cependant prévoir un entretien régulier, notamment si vous choisissez du sapin qui a tendance à se détériorer plus rapidement.
    • Recommandation : Optez pour du pin traité en classe 4 si vous recherchez une option fiable mais peu coûteuse.
  2. Pour les budgets moyens (20 à 30 euros par mètre linéaire) :
    • Le châtaignier ou le chêne offrent un bon compromis entre prix et durabilité. Si vous êtes prêt à investir un peu plus dans des matériaux naturels et durables, ces bois sont des choix solides.
    • Recommandation : Si vous souhaitez un bois naturellement résistant sans avoir à traiter, le châtaignier est un excellent choix. Si vous privilégiez l’esthétique et la durabilité, le chêne sera une valeur sûre.
  3. Pour les grands budgets (plus de 30 euros par mètre linéaire) :
    • Le robinier et le châtaignier sont des bois haut de gamme, parfaits pour ceux qui veulent investir dans des matériaux extrêmement durables et sans entretien chimique.
    • Recommandation : Si la durabilité et l’éco-responsabilité sont vos priorités, le robinier est un excellent choix. Si vous recherchez un bois légèrement plus abordable mais tout aussi efficace, le châtaignier est un bon compromis.

Conclusion

Le choix du bois pour votre potager en carrés dépend avant tout de votre budget et de vos préférences en termes de durabilité et d’entretien. Les options les plus économiques, comme le pin traité, conviennent à ceux qui recherchent une solution abordable mais nécessitent plus d’entretien au fil du temps. En revanche, si vous êtes prêt à investir un peu plus, des bois naturels comme le châtaignier, le robinier ou le chêne offriront une solution durable et sans entretien chimique, idéale pour un potager en carrés qui durera de nombreuses années.

Conclusion : Faire le bon choix pour un potager durable et respectueux de l’environnement

Choisir le bon bois pour vos carrés de potager est une décision qui influencera non seulement la durabilité et la stabilité de votre jardin, mais aussi l’impact écologique de votre projet. La diversité des types de bois disponibles sur le marché vous permet de trouver une solution adaptée à votre budget, à vos besoins en termes de résistance, et à vos valeurs écologiques. Que vous soyez un jardinier amateur débutant ou un passionné cherchant à aménager un potager durable, il est essentiel de bien comprendre les caractéristiques de chaque type de bois et de prendre en compte les critères suivants : la durabilité, l’impact environnemental, le budget et les exigences d’entretien.

Synthèse des options et des avantages de chaque type de bois

  1. Bois traité (ex. : pin traité en classe 4) :
    • Avantages : Bon rapport qualité/prix, facile à trouver, durable dans le temps avec un traitement approprié.
    • Inconvénients : Contient des produits chimiques, ce qui peut nuire à l’environnement et à la santé à long terme, notamment dans un potager.
  2. Bois non traité (ex. : sapin, pin) :
    • Avantages : Moins cher, naturellement disponible, et si traité écologiquement, constitue une option raisonnable.
    • Inconvénients : Moins durable que les bois naturellement résistants, avec un risque plus élevé de pourrissement sans entretien.
  3. Bois naturellement résistants (ex. : châtaignier, robinier, chêne) :
    • Avantages : Très durables, résistants aux intempéries et aux insectes, pas besoin de traitements chimiques, et esthétiquement attrayants.
    • Inconvénients : Plus coûteux, et parfois plus difficile à travailler.

Conseils finaux pour choisir le bois qui vous convient le mieux

  1. Évaluez votre budget : Si vous avez un budget limité, le pin traité est une option économique et relativement durable, mais il nécessitera un entretien régulier. Pour ceux qui préfèrent une option naturelle à un prix abordable, le sapin traité est également une bonne solution, à condition de prévoir un entretien.
  2. Pensez à la durabilité : Si vous souhaitez minimiser l’entretien à long terme et investir dans un matériau plus écologique, choisissez des bois naturellement résistants comme le châtaignier, le robinier ou le chêne. Ces bois, bien que plus coûteux, vous offriront une durabilité et une résistance exceptionnelles.
  3. Adaptez le bois à votre environnement : Certaines essences, comme le chêne et le châtaignier, sont idéales pour des régions humides et des sols acides, tandis que le robinier s’adapte bien aux sols plus secs et calcaires. Choisissez un bois qui correspond à la fois à vos besoins et aux conditions climatiques de votre région.
  4. Pensez à l’entretien : Si vous voulez minimiser l’entretien, optez pour des bois naturellement résistants, qui ne nécessitent pas de traitement chimique et résisteront mieux à l’humidité et aux insectes. En revanche, si vous choisissez un bois traité ou non traité, prévoyez un entretien supplémentaire pour maximiser sa longévité.

En résumé

Le choix du bois pour votre potager en carrés doit être réfléchi en fonction de plusieurs critères, notamment la durabilité, l’impact environnemental, le budget et les besoins spécifiques de votre jardin. En choisissant des bois naturellement résistants ou des options traitées de manière responsable, vous pouvez non seulement garantir la longévité de vos carrés de potager, mais aussi minimiser l’impact de votre projet sur l’environnement. Avec un peu de réflexion et un choix éclairé, vous pourrez aménager un potager durable, respectueux de la nature et qui répond à vos attentes en termes de jardinage éco-responsable.

Tableau récapitulatif des bois utilisés pour les carrés de potager

Voici un tableau récapitulatif des bois couramment utilisés pour les carrés de potager, avec leurs propriétés principales :

Type de BoisDurabilitéRésistance à l’humiditéRésistance aux InsectesFacilité de TraitementPrixRecommandation
Pin traité (classe 4)Moyenne à élevée (selon traitement)Bonne (grâce au traitement)Bonne (grâce au traitement)Facile à travaillerAbordableIdéal pour un budget limité, nécessite un entretien régulier
Sapin traitéMoyenne à élevée (selon traitement)Bonne (grâce au traitement)Bonne (grâce au traitement)Facile à travaillerAbordableBon compromis entre coût et durabilité, entretien nécessaire
ChâtaignierTrès élevéeExcellenteTrès bonneDifficile à travaillerCherIdéal pour un potager durable et sans traitement chimique
RobinierTrès élevéeExcellenteTrès bonneDifficile à travaillerCherExcellent choix pour un jardin éco-responsable et durable
ChêneTrès élevéeTrès bonneTrès bonneDifficile à travaillerCherTrès durable et résistant, mais coûteux
CèdreÉlevéeTrès bonneTrès bonneDifficile à travaillerCherBon pour les climats humides et les jardins écologiques
DouglasMoyenne à élevéeBonneMoyenneFacile à travaillerModéréBon compromis pour un budget moyen, résistant à l’humidité
ÉpicéaMoyenne à faibleMoyenneMoyenneFacile à travaillerAbordableBon pour les petits budgets, mais moins durable
Teck (rarement utilisé)Très élevéeExcellenteExcellenteDifficile à travaillerTrès cherChoix de luxe, extrêmement durable et résistant à l’humidité

Explication des critères :

  • Durabilité : La capacité du bois à résister aux éléments extérieurs, y compris les intempéries et le contact avec le sol.
  • Résistance à l’humidité : Capacité du bois à résister aux effets de l’humidité, un facteur important dans un environnement de potager.
  • Résistance aux Insectes : Degré de protection du bois contre les attaques d’insectes nuisibles, comme les termites.
  • Facilité de Traitement : La facilité avec laquelle le bois peut être coupé, traité ou travaillé, un facteur à prendre en compte si vous souhaitez personnaliser vos carrés de potager.
  • Prix : Indicateur général du coût relatif de chaque type de bois, sachant que cela peut varier selon la région et la disponibilité.

