La conservation des légumes

La finalité du jardin potager c’est bien de produire des légumes pour les manger. Seulement la nature ne nous donne pas nos 5 fruits et légumes par jour tout au long de l’année. Il y a une saison d’abondance et une de disette.

Si l’on veut pouvoir profiter de notre potager, la conservation s’impose très vite dans la gestion de notre production.

Comme tous jardinier débutant, vous avez planté 20 pieds de salades en même temps et vous vous retrouvé 1 mois plus tard à adopter le régime du lapin pour ne pas perdre vos belles laitues. Même si l’idée de la conservation peut paraitre une corvée en été lorsqu’il faut préparer des kilos de haricots, le plaisir de les consommer en hivers vaut largement ce petit sacrifice.

Pour moi l’idée de la conservation est indissociable du potager.

Il existe plusieurs méthodes pour conserver nos légumes, voyons les plus courantes.

 

La congélation des légumes.

C’est la méthode la plus évidente et la plus facile. On peut conserver notre production plusieurs mois. Seulement il y a des légumes qui se prête beaucoup mois a la congélation comme par exemple les haricots. D’ autre demande à être blanchis auparavant. Je crois qu’il ne faut pas hésiter à essayer, car la congélation présente peu de risques sanitaires. Alors il se peut que le gout et la texture soit altérer, mais pas de conséquence pour la santé.

Je vous rappelle quand même que l’on ne recongèle pas un aliment déjà congelé.

2 expériences réussies de congélation.

La conservation des courgettes ne pose aucun problème, de même celle des brocolis. Pour ces derniers je les fais cuire 2 à 3 minutes pour qu’il reste très ferme, puis je les passe sous l’eau froide pour stopper la cuisson. Une fois bien égoutté et séché à l’air libre, je l’ai repartie dans des sacs de congélations.

Le séchage des légumes.

Le Séchage à l’air est la méthode la plus simple et la plus économique, seulement tous les végétaux ne s’adaptent pas à ce type de conservation. Il n’est pas évident de faire sécher une tomate en Normandie.

On peut sécher facilement des aromatiques, des poix ou des haricots en grains. Vous arriverez facilement à vos fins grâce a un local bien ventilé.

Pour parvenir à sécher des fruits ou des légumes riches en eau, il faut utiliser, soit un déshydrateur électrique, soit un séchoir solaire. Le premier est bien plus souple dans son utilisation, mais il a le gros défaut de consommer de l’énergie. On peut imaginer utiliser le séchoir solaire pour des grandes quantités de fruits et légumes à sécher. Si vous cultivez votre potager dans l’optique de nourrir votre famille durant toute l’année, le séchoir solaire me parait indispensable. L’idée de fabriquer ce séchoir solaire me motive et ça fera l’objet d’un article détaillé avec des plans à télécharger.

Concernant les déshydrateurs électriques le blog http://www.fruits-seches.com peut vous aider à choisir votre déshydrateur

Une fois sec, reste à conserver les produits déshydratés. Pour les stoker, il faut exclure les récipients hermétique car ils doivent pouvoir continuer à sécher. Vous pouvez imaginer remplacer les couvercles des bocaux par un tissu.

 

 

Les conserves en bocal.

La stérilisation.

On peut envisager deux grandes méthodes pour la conservation en bocal. La première ; la plus connue est la stérilisation. Cela consiste à préparer des légumes en les lavant soigneusement, a les couper en morceaux si nécessaire, à les placer dans des bocaux que l’on a préalablement tremper dans l’eau bouillante salé, pour enfin les placer au stérilisateur.

Quand les bocaux sont plein (ne tasser pas vos légumes quand même) vous pouvez les fermer avec un joint en caoutchouc de bonne qualité car c’est eux qui assureront l’étanchéité du bocal.

Placer pour finir vos bocaux dans un stérilisateur et couvrez d’eau. Le temps de stérilisation débute lorsque l’eau commence à bouillir. Il dépend de la taille et de l’acidité des légumes à conserver.

Ma méthode pour conserver des tomates.

A la fin de la saison des tomates, je me procure à bon marché quelques kilos de tomates bien mur. Je les coupe quartier, pour les faire cuire environ 30 minutes avec un peu de sel et de sucre. Je passe l’ensemble du coulis dans un hachoir à main (style le hachoir a viande de votre grand-mère). Je remplis mes bocaux à ras bord de ce coulis et je ferme aussitôt d’un couvercle hermétique.

Pour assurer une bonne conservation, je roule mes pots dans une grosse couverture ou une couette et je laisse refroidir doucement. A final je conserve mes pots d’une année sur l’autre.

Conservation à l’huile et au vinaigre.

La deuxième méthode consiste a plongé vos légumes dans un conservateur comme l’huile ou le vinaigre. On a tous en tête, le pot de cornichons et le pot de tomate séché. L’un baigne dans le vinaigre l’autre dans l’huile.

L’huile empêche l’air de venir oxyder les aliments, mais elle n’empêche pas le développement de bactérie au sein du légume. D’où l’importance de ne pas plonger des légumes crue dans l’huile, il faut les cuire au préalable.

Le vinaigre est un antiseptique grâce à l’acide acétique qu’il contient. Les microbes ne pourront pas se développer dans ce milieu. Par contre cette acidité est aussi transmise aux légumes.

 

Conservation par le sucre.

Vous pensez tout de suite aux confitures, c’est effectivement la méthode la plus connue. Mais on peut imaginer d’autre forme de conservation par le sucre, comme les sirops, les pâtes, et les fruits confits.

Le point commun à ces conservations est la cuisson, il faut faire évaporer une bonne partie de l’eau contenu dans le fruit.

 

La conservation est un domaine vaste, n’hesitez pas a poser vos questions, je me ferais un plaisir d’y répondre !

Articles liés

Réponses

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  1. La lactofermentation est aussi une méthode très simple et qui ajoute un plus appréciable , la formation de probiotiques si importants pour notre santé. Le https://nicrunicuit.com/ est un très bon guide non seulement pour les techniques mais aussi pour des informations très intéressantes dans le domaine.

  2. Bonjour,

    En voyant l’image de la conservation de légume je pensais qu’il y aurait une petite part sur la lacto fermentation, qui est également très intéressante et ne consomme pas d’énergie, l’exemple le plus connu de cette dernière étant la choucroute, J’en suis moi-même au stade expérimental, mais ma choucroute de l’an dernier était sympa.

  3. Voilà un article utile. C’est bien difficile de faire ses courses et perdre une partie de la marchandise inutilisée, vive la culpabilité ! Merci pour ces astuces =)

  4. Très bon article et bien utile, notamment pour les végétaliennes comme moi qui comptent se mettre au potager cette année (enfin dès qu’une maison avec jardin aura été identifiée ;)). Petit conseil pour les conserves et autres, lorsqu’on les réouvre, penser à les “sentir” afin de détecter toute anomalie dans l’odeur. En effet, bactéries et levures qui auraient pu s’y développer modifient les “propriétés organoleptiques” alias l’odeur et le goût des aliments. Cela permettra d’éviter une bonne indigestion… !

Formez-vous en vous amusant pour récolter l’abondance dans votre potager

Inscrivez-vous à notre newsletter et commencer votre formation gratuite

Promis, on ne spam pas :)

Jardiner debout