Mon challenge potager à l’ouverture du blog
Je suis le premier à fustiger contre les grandes surfaces, les accusant de tous les maux de la terre. Je les hais et pourtant chaque semaine je me rends chez eux. Je pousse bien gentiment mon caddie, en prenant toujours le même parcours. A chaque allée je saisis le même produit, je slalome entre les petits vieux qui se font la conversation, pour finir en caisse ou je laisse le maximum d’emballage. (Honnêtement si je laisse les emballages c’est pour gagner du temps, et non pas par conscience écologique)
Je viens de prendre conscience d’un élément moteur dans ma passion pour le potager, à part « busoquer », ce que j’aime c’est manger les fruits de mon jardin, et pourquoi j’aime manger ma récolte ? Parce que je sais exactement de quoi elle est faite.
En bref, ça me casse les noix d’acheter des légumes en grand surface pour cuisiner des éponges à pesticides. Et ça me fou en rogne, que l’on me baratine sur la qualité des produits.
Alors avec les 6 carrés de potager, j’aimerais supprimer totalement mes achats de produits frais dans les grandes surfaces. Et si ma production ne m’est pas suffisante, je ferais tout pour n’acheter que des légumes dont je connais exactement la production. Cela me donnera l’occasion de rencontrer des producteurs et de mieux connaitre leurs méthodes de production.
Évolution du challenge potager fin mars 2011.
Tenir un blog oblige à se documenter et à progresser dans le domaine en question. A force de rencontrer des personnes autour du thème potager, ma vision s’élargie. Ce que je remarque chez les personnes qui m’intéresse le plus, c’est leur décalage. J’ai le sentiment qu’il est grand temps de passer à l’action, il y a le feu au lac ! On nous fait bouffer du poison, on extermine le vivant et on vient nous faire chier avec la crise économique.
Juste en passant ! Quand j’étais plus jeune j’élevé quelques poulets pour me faire un peu de sous durant les vacances. Et j’ai remarqué qu’il arrive qu’ils se picorent entre eux. On observe ce comportement dans des conditions particulières de Surpeuplement, chaleur excessive, poussières, lumière excessive ou de bruits. Tout ça pour dire que des conditions extrêmes poussent à des comportements extrêmes.
Alors en bon poulet stressé, je sens que mon comportement se radicalise ; rassurez-vous je n’ai pas l’intention de vous picorer. Seulement mes actions au potager seront bien plus marquées par la volonté de remédier aux éléments qui me font souffrir.
Mon challenge potager évolue : A l’idée d’assurer une production de légumes de qualité vient se greffer la volonté de transformer mes 200 m2 en une arche de Noé pour tout le vivant.
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