Ce tableau peut vous aider à prendre une décision éclairée en fonction de vos priorités : coût, durabilité, impact environnemental, ou autres préférences personnelles pour votre potager en carrés.

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Réponses

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  1. Bonjour,
    Pour la réalisation de carrés potagers, je vais utiliser des dosses de bois achetées en scierie.
    Je ne connais pas l essence mais j espère que cela durera dans le temps.
    A 4€ ht la dosse de 2.5m x 15cm, je ne vais pas me ruiner non plus!!!

  2. Bonjour,
    Je suppose qu´on peut faire des rectangles au lieu de carré. Par exemple 5mx2= 10m2.
    Il y a moyen de connaître les prix des plaques (longueur et largeur).
    Est-ce que vous livrez Guerande par exemple

  3. Bonjour à tous,
    Pour faire de grands carrés de plantations potagères je suis allée à la scierie. J’ai acheté de grandes planches de Douglas brut non traitées et non lignées assez épaisses 3/4 ces. Elles ont tenues 4 ans. Que des avantages y compris quand elles commencent à prendre les champignons. Hé oui c’est bon pour la vie du sol. Les refaire tous les 4/5 ans franchement c’est jouable,
    Pour les prochains carrés, je les passerai à l’huile peut être. Je vais étudier la chose pour voir si ça ne nuit pas…voilà :))

    1. Bonjour.
      Sinon simple et efficace. Les
      planches de bois brulé faite maison(le carbone le protège) . Efficace, ecolo peu coûteuse et relativement durable. (100 ans)

      1. Bonjour Guillaume, avez vous essayé personnellement ? je carbone protège le nuit a l’air libre, mais le bois en contact avec la terre humide, j’y crois beaucoup moins !

  4. Bonjour,
    Petit up concernant le sujet.
    Je suis à la recherche de bordures pour carrés potager et je dois bien avouer que la solution bois autoclave ne me plait pas des masses bien qu’il s’agisse là d’un matériau noble et agréable au visuel comme au toucher.
    Après recherches, je suis tombé sur des systèmes de carrés potagers en plastique de la marque Eco-oh (loin de moi l’idée de faire de la pub https://www.eco-oh.com/fr/produit/ecoplanc-1). Le plastique est recyclé pour une durée de vie bien plus grande que les différentes essences de bois, mêmes traitées.
    Quelqu’un aurait-il déjà tenté l’expérience et si oui quel retour d’expérience ?
    Merci

  5. Bonjour,
    Merci pour ce partage.
    C’est un vrai casse tête pour trouver la bonne solution…
    Que pensez vous de la peinture suédoise pour protéger le bois? https://www.espritcabane.com/decoration/faire-peinture/peinture-suedoise/
    Je sais qu’elle est utilisée pour protéger le bois en extérieur, mais je me demande ce que cela pourrait donner sur la face des planches en contact avec la terre… peut être que cela pourrait prolonger la durée de vie des planches, sans contaminer la terre avec des produits chimiques (quoique… quid du sulfate de fer?)
    Si quelqu’un peut m’éclairer, ce serait très sympa… merci par avance!

  6. Bonjour,

    Tout d’abord, merci à tous pour cet article et ces échanges très enrichissants !

    Je voulais vous demander ce que vous pensiez de l’utilisation des sacs plastiques de terreau pour protéger le bois (palettes) ? Je les conserve systématiquement donc j’en ai un bon stock. Je ne mettrais pas au contact de la terre la partie colorée du sac, afin d’éviter les encres. Des avis?

    1. Bonjour Sébastien

      je déconseille l’utilisation d’un plastique mince sans relief car l’ai ne peut pas circuler contre la planche

  7. salut a tous, j’ai vu as la télé un reportage sur le bois brulé ou shou_sugi_ban procédé japonnais, méthode qui permet la stabilité dans le temps,le bois résiste aux parasites et aux moisissures.Il faut brulé la surface du bois ,puis passer une brosse métallique dans le sens du bois ,puis frotter avec un chiffon en laine.On peut mettre soit de la cire d’abeille ou de l’huile de lin et le tout au naturel (éviter le pin, car trop résineux ou prévoir de l’eau a proximité pour éteindre le feu au cas ou) .On peut voir en Savoie des chalets anciens ou le bardage est brulé au chalumeau et sont toujours debout. J’ai essayé sur une chute c’ est pas mal mais un peut trop brun pour moi ,essayé et tenez moi au courant.

  8. Mon père avait fabriqué les jardinières de ma mère en bois. Posé sur des pieds, le plancher était sur élevé de 5 cm. Elles étaient lasurées à l’extérieur et pour l’intérieur, il avait mis du goudron de Norvège ou goudron végétal. Elles avaient durée une quinzaine d’année sans entretien.

    Je pense que c’est une bonne piste pour les réfractaires au plastique. Cela sent un peu au début mais rien de méchant.

    PS : il faut chauffer un peu au bain marie pour pouvoir bien l’étaler.

    1. Bonjour Nicolas, personnellement je n’utiliserais pas du goudrons dans des bacs qui servent a produire des legumes

  9. Bonjour

    La recherche du bois de qualité et d’une solution durable est loin d’être facile .. et on ne parle que d’un simple potager ici .. tout ce que l’on trouve dans le commerce est une vaste blague .. une honte je dirais.

    @Denis
    Merci pour ton commentaire. Je ne comprends pas bien comment tu as soudé et fixé les cornières pour maintenir l’ensemble. si tu pouvais donner plus de détails cela serait sympathique.

    D’avance merci.

    En espérant que quelqu’un me lira .. deux ans après !

    Cordialement
    Seb

  10. Bonjour
    Alors voulant faire des bacs de 2x4m avec un montage de pergola de chaque extrémité qui se rejoindraient pour fruits grimpants et de façon esthétique
    Je me pose la même question que vous
    Quel bois utilisé et comment procéder pour la longévité

    Alors ce qui en ressort pour moi
    Prendre du châtaignier ou chêne si meme prix car apparemment certaines siries ne feraient pas de différence

    Donc je ferais deux poutres l une sur l autre en ne laissant la terre aller que à la hauteur de la première pour pouvoir bâcher au dessus sans trop de contacte avec la culture
    Ce qui me ferais 8 pourtres par bac

    De la bâche sur les poutres côté intérieur des bac pour éviter le plus possible le contact eau/ terre insectes etc

    Puis tout le dessous des poutres ou devrait avoir contact avec la terre faire un sol de pierres juste au niveau des poutres pas au milieu je précise pour être plus concis

    Et l extérieur traiter régulièrement avec de l huile de lin

    Je pense que cela peut être une bonne solution non ?

  11. Bonjour,
    Je viens de prendre ma pension et je vais commencer mon potager en carré.
    Que penser de la technique shou-sugi-ban ou bois brûlé?
    Cette technique parle d’une longévité de 80 ans pour le bois. Peut-être beaucoup de travail au départ, mais on est tranquille pendant 80 ans.

  12. Bonjour un bois qui tient longtemps en terre c’est l’acacia
    les piquets de haies en campagne sont en chêne et mieux en acacia
    si vous avez la possibilité d’en avoir c’est le top

  13. Bonjour,

    Du bois traité pour un carré de potager?
    Autant aller chez Jardiland!

    Le traitement des bois de charpente est durable si le bois reste à l’abri.
    Un sapin traité aura l’intégralité du traitement lixivié au bout de quelques pluies..

