La fabrication du compost chez Biotero.

Quelle déception ! Je dois admettre que j’ai des progrès à faire dans le tournage des reportages ! C’est bien simple on voit rien. Et je n’arrête pas de dire d’accord ! Je ne suis pas contrariant comme gars !

Pour vous résumer la fabrication du compost, Monsieur Magloire de Biotero se fournit en matière première dans les lineries et les écuries du coin. Il mélange la paillette de lin avec le fumier pour former des andains. Ce sont des sortes de long tas qui assure un bon compostage du fait de l’action des batteries thermophiles. En bref ça chauffe !

Les andains sont retournés très régulièrement pour assurer un bon brassage de toute la matière. Il faut compter 6 mois pour obtenir du compost bien mur. L’action de la chaleur a permis d’épurer le compost des graines indésirables. Mais il arrive qu’un piaf ou deux ne se gênent pas pour lâcher une mine. Une fois mur le compost, il est tamisé selon différente granulométrie pour finalement être mis en sac.

Ce compost que monsieur Magloire appel l’Unilin lui sert de base pour préparer par la suite des terreaux. Il faut bien faire la différence entre compost et terreaux. Le premier étant un constituant du deuxième. C’est sur la composition des terreaux que les producteurs jouent, sachant que ce qui demande le plus de travaille c’est la production de compost. J’ai contacté Truffaut et je devrais pouvoir visiter son fournisseur en terreau, je vous en dirais plus après ma visite.

J’ai demandai a monsieur Magloire si je pouvais planter directement sur son compost, voilà ce qu’il m’a répondu.

Pour expérimenter j’ai remplis 2 carrés de potager uniquement de compost et 2 autres avec un mélange de compost et de ma terre. J’ai hâte de poursuivre mes expériences.

J’ai réussi a conserver quelques images de ma visite chez Biotero, une fois sous les bâtiments devant la machine pour tamiser le compost.