Culture hydroponique

C’est l’hiver ! Il fait froid ! pfff ! Je tourne en rond ! Je m’ennuie ! Et bien merci à l’ennuie !

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A force de flâner sur internet, on découvre vraiment des choses intéressantes ! Je n’ai pas manqué tout au long de l’année 2011 de pester contre les industrielles, grandes surfaces et leur mode de culture. Ah c’est horrible ! Ils font pousser des légumes dans de la flotte ! Pas étonnant qu’il n’ait pas de gout leurs légumes !

Oui j’ai dû dire quelque chose comme ça ! J Comme il y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, j’avoue que depuis quelques jours, je suis en train de revoir ma copie concernant la culture hors sol. Je reste du même avis concernant les méthodes des grands de l’agriculture et du commerce, mais concernant la technique, je découvre des intérêts non négligeables.

 

culture hydroponique

C’est quoi la culture hydroponique ?

Je ne vais pas réinventer la roue, Wikipédia nous dis qu’il s’agit bien d’une culture hors sol réalisé sur un substrat inerte comme des bille d’argiles. (Mais pas de la laine de roche !!!) Les billes sont plongées dans le l’eau. D’où l’histoire des légumes cultivé dans de la flotte ! Comme l’eau n’est pas suffisante pour faire croitre une plante, il faut apporter les sels minéraux et les nutriments indispensables au développement des plantes.

J’étais contre ce mode de culture car je croyais que l’on était obligé d’avoir recourt au engrais chimiques. Hors, ce n’est pas le cas, on peut très bien faire son propre engrais. Le pire c’est que j’avais déjà fait cette découverte durant l’été. Christian du blog conseils coaching jardinage a écrit un article sur comment faire son engrais liquide. Jean Marie Lespinasse auteur du livre le jardin naturel utilise aussi le jus de compost, mais ça préparation est un peu différente.

Voilà de quoi me réconcilier avec la culture hors sol ! Clignement d'œil

Les différents substrats

Pour se développer la plante a besoin d’un support, il faut que ses racines soient protégé de la lumières et quelles puisent respirer. Le substrat est dit inerte lorsqu’il ne réagit pas avec une autre substance. (Ce n’est pas le cas de la laine de roche)

Le plus souvent les substrats utilisés sont :

  • La perlite : c’est un sable d’origine volcanique qui ressemble à de la litière pour chat.
  • La vermiculite : que je n’utiliserai pas à cause de son aspect polluant.
  • Les billes d’argiles : c’est les petites billes marron que l’on trouve souvent en jardinerie. C’est un substrat plutôt écologique. Bon il faut quand même les chauffer à 1200° pour les produire.
  • La fibre de coco : il demande pas mal d’énergie pour être produit et pour venir jusqu’à chez nous, mais présentent beaucoup d’avantage dans son utilisation.

Avantage et inconvénient de la culture hydroponique

Cette technique de culture permet de contrôler au mieux les facteurs de croissances des plantes, on peut envisager de maitriser la température, la luminosité, la qualité de l’eau, la ventilation et les éléments nutritifs.

Bref on peut presque tout contrôler, d’où le fait d’exploiter au mieux le potentiel des plantes. On peut envisager de très bon résultat en termes de productivité et de qualité.

Par contre tous ces avantages se transforme en inconvénients lorsqu’ils sont exploité a une échelle industrielle. Il faut des quantités importantes de plastique et d’engrais chimique. Encore une fois, l’exploitation de masse et l’appât du gain réduise a néant les avantages que l’on peut tirer de techniques intéressantes.

Dans le cadre de mon potager en carré, je vois la possibilité d’assurer une meilleure préparation de mes cultures. De plus le manque de place me pousse à optimiser mon espace et cette technique qui s’affranchit du sol me permettrait d’exploiter les parties bétonnées de mon jardin.

 

La découverte de ce mode de culture a réellement piqué ma curiosité, il existe pas mal de méthodes pour les fabriquer soi-même. J’étudie ca de plus près, je filme la fabrication et je publie le résultat prochainement ! Sourire

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Réponses

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  1. Bonjour
    Il y a quelques années j’ai visité une serre de culture de tomates au Québec en système hors-sol. J’ai été très impressionné par les résultats obtenus, mais à ma question: si l’on compare la terre et les éléments apportés par la solution aquéuse il y a des différences notables notamment dans les éléments quantifiés en traces. Ce sont ces éléments qui font la richesse de la terre et des produits de cette terre.
    Mes connaissances sont-elles toujours d’actualité ?
    Merci de me le faire savoir.
    Le haut savoyard.