    Il faut choisir le chêne, l’acacia, le douglas ou le mélèze, en sections de 8X22cm.
    L’intérieur recouvert d’un Delta MS et là c’est pas 2 ans mais une dizaine d’années! minimum!
    Cela se trouve facilement en scierie. N’allez pas dans les enseignes de bricolage pour acheter du bois!
    Une petite barbouille à l’huile de lin de temps en temps et le bois n’est pas prêt de pourrir.

    Un traitement autoclave ne va pas jusqu’au coeur du bois mais en périphérie…

    Pierre

  14. Bjr, perso, j’ai déjà fait des carres de culture avec des plaques “béton” au format 192 long x 3.5 ép x 50 de hauteur.
    Les plaques sont imputrescible, par contre, c’est lourd a porter. Il faut etre 2 costauds.
    Elles coûtent en négoce une 30 d’euros, Moi, je les ai récupéré chez un maçon, (10 euros ) elles avaient des petits « pets » que bien sur j’ai mis vers le bas.
    Les carrés de culture sont de 2m x2m ,mais j’ai amplement la place. Cela se coupe aussi assez facilement avec une bonne disqueuse a matériaux.
    Pour maintenir l’ensemble, j’ai souder des « cornières profil a froid » en U de 4×4 entre elles et m’en suis servi comme piquets que j’ai enfoncer a la masse dans les 4 angles sur 50 cm de hauteur + bien sûr la partie hors sol !!!.
    Cette installation a bientôt 12 ans, pas de problème particulier.
    Mes 2 bacs a compost sont fait de la même manière.

  15. Bonjour savez vous que les bois imprégnés d’urine deviennent imputrescibles ? Si les pieds des poteaux de certaines maisons médiévales en pan de bois sont parvenus jusqu’à nous, c’est apparemment parce qu’ils ont été copieusement compissés durant la plus grande partie de leur existence. Survivront ils à notre époque ultra hygiéniste ?
    Par ailleurs l’eau salée est également un très bon conservateur du bois. Des bois d’épaves du 17 ème siècle et sans doute plus anciens sont encore parfaitement conservés dans la mer. Ces bois sont recherchés en charpente navale. Les portes du Mont saint Michel ont aussi été construites en bois d’épave il y a quelques années.
    Vous savez ce qui vous reste à faire !

  16. The majority of dumpsters store plenty of little bit wooden that’s precisely what you require on your rectangular food growing plants! Mel suggests that you get the particular foreman on the webpage and enquire of if you can get a number of the wooden within the dumpster. They can always say indeed. To begin with we drilled pilot slots, yet soon made a decision it was not required. Many of us applied 2 brackets per corner, as well as secured one particular throughout just about every corner, squared the idea in place, after that screwed within the rest.
    http://fortune.com/2013/06/27/clinkle-raises-25-million-to-kill-square/

  17. Pas sûr que le classe 4 soit nécessaire…
    Deux bonnes couches d’huile de lin et ne pas faire tremper les planches dans l’eau (au sol) et cela devrait le faire plusieurs années.

    1. defdef…”ne pas faire tremper les planches dans l’eau”…
      – quand tu arroses ?
      – quand il pleut ?
      – le contact avec la terre ?

      1. Oui, si je ne me trompe pas, c’est du classe 3 pour l’extérieur qui prend l’eau et du classe 4 quand le bois est immergé, non?
        Il ne faudrait pas que les planches touche le sol, comme dans le potager de JM Lespinnasse.

        1. Pour info en utilisant des madriers je les ai posés sur des plots de terrases. Ainsi surélevé entre 5 et 10 cm suivant les plots on peut pour les allées mettre du BRF de la hauteur correspondante sans que les carrés ne soient au contact de la terre et peu au contact du BRF (longévité accru).
          et sur la face intérieure des planches ou madriers des carrés la solution de Ludovic avec la protection soubassement ou du polyane (moins de ventilation).

          L’avantage des plots c’est que c’est plus facile à régler pour la mise à niveau sur sol instable surtout quand tu as des madriers qui pèsent le poids d’un âne.

  18. Bonjour, Cela fait maintenant + 2 semaines que je contact des scieries et je peux vous dire que trouver du bois classe 4 naturel est non seulement très difficile mais en plus extrémement cher. Je vais finir par mettre du pin traité chimiquement classe 4 et ca me déprime. Quand à l’offre commercial, elle est juste comique tellement elle est pauvre et à coté de la plaque.

  19. Bonjour,

    juste une info pour vous dire que je suis aussi en train de choisir le bois pour une jardinière potager bien modeste (du style 600×1500)et pour l’instant mon choix se porterai sur du pin rouge du nord tht donc non traité. Trouvé chez LM en dimension 26x142x2100 11€90. En plus il est joli car strié d’un coté et pourrait être utilisé comme revêtement de terrasse.
    J’ai prévu de le poser sans fond directement sur la terrasse béton. A votre avis dans ce cas de figure quel film dois-je choisir comme fond.

    Merci d’avance

    1. Vous devez savoir que le Mélèze n’a pas besoin de protections. Il est naturellement très résistant à la carie. De plus, il se créer une protection naturellel qui le rend gris aux veines argentées. C’est très beau. Son seul défaut, il faut vite l’utiliser pour le stabiliser, car il va tordre et sera très difficile à travailler. Assurez vous d’avoir du bois sec à 7℅ d’humidité pour qu’il reste droit. Mis à l’eau, il peut vivre 50 ans avant de débuter sa carie, mais au contact de la terre, je ne connais pas sa longévité. Selon moi, c’est un des meilleures choix.

  20. Est-ce que quelqu’un connait la patine de l’indien ?
    Peut-on l’utiliser pour traiter les planches de coffrage des carrés où les produits contenus sont-ils dangereux ?

    “Patine de l’Indien ®

    Origine :
    Inspirée par l’observation de phénomènes naturels ayant entrainé une fossilisation des arbres dans une réserve indienne de l’Arizona.

    Procédé de fabrication :
    Composée essentiellement de silice colloïdale,
    silicate de potassium,
    borates (sels de Bore) et eau,
    la Patine pétrifie le bois, le rendant extrêmement dur, si bien que les insectes ne peuvent plus l’attaquer.

    Exclusivement minérale, elle ne contient aucune substance susceptible de
    se décomposer avec le temps; elle devient au contraire de plus en plus dure.

    Son alcalinité et la présence de borates lui confèrent ses propriétés anti fongiques et assainissantes.

    Caractéristiques :
    Dans le bois protégé par la Patine de l’Indien les insectes ne reconnaissent plus les substances nutritives qu’ils recherchent (amidons, lignine, cellulose…) et qui sont minéralisés; d’autre part les
    champignons ne s’y développent pas.

    La Patine de l’indien étant de nature assez différente des produits habituels, il est recommandé detoujours faire des essais préalables.
    A l’extérieur, attendre si possible 15 à 30 jours pour juger de
    l’aspect, et renouveler de temps en temps selon l’évolution.

    Mise en œuvre :
    S’utilise en une ou plusieurs couches, pure ou diluée (à l’eau la plus douce possible), de 20 à 30% selon les fonds plus ou moins absorbants. On peut colorer auparavant avec des oxydes naturels et cirer ensuite avec une cire de Carnauba.

    La Patine réagit avec l’humidité de l’air, pouvant provoquer un éclaircissement du support allant jusqu’au blanchiment et ce, de façon parfois irrégulière. Les bois prennent alors un aspect cérusé ou de «bois flotté» qui peut être très décoratif mais pas forcément souhaité. Dans ce cas, il est recommandé de faire des essais préalables.

    A l’extérieur, le blanchiment se produit toujours.

    Sur bois : Outre son pouvoir de protection, la Patine de l’Indien® renforce les bois très attaqués et pulvérulents et fixe les vermoulures, par ex. sur u
    ne vieille charpente, évitant un fastidieux buchâge.

    Elle peut être utilisée en injections pour une protection en profondeur des poutres aux encastrements dans les murs ou aux endroits fragiles soumis à l’humidité.

    Sur les isolants naturels : comme le chanvre ou la cellulose, une pulvérisation renforcera la protection contre les insectes, moisissures et rongeurs.
    Sur les supports minéraux : plâtre, chaux, enduits: elle les durcit, bloque les grains et la poussière. Limite la formation de salpêtre au bas des murs et
    assainit tout support humide.
    Consommation :
    De 8 à 12 m²/ litre / couche suivant la nature et la porosité des fonds
    Ne pas utiliser sur des fonds douteux, déjà peints ou présentant des restes de peintures ou de colles, sans essai préalable.

    Des réactions peuvent se produire dans les semaines qui suivent.
    La Patine ne présente aucun danger pour la santé mais du fait de son alcalinité, il est recommandé de porter gants et lunettes.

    Ne pas utiliser sur le verre, l’émail.

    LA PATINE DE L’INDIEN, POUR QUE LE BOIS
    DURE LONGTEMPS ”

    http://www.tinatur.com/squelettes/affichagepdf.php?fichier=http://www.tinatur.com/IMG/pdf/patine_de_l-indien__2_.pdf&urlfrom=http://www.tinatur.com/Patine-de-l-indien.html&t=fiche%20technique%20patine%20de%20l%E2%80%99indien&r=Patine%20de%20l%E2%80%99indien

  21. Bonjour Loic

    Pour ma part je viens de réaliser des rectangles de 1.2 x 2 (dimensions intérieures) soit 15 carrés de 40×40 en madriers de chêne section 7.5×22.5 sur deux niveaux soit des bacs de 45 cm de haut.

    Je reconnais que l’investissement est largement plus onéreux que celui que tu proposes dans ton guide fort bien documenté, mais je pense la longévité n’en sera que meilleure.

    En protec intérieur j’ai mis une bache polyane plutôt que du Delta MS car vu l’epaisseur du bois je n’aurai pas de condensation sur la faces internes des madriers lors des fortes chaleurs estivales et le volume de terre plaque largement la protec sur les madriers enlevant une grande partie de l’air présente.

    pour éviter le contact avec le sol, j’ai d’abord nettoyé l’emplacement devant recevoir les bacs puis je les ai posé sur 4 plots de terrasse bois réglables en hauteur. Vu le poids de chaque bac c’était préférable. Ainsi j’ai pu mettre de niveau très facilement chaque bac.

    Les allées sont quant elles réalisées avec du BRF sur 10 à 15 cm qui recouvrent une petite partie inférieure des madriers et c’est là que je ne trouve personne qui aborde ce délicat sujet.

    Si le rôle du BRF est de se décomposer cette action risque de s’étendre au bois des carrés. Comment éviter que les mycorhizes ne viennent s’attaquer au bois des carrés?

    As tu une idée? 😯

    merci de l’excellence de ton site
    phil

    1. Bonjour Philippe

      Félicitation pour le travail ! Ça donne envie de voir ca en photo ! 🙂

      Petite question 🙂 tu comptes transmettre tes planches de cultures a tes arrières petits enfants ? 😉 je plaisante !

      Enfin avec de madriers de chêne de 75 par 225, tu es tranquille pour un moment.

      Éviter les champignons ! Personnellement je serait plutôt dans l’optique de les favoriser 🙂 donc personnellement je n’aurais pas mis de protection plastique.

      Amicalement

      loic

      1. Bonjour Loic
        Pour les photos j’ai pas de temps pour gérer un site internet donc peut être sur un forum bientôt 😉

        Par contre, je précise que le polyane est entre la terre du bac et les madriers un peu comme la protection de soubassement de tes bacs donc là je n’aurai pas de champignons et c’est ce que l’on cherche pour éviter une pourriture prématurée du bois.

        Quant à favoriser les champignons OK mais dans les allées et sous le BRF.
        Mais quid de la partie des bacs (planches ou madriers) en contact avec le BRF des allées. Je pense que le souhait de tous c’est de retarder la dégradation des bacs par les champignons et autres bêbêtes non? alors comment protéger la partie inférieure des bacs du BRF qui va se décomposer?

        amicalement
        phil

  22. Bonjour,
    j’ai trouvé des carrés en mélèze traité classe 3, est-ce que ce traitement est exempt de produits chimiques ?

    Merci pour tous vos partages si utiles et inspirants ! 🙂

    1. Vous devez savoir que le Mélèze n’a pas besoin de protections. Il est naturellement très résistant à la carie. De plus, il se créer une protection naturel qui le rend gris aux veines argentées. C’est très beau. Son seul défaut, il faut vite l’utiliser pour le stabiliser, car il va tordre et sera très dificil à travailler. Assurez vous d’avoir du bois sec à 7℅ d’humidité pour qu’il reste droit. Mis à l’eau, il peut vivre 50 ans avant de débuter sa carie, mais au contact de la terre, je ne connais pas son longévité. Selon moi, c’est un des meilleurs choix.

  23. Bonjour,

    Il ne semble pas simple de trouver des planches en robinier en France. Où vous les procurez-vous ?

    Sophie

  24. Bonjour Loic, merci pour votre blog, c’est tres réussi!

    Vous ne mentionnez pas vraiment dans cet article la mise en place de plastique protecteur du coté interieur du carré.

    J’ai pour ma part réalisé chez ma mère un potager en terrasse avec de la recupe de pallette non traitées, pas les pallettes consignées de qualité supérieur, mais les palettes plus légeres que l’on démentele plus facilement (en fait, je fais déplace les lattes et rajoute un latte toute les 2 lattes pour qu’il n’y ai pas d’espace)

    C’est la 3eme année, et je commence à avoir des planches qui pourrissent, pourtant je suis en Haute-Savoie et le climat est bien pluvieux et la terre argileuse. Je me demandais si en mettant des protections plastique a l’intérieur des coté, je pourrai doubler l’esperance de vie de mes caisses.

    Je m’apprete à réaliser mon propre potager en terrasse (carrés et demi-carrés 45×120) avec des pallettes et je me demande si ca vaut la peine d’investir dans du plastique ou si je ferai mieux d’investir dans du bois de qualité. J’ai qussi récupéré 10 m3 de charpente en épicéa de section 15 x 25, et 25×25, mais on m’a dis que du bois sec depuis 50 ans va tres vite pourrir au contact de l’humidité.

    Merci d’avance si vous avez un avis sur la question.

    Max Herr

    1. Bonjour Max

      Il n’y a pas UNE réponse, ça dépend de ce que vous voulez et de votre budget.

      Ca dépend aussi de la hauteur de vos bacs. Pour ma part un bacs de 80cm de haut, j’ai pas très envie de devoir le vider un jour pour changer une planche pourri. Alors j’utilise des planches assez épaisses et j’installe une protection plastique à l’intérieur. Pour un carré de potager haut de 20cm, je me casse pas la tête, des planche de recup sans protection feront bien l’affaire.