  2. Salam tout le monde,

    Un grand chapeau pour cette initiative, de mon côté je m’intéresse de près pour ce type de culture, mais j’ai quelques interrogations qui titille mon lobe frontal.

    Quelles sont les solutions naturelles nutritives qu’on pourrait mettre dans l’eau et est ce que chaque type de plante à une solution bien spécifique?
    Merci d’avance.

  3. Moi j’ai renoncé à l’absence de terre . Je prends une bouteille de plastique que je tronçonne à 15cm du fond . Je plonge la partie goulot dans l’autre morceau préalablement percé au fond. je remplis de bonne terre avec compost terreau d’algue ,poudre d’os ,etc..et je dépose l’ensemble avec d’autres dans une cuvette avec 10cm d’eau . Je n’ai plus qu’à repiquer ou semer. Excellents résultats avec ail ,oignons ,fraisiers. (un an d’essai) Au besoin rajouter de la nourriture naturelle dans l’eau et de l’eau. Ca ne coute rien d’essayer…

  4. Bonjour, moi j’ai du mal à voir l’agriculture sans…. TERRE !
    D’une part, je pense aussi que la Terre ne se résume pas à ce qu’on récupère avec des poisson dans de l’eau.
    D’autre part, il faut les nourrir les poissons… quid du prix de la nourriture pour poisson ?
    D’autre part, il faut de l’électricité pour le pompage et l’éclairage (pour les culture indoor en ville)
    Pour moi, rien de mieux que la Terre, l’engrais naturelle et le travail d’un agriculteur !

  5. bonjour, pouvez vs me faire profiter de votre expérience pour une culture hydroponique…amateur, notamment savoir comment faire , et ou acheter la solution nutritive pour les légumes, merci

  6. Rebonjour,
    Pour la culture aquaponique j’attendrai tes essais en français car je n’ai pas tout compris en anglais et une des démos est beaucoup trop longue: il faut savoir couper comme quand ils font un reportage à la télé…
    Amicalement,
    Evefon

  7. Bonjour à tous.

    Curieux de savoir si ce projet est envisageable et respectueux de la vie je surveille de très près la suite des événements. Quant aux indications apportées par Jérome elles m’amènent à beaucoup de prudence, cependant je reste tenté par une aventure maîtrisée par le bon sens.
    Loïc te voila devant une inconnue et grâce à tes connaissances je suis certain que tu vas faire avancer le “schimilibic”.

    1. héhé ! J’espere avoir assez d’une vie pour essayer tous ca !

      Mais je reste sur qu’il y a du bon par la ! Les jardins suspendus de babylone ne sont ils pas l’ancetre de ces techniques ?

  8. Bonjour Jérome

    Je suis bien du meme avis que toi, le sol est sans aucun doute plus complexe qu’une solution aqueuse. Neanmoins je ne crois pas que pour autant il faille rejeter la technique. Tous depends de ce que l’on met dans l’eau.

    Oui j’ai l’envie d’essayer d’exploiter au mieux le potentiel des plantes, mais mon moteur n’est pas l’argent, plutot mon estomac ! 😉

    Je ne connais pas encore suffisament bien la technique pour juger si la solution est bonne.

    Quand a ma volonté d’optimiser l’espace, elle viens simplement du fait que j’ai trés peu de surface pour cultiver. Je pense que les techniques se pervertissent des qu’elle prenne de l’ampleur. a l’echelle du potager de monsieur tous le monde, je ne crois pas que l’on puisse dériver.

  9. Bonjour,

    Quid du rôle du sol et de tous ses habitants ? Celui-ci ne serait donc qu’un “substrat”, réservoir de nutriments pour nourrir les plantes ? Sa complexité pourrait donc être réduite à une recette à base de sels minéraux dissous dans de l’eau ?
    L’IFOAM vient de rappeler à l’occasion de son congrès international en Corée que l’agriculture biologique ne pouvait se faire déconnectée du sol : il doit bien y avoir une raison à cela.
    Quant au fait de vouloir “tout contrôler”, et “exploiter au mieux le potentiel des plantes”, cela va tout simplement à l’encontre d’une nécessaire humilité et d’une approche plus empathique avec le vivant.
    La volonté d’optimiser l’espace peut conduire des aberrations comme les tours agricoles. Attention à ne pas se laisser tenter par de fausses bonnes solutions !

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