  25. moi mon caree de potager ses du sapin peut tu me dire si ses bien pour moi merci
    ps je ne sais pas savoir si il es traitée ou pas ses pas écris dessus 😛 😛 🙂 8) 😀 😆 💡 ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ :winch: 😐

  26. Bonjour!

    Tout d’abord bravo pour votre site. Il m’a permis d’y voir beaucoup plus clair dans le choix du bois pour mon potager. Et je repecte totalement votre choix pour le bois traité, car il est vrai que un bois traité ne contient pas la dose de produits chimiques que nous consommons quotidiennement via la nourriture , l’eau du robinet, les crèmes (absorption par la peau) etc…
    En ce qui me concerne, j’ai décidé de choisir des poutres en chêne n’ayant subi aucun traitement que je me suis procurées auprès d’une scierie. L’investissement a été élevé (+/- 230€), mais je me retrouve avec 20 planches de 1,3m x 20cm x 20cm me permettant de créer un potager solide et durable (5 à 10ans avec un traitement à l’huile de lin et un petit drainage sous les poutres). Comparé à la qualité / prix d’un seul potager carré totalement traité (+/- 80 à 100€), je pense avoir soulagé mon portefeuille et mon corps 😉

    Bonne journée à tous.

    Ps: Merci à Nico pour l’astuce de la protection interne avec du caoutchouc naturel

  27. Bonjour, nous avons surelevé à 1m nos carrés car nous avions un tas de terre en trop; nous avons pu faire 20 m2 d’alignement en U; vu le travail à fournir; je l’ai voulu durable, dans le sens chronologique et ecologique du terme: nous avons conclu que le meilleur compromis etait celui ci: des poteaux beton scellés, percés et disposés cotés interieur pour ne pas les voir; nous avons ensuite boulonné des planches autoclaves bien epaisses (6 rangés par hauteur pour atteindre 1m); ensuite j’ai placé du delta MS contre le bois pour aerer, puis, comme le delta MS est du plastique, on a placé de la bache a bassin(epdm=caoutchouc=100% naturel et etanche), puis on a rempli de terre; Ainsi, je suis convaincu de ne pas etre intoxiqué…

  28. bonjour
    j aimerais construire un potager et autour mais tenant aussi au potager des plantes aromatiques , sachant que cela va passés les étés comme les hivers dehors et je ne sais pas comment calculé les dimensions afin que ce soit une pyramide et sur les cotés des plus petits carrés pour mes plantes aromatiques
    je viens de lire que certains légumes s entendent avec d autres légumes mais certains ne s entendent vraiment pas , un vrai casse tete chinois , comment m y prendre ? que me conseillez vous ? et bien entendu quels essences de bois et les dimensions merci
    amitié de nana 😀

  29. Bonjour j’utilise du cypres depuis 1 ans et demi pour faire des carrés pour mes semis et aucune n’a bougé ni fendu ni pourriture et pourtant je les laisse en exterieur,hiver comme été sauf la periode de semis entre mars et mai,le bois n’est pas traité.

  30. Bonjour

    pour ma part,je suis maçon,j’ai fais une petite fouille de 10 cm de large et
    30 cm de profondeur;j’ai élevé 2 rangs de parpaings de 10 et enduit face extérieure en ciment blanc.
    c’est pas mal pas de probleme de pourriture et d’entretien .

  31. Eviter absolument les traverses SNCF.
    Je vous conseille d’opter pour du bois thermo-modifié (BMT)
    qui combine absence de traitement chimique et résistance aux
    décomposeurs (champignons etc.)

  32. Ben je viens de mettre la main sur un article qui fait froid dans le dos… Les traverses sont imprégnées de créosote, une saloperie à base goudron reconnue cancérigène. On déconseille même de toucher ou respirer à proximité…

    Oublions l’idée ^^

  33. Bonjour,

    j’ai la possibilité de récupérer des traverses SNCF pour mes carrés de potager: j’imagine qu’elles devaient être méchamment traitées, mais je n’ai pas d’infos là dessus. Quelqu’un peut me renseigner ?

  34. Bonjour, Je viens de découvrir ce blog car comme vous, cela fait un certain temps que je me pose les mêmes questions: entre autre le traitement idéal et comment éviter le contact direct entre terre et bois. Je viens de récupérer à bon prix 8 planches venant d´un plancher d´une scierie dans mon village chez moi en Alsace. 40mm d´épaisseur sur 4m de long et 30 cm de large. Impec quoi. J´ai pu voir sur d´autres blogs que certains utilisent du delta MS (le revêtement en plastic alvéolé utilisé en construction pour isoler les fondations d´une maison de la terre). C´est idéal pour empêcher le bois de pourrir mais cela reste un matériau à base de pétrole, donc aucune garantie sur la nocivité ou dégagement de substances lors de l´exposition à des variations de températures ou soleil en été!! Bon pour le traitement je vais badigeonner d´huile de lin, c´est acquis et avais de toute façon l´intention de le faire avant de lire votre blog. Concernant l´isolation par rapport à la terre je viens d´avoir une petite idée à creuser lors de la lecture de ce blog et pense la mettre en œuvre. L´idéal est un matériau naturel qui laisse passer l´air entre la terre et le bois. Alors je me suis dit pourquoi pas des tuiles en terre cuite. Il en existe qui font dans les 30/40 cm de haut sur 20 de large et surtout elles ne sont pas planes (du type H14 ou à cote centrale par exemple), garantissant du fait de leur conception un certain flux d´air sur une grande partie de leur surface. Il suffirait d´intercaler des tuiles posées verticalement entre la terre et le cadre en bois. Un jardin médiéval ne se retourne pas au motoculteur, donc pas de risque de casse. Au pire si une tuile casse on remplace juste la tuile !! En plus elles s´intercalent sur leur bord, garantissant une continuité de façon intrinsèque.
    Au sol et pour éviter le contact avec la terre, je pense mettre des bordures de jardin en béton à plat sur le sol. Je pose les planches sur le bord extérieur de ces bordures, elles entourent donc le cadre du jardin à plat sur le sol. Cela permettra de marcher sans se salir en allant chercher des légumes et protège le bois du sol du même coups.
    Ensuite je compte mettre du grillage à clapier au fond (contre les rongeurs car rien de plus désagréable que de voir ses salades disparaitre car sciées à la base par des rongeurs arrivant par le dessous), remplir ensuite avec un mélange à base de tourbe et de terre de jardin sur 30 à 40 cm (enfin de la hauteur de la tuile quoi). Le printemps approche et vais essayer d´affiner ce concept d´ici là. Je pense que ce sera assez durable dans le temps. Suis ouvert aux remarques, critiques et autres pouvant faire avance le schmilblick. Bonne journée. David 😉

    1. Cette année, mon potager est dévasté par les rats taupiers!
      Je n’en n’avais jamais eu, mais depuis que je paille, ma terre est plus accueillante et ils font un festin de mes pommes de terre.

      Du coup, j’ai envie de passer au potager en carré, mais en me protégeant des rongeurs.

      Le coup du grillage me plait bien pour le font des carrés, par contre, je me demande combien de temps cela pourrait bien tenir avant de s’oxyder et si cela ne va pas polluer la terre quand ce sera le cas.

      Ne faudrait-il mieux pas faire une barrière avec des pierres?

  35. Bonjour,

    Je rejoins le blog aujourd’hui. Félicitations, il est très instructif. pour le choix des planches et des bois, je vois souvent des propositions de bordure en treillis de noisetier ou d’osiers. Est-ce meilleur que des planches pleines (évacuation des eux pluviales), ou moi bien (plus faciles d’accès pour les rongeurs et autres limaces ?
    Merci

  36. j’aurais une question:
    Suite à une rénovation de mon patio, j’ai réutilisé des planches de bois traité, vieilles de 10ans, pour entourer mon petit potager.
    est-ce que c’est nocif pour mes légumes?

    merci de me répondre.

  37. Bonjour,

    Je suis en pleine phase de réflexion pour la construction de mes carrés potagers Et cet article de Loïc ainsi que tous les commentaires sont une aide précieuse !
    Que pensez-vous des lames de terrasse en bois composite ?
    Cela me paraît moins dangereux que du bois traité car de Conception imputrescible…
    Quelqu’un a déjà essayé ?

  38. Bonjour,

    Un bon compromis est le pin cuit au four. C’est un peu comme le pin autocalvé mais sans les produits chimiques. C’est imputrécible mais plus cher… Il faut compter 50% de plus que le pin autoclavé sachant que le pin autoclvé est le moins cher…
    C’est le produit “bio” le moins cher pour ce type d’application.

    Attention, ce bois ne peut pas rentrer en contact avec la terre. J’utilise une membrane en EPDM à l’intérieur pour isoler le bois de la terre. (Ne pas mettre de membrane en dessous de la terre du carré pour laisser les vers et l’eau passer bien entendu). J’utilise des planches de bardage et pour éviter le contact au sol, j’ai mis une latte en asobé dans la rainure. J’utilise aussi des piquet en asobé pour la structure tous les 40-60cm pour que tout cela ne se déforme pas sous la pression de la terre.

  39. je suis en train de me balader sur le blog et je ne peux m’empêcher de poster…. il y a des planches faites en matériaux composites qui permettent de faire un jardin en carré en matériaux imputrescibles ( et qui proviennent du recyclage)

  40. Bonjour,
    j’aimerais débuté un potager en carré et je me demandais si je pouvais traiter des planches de coffrages non traité avec de l’huile de lin ?
    c’est un produit naturelle, mais est-il compatible avec ce genre d’utilisation ?

  41. Je viens de voir ce commentaire sur le bois le traité otoclave et cela me rassure à moitié, actuellement il y a chez brico****ma une promo sur des carrés potager 1m20 sur 1.20 à 15 euros. On peux commander en ligne et passé chercher en magasin. J’en ai commandé 4 et je pensais y mettre une protection pour éviter le contact avec les légumes histoire d’avoir bonne conscience lol! je sais, c’est idiot, mais bon, à ce prix ça vaut peut être le coût! Qu’en pensez-vous?

  42. Bonjour à tous je découvre le blog
    certains de mes carrés ont plus de 5 ans (demi bastin)
    mais en Limousin le temps humide ne fait pas bon ménage avec le bois
    je vais tenter pour les nouveaux carrés (douglas et huile de lin)
    j’ai fait des buttes avec tranchés sur chaque longueur le problème et l’érosion entre planches et tranchés la bonne terre fout le camp dans le fond de la tranché avec mes déchets de jardin malgré divers essai de plantation pour retenir cette terre (mulch, paillage Brf etc..)
    merci pour ce site et blog super interessant

    je suis entrain de faire un système de fixation des carrés mobile
    pour pouvoir intervertir les planches ou les changées facilement sans tous démonter

    fer à béton et collier plomberies de récup !!
    bonsoir à tous
    sergio du 87

  43. Bonjour,
    Je déterre un peu le sujet, mais pour ce qui est du bois, est-ce possible de le traiter à l’huile de lin? Cela permet de protéger les bois extérieurs aussi.

    Je viens de découvrir le blog et l’envie de s’y mettre c’est présentée au fur et a mesure de la lecture.
    Je suis en Belgique donc le fait de mettre du bois non traité me fait un peu peur car on ne peu pas dire qu’on a un climat très sec… et j’ai pensé à l’huile de lin vu que c’est un traitement moins chimique qu’un autre…?

    1. Bonsoir,

      Mes carrés en planche de coffrage ont 6 ans et sont encore en bon état. J’habite en Ile de France et il pleut!!!
      J’envisage de déplacer mon potager pour un espace plus ensoleillé que j’ai pu dégager.
      Je vais construire mes nouveaux carrés en bois BMT : “Le bois traité à haute température est chauffé entre 160 et 245 °C (320 et 473 °F), sous une atmosphère contrôlée, pauvre en oxygène (azote, vapeur d’eau et gaz de combustion) ou bien immergé dans de l’huile végétale chauffée. La pyrolyse contrôlée qui résulte de ce traitement modifie les composants qui sont les plus hydrophiles dans le bois et en diminue l’humidité d’équilibre.

      Le bois, qui naturellement est hydrophile, devient hydrophobe. Selon les paramètres du procédé et l’essence traitée, on obtient un nouveau matériau, de couleur plus foncée et attrayante, dont la résistance à la dégradation fongique et la stabilité dimensionnelle sont sensiblement améliorées par rapport à l’essence d’origine; mais cela, assez souvent au détriment de certaines de ses propriétés mécaniques, notamment sa résilience.” site http://www.bois-modifie-thermiquement.com/bois-bmt/s-269-presentation-du-bois-bmt.php

      J’ai trouvé un fournisseur près de chez moi et le tarif proposé est intéressant : 3.20euros/m/l pour des planches en pin sylvestre brut de section 27 x 145 mm brut. Planche de 1.80 m à 2.65m.

      Et puis j’envisage aussi de les peindre avec de la peinture qu’on utilise pour les ruches réf internet : http://www.altavic-bio.com/Files/26911/peinture-pour-ruches-linea.pdf

  44. bonsoir
    je viens de réaliser mes 2 premiers carrés.
    en lisant tes supers conseils, Loïc! merci!
    j’ai acheté a castorama, 2 paquets de plancher pin déclassé brut (epaisseur 21 mm), 18€
    un tasseau 1.70€ et un petit paquet de vis (en vrac) 1.50€
    j’ai pu réaliser avec ça 2 carrés, qui ont pour hauteur 31 cm (2x 15.5cm)
    le premier 120×120 cm , le second 80×80
    je n’ai pas isolé la face intérieure du bois (celle en contact avec la terre)… j’espère ne pas avoir fait une grosse erreur… affaire à suivre!
    j’espère qu’ils vont durer quelques années, quand même!
    je suis locataire dans ma maison, s’ils sont en état quand je déménagerai, ils partiront avec moi, sinon bah tant pis… j’utiliserai cette expérience pour mes prochains carrés.
    je pense ‘m’amuser’ à trouver des palettes, les mettre en piece pour faire la finition de chaque carré

    voilà pour expérience, encore un grand merci a Loïc, ton expérience a influencé la mienne….

    je précise, ce projet a germé en 2 semaines, entre le moment où j’ai choisi de faire un potager au carré et mes 2 premiers carrés réalisés, remplis de terre et le petit carré déjà a moitié rempli de plantes aromatiques.
    pendant que germent dans ma maison: romarin, poivron, ciboulette, concombre, cornichon, piment

  45. Bonsoir,

    En effet le bois traité ne me branche pas du tout. Je sais bien que tout n’est pas sain dans l’environnement, mais autant limiter l’impact.

    Votre idée du revêtement est intéressante malgré le coté plastique. Comme vous dites faut faire de compromis.

    Afin de limiter le coup et augmenter la durée de vie, pourquoi ne pas mettre du bois classe 4 naturel uniquement pour la partie en contact avec le sol ?
    Je pense à une largeur de 5 à 7 cm, voir moins.

    A+

  46. Bonsoir

    J’ai un potager en carré depuis 7 ans maintenant réalisé en parallèle, d’un potager en carré à l’école où j’ai longtemps travaillé. Ce dernier a été fait avec du tressage de saule et aussi des dosses de chêne obtenus gratuitement auprès d’un professionnel. La dosse, c’est la grosse planche qui, étant sciée d’un côté, conserve son écorce dans l’autre ; c’est la première planche qu’on enlève d’un arbre pour l’équarrir. Les carrés avaient beaucoup d’allure. Mais il a fallu l’année dernière remplacé les carrés car les matériaux ont fini par pourrir. Le jardin de l’école et sa contruction est visible sur le site : http://loupiots.chanteloup.free.fr/index-fr.htm, rubrique “Petite histoire de la fabrication de notre jardin médiéval 2006”, Reportage photos sur
    la réalisation du jardin. Pour mon jardin, j’ai utilisé des planches de coffrage en pin non traitées. A ce jour, les carrés se maintiennent. Ils sont posés à même la terre, sans protection aucune. Mon potager est visible sur le site http://www.jardinsdenoe.org/ , il suffit d’indiquer le code postal 77550 et le jardin se nomme “le jardin d’Anne-Olivia et Michel”. On peut voir les carrés notamment. Autour des carrés, j’ai mis des graviers. Pour l’avenir, j’envisage de remporter les allées avec du granulat de noyaux tout à fait écologique. Mon potager va être déplacé car il manque de soleil du fait des arbres qui ont grandi autour du jardin et qui font trop d’ombre. C’est pourquoi je me renseigne sur internet pour voir ce qui se fait. Merci pour ce site et pour le partage d’infos.

  47. hello!!
    bonjours à tous ,pour ma part!Je vais utiliser des planches en bois recupérés sur des palettes que je vais traîter avec de l’huile de vidange de voiture et bien laisser le bois absorber.Je vous assure que pour ma cabane de jardin je l’ai fait et mon bois n’a jamais pourri ni même perdu de sa solidité
    Cette cabane ,je l’ai tenue 12 ans.Essayez ,c’est le moins cher que je connais .
    Cordialement

  48. bonjour à tous et bonjour Loic je débute aussi dans le potager en carré mais j’hésite encore en ce qui concerne le bois je désirerais le faire en madrier de 40mm d’épaisseur pensez vous que ça résistera plus dans le temps ? de même je ne sais pas si je vais peindre mes carré avec des couleurs pour faire de mon potager un élément de décoration de mon jardin ou plutôt le laisser naturel et le traiter avec des produits naturel comme l’essence de térébenthine et l’huile de lin.. http://www.espritcabane.com/bricolage/proteger-bois/teinter-le-bois/
    Habitant en zone humide (la bretagne )je ne sais pas qu’elle est la meilleur solutions.
    Afin d’avoir des allés propres je pensais y mettre du gravier comme dans le site http://blogs.cotemaison.fr/top-blog-maison/tag/potager-en-carre/.
    Dernières questions des rectangles de 2m40 sur 1m20 et des triangles peuvent-il être aussi ordonner que ceux en carré?
    Merci de vos conseils et merci pour votre blog qui m’est très utile. 😀

  49. Bonjour,

    pour ma part j’ai pris un bois autoclave (ouais je sais 😈 ) premier prix 2€48 la lame, oui par ce que ce sont des lames de terrasse mais j’ai tout de même isoler tout le pourtour intérieur du carré ainsi que tout ce qui est en contact direct avec le sol avec un revêtement étanche type bade d’arase.

  50. moi j’ai choisi du douglas (classe 3) en 4 cm d’épaisseur … j’espère ainsi tenir un peu de temps

    quand à ma jardinière surélevée, j’ai choisi de l’autoclave (classe 4) pour les pieds et le fond … quand au reste, c’est en douglas … la terre étant contenu dans un sac à gravats percé de trous

    wait and see … mais vu la différence de prix, je pourrai changer un paquet de fois avant d’arriver au prix de l’autoclavé

  51. Bonjour,

    Ce n’est pas plus “naturel” que l’autoclave, mais avez-pensé/testé les carrés entièrement en fer à béton ? Personnellement, j’y songe de plus en plus mais j’hésite encore… si un de vos lecteurs a déjà tenté l’expérience, je suis preneur…

    Sinon, j’adore votre site, c’est très généreux de votre part de nous faire part de vos précieux conseils !

  52. Bonjour,

    Moi j’utilise des planches de coffrage, c’est la deuxième année, il ne sont pas très abîmé, donc je pourrai encore les utiliser l’année prochaine. Personnellement je préfère investir dans du bois non traité que faire des économie sur un produit plein produit chimique!

  53. Je suis déçue de lire que vous pouvez mettre du bois traité dans votre potager, c’est bien léger comme attitude. On peut aussi acheter ses tomates l’hiver en supermarché en fermant les yeux sur ce que cela signifie vraiment. Mais le rendre public n’incite-t-il pas vos lecteurs à faire la même erreur et à quoi sert de passer du temps à élaborer un jardin qui ne vous assure pas une bonne santé ?

    1. Bonjour Anne

      Je comprend votre deception anne, je ne dit pas qu’il faut suivre mon exemple, j’explique pourquoi j’ai fait ce choix. Et je ne dis pas qu’il est bon ! 🙂

      Quand a la bonne santé, je crois que l’incidence du bois traité est plutot négligeable face aux pesticides utilisés par les industriels de l’alimentaire.

      1. Après, l’idée de faire son potager est de ne PAS consommer les légumes industriels bourrés de pesticides…

  54. Bonjour à tous,
    Je débute et pour le potager en carré , un site propose une struture
    en noisetier tressé , qui semble plus durable qu’un bois non traité et
    surtout naturel.
    Qu’en pensez vous ?
    Merci pour vos conseils.

    1. Bonjour Marc

      La structure en noisetier tréssé est trés fragile, il est indispensable de mettre une protection de type sous bassement entre la tresse et la terre.

      Sinon en moins de 2 ans elles seront mortes

  55. Finalement, j’ai fait comme Laurent, mais avec de la qualité moindre : j’ai utilisé quelques voliges qui restaient de la rénovation du toit de l’an dernier. Elles ont été à peine pulvérisées contre les termites. Tant pis si elles pourrissent d’ici un an (deux ce serait plus cool) mais nous n’avons pas de quoi trop investir pour l’instant.

    je vais quand même faire la chasse aux chutes d’autoclavé et de coffrage en demandant sur les chantiers que je croise. La meilleure écologie sera ici synonyme d’économie pour nous en 2012 😉

  56. bonjour Loïc,
    perso je débute avec mon potager en carré, pour les planches je ne me suis pas posé de question, j’ ai tout simplement utiliser les planches et chutes de planches que j’ avais déjà donc il y en a en pin traité autoclave mais aussi des planches de coffrage, ces dernières dureront moins longtemps mais le coût est de zéro euro, je me poserais la question du ” meilleur ” lorsque je devrais investir !

  57. De notre côté, nous sommes néophytes mais nous avons isolé le bois traité de la terre avec des bâches d’étang maintenu avec la terre (non trouée)…j’espère que cette solution limitera la “contamination” de la terre…

  58. Bonjour, j’ai quelques petites questions au sujet de mon potager.
    Je voudrais réaliser les séparations/retenues de terre en bois. La solution la moins couteuse me semble être des voliges achetées directement en scierie. Non traitées elle sont idéales pour un potager écologique cependant elles risquent de ne pas durer bien longtemps, 2 ans apparemment selon certains commentaires…
    Mon problème principal est que mon jardin abrite des termites. Je me demande si utiliser du bois non traité ne risque pas d’attirer encore davantage ces charmantes petites bestioles? Si oui que puis je utiliser pour traiter mes planches? De l’huile de lin? De l’essence de térébenthine? Help!
    Merci à tous de m’aider!

  59. bonjour, mes 4 carrés sont constitués de poutres de sapin! construits il y a trois ans, les bois commencent à être attaqués par les champignons(enfin j’ai repéré du mycélium couvrant l’intérieur des poutres)!
    Ce que je trouve pratique à l’utilisation des poutres posées les unes sur les autres, c’est qu’au printemps, j’ajoute une poutre de hauteur sur l’un des carré puis je recouvre de trois vitres et donc me voilà avec un chassis pour effectuer mes semis printanier! Plus tard je n’ai qu’à repiquerles laitues dans le carrés réservés aux légumes feuilles! c’est pas mal!

    1. Bonjour Marie

      C’est effectivement une trés bonne solution ! je suis en train de réfléchir a un carré de se type la. Si le carré peut servir de pepiniere, ca fait gagner pas mal de temps !

  60. Et bravo pour votre site au fait !

    J’arrive sans me présenter, et voilà que je tape l’incruste dans la discussion.

    Je suis arrivé par Miss Sunalee qui a conseillé votre site dans l’un de ses billets :
    http://popupmonster.wordpress.com/2012/03/08/le-jardin-potager/

    comme dit plus haut, nous sommes résidents d’un airial landais (un ensemble agropastoral du 18e siècle, avec des chênes au milieu de la forêt de pins sur un sol très acide et pas riche : du sable !

    Pendant presque 10 ans, nous avons progressivement monté un potager bio d’environ 300 m2, arrosage goute à goutte de l’eau de la pompe (avec des tubes PET percés manuellement, c’est beaucoup moins cher que les systèmes poreux ou prépercés).
    Mais :
    – il y a trop de travail de désherbage, et on ne sait pas bien gérer le paillage
    – et il était trop loin de la maison.

    Brefle : nous en créons donc un nouveau !

    Avec quelques principes pour aller vers davantage d’économie en ressources (temps passé surtout, mais surtout arrosage et amendement (compost de cuisine, compost de tonte+feuilles mulchées, fumier de poules+paille, fumier de cheval de temps à autres par un pote) :
    – on récupère donc la terre amendée au fil des ans, (c’est mon boulot actuellement, à la pelle !)
    – et surtout, on va et prendre moins de place dans une logique de jardins de poche… mais avec des grandes poches quand même ! On va tester sur une trentaine de m2.

    Je me demande si je ne vais pas ouvrir un petit blog, juste pour me donner du cœur à l’ouvrage et me mettre la pression ! 😆

    Nous avons téléchargé le guide, on va le lire. C’est très sympa comme initiative.

    PS : je travaille professionnellement à la mise en place de jardins partagés dans des quartiers avec plein d’immeubles, et la rencontre avec la Scop SaluTerre et Érice Prédine m’a redonné de l’envie pour repenser notre potager plus efficacement.

  61. J’hésite entre des parpaings et des chutes de planches à la scierie du coin (je suis basé dans la forêt landaise, ça aide).

    J’ai aussi quelques chutes d’aubier de chêne issues du débitage de mes chênes tombés après la tempête, mais d’abord c’est de l’aubier, et ensuite je préfèrerais en faire des bancs de jardin.

    Les parpaings, c’est moche mais pas trop cher, ça ne consomme pas trop d’énergie à produire et ça se fait partout (donc peu de déplacements entre le lieu de production et le lieu de consommation).
    En les retournant, on peut même profiter des alvéoles pour planter des vivaces, des petites fleurs ou des fraises, ce qui atténue le côté moche.

    Un coup de lait de chaud pour donner de la couleur, et zou.

    Mais Marie Do n’est pas trop partante parce que c’est moche !

    Je cherchais aussi de vieilles traverses de chemin de fer, mais on me dit qu’il n’y en a plus trop dans le coin et que ça commence à coûter cher… En plus, le traitement à la créosote, bof bof (même si justement c’est fait pour resté imbibé dans le bois et ne pas en sortir, mais bon, j’hésite un peu.

    1. rien de plus dangereux que les traverses de chemin de fer. Un ami SNCF m’a bien mis en garde (tout au moins pour utilisation jardin.

    2. Bonjour Christophe, Je me permets d’apporter une correction sur ce que vous dites des parpaings quant à leur besoin énergétique de production ; le ciment est très énergivore ce qui n’est pas sans poser un problème pour son utilisation dans la construction avec la nouvelle norme RT 2020 qui comptabilisera les ressources, déchets, air, eau, énergie grise, empreinte carbone, avec en plus le cycle de vie des matériaux et les conditions de fabrication (hauts fourneaux pour le ciment)

  62. J’étais en train de me dire un truc, ptêt bête mais bon…
    Puisque le but pour certains est de faire du “durable” tout en restant écologique et sain pour les plantes, pourquoi ne pas faire des carrés en briques/roches/pierres?
    Le jardin que j’ai à présent, dans ma nouvelle habitation, est en fait sur des restes d’anciens murs fortifiés. Il a été délimité en tous sens par des pierres avec des carrés de toutes tailles et toutes hauteurs. Ça semble chaotique dit comme ça, mais en fait, c’est même pratique puisque j’ai des passages en pierres entre certaines parcelles, donc pas de tassement de la terre! 😉

    1. Bonsoir Ophelie

      Bien sur, que l’on peut faire des carrés en brique ou parpaing, c’est sans aucun doute plus durable. L’utilisation du bois est plus accesible et plus rapide.

      Tu me donnes une idée d’article ! 🙂 merci

  63. Bonjour Loïc.

    Tu as du faire des compromis.
    Je me suis pris la tête avant de mis mettre pour choisir l’essence de bois, sur l’épaisseur, sa hauteur et ainsi que son prix de vente.
    Sa na pas été une partie de plaisir il n’y a pas grand choix, il n’y as que du bois traiter vlan dans les dents! pour les planches je les est eu à point P c’est le seul endroit ou j’ai put trouver du bois non traiter et pour les chevrons je les est eu dans une scierie et je compte y retourner pour voir si ils n’ont pas d’autres essence de bois.

  64. Bonjour loïc.

    De mon coté j’utilise des planche de sapin non traiter d’une épaisseur de 27 mm, je verrais bien combien de temps sa va tenir.

    utiliser du bois autoclave ne me branche pas du tout avec tout ces produits chimique qu’il mette dedans et par la suite les retrouver dans le sol et les légumes même par petite quantité sa me branche pas.

  65. Bonjour Loïc,

    Je trouve ça super que tu ais pris publiquement une position bien tranchée (et pas forcément celle qui aurait été “politiquement correcte”) !

    Personnellement, je serais plutôt du genre à mettre les bordures les plus simples possible.
    C’est-à-dire des planches en bois de coffrage, c’est aussi ce qu’il y a de moins cher.
    Ce genre de bois n’est pas traité, et comme il n’est en contact avec l’humidité de la terre que sur une seule face, j’imagine qu’il devrait durer quelques années quand même.
    Peut-être que quelqu’un pourra nous dire s’il a déjà essayé et ce que ça a donné ?

    Bonne journée,
    Nicolas

    1. Bonjour Nicolas

      La durée de vie des planches des coffrages est trés variable, j’ai des retour d’expérience qui ne depasse pas les 2 ans avec une terre argileuse. 2 ans ca fait vraiment juste !

    2. Bonjour,pour les planches en sapin,traitées au carbonil BIO cela a duré environ 2 ans.J’ai utilisé des planches en matériau composite genre terrasse ou bord de piscine.C’est plus onéreux mais inusable.